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BOUDRY, Vivant Gabriel "Hilaire" (1754-1825)

BOUDRY, Vivant Gabriel "Hilaire" (1754-1825)

État civil
NOM : BOUDRY     Prénom(s) : Vivant Gabriel "Hilaire"     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : BAUDRY
BAUDRI
BAUDRIT
BEAUDRI
Date(s) : 1754-2-2   / 1825-4-17 
Notes biographiques

Né à Autun en 1754, Gabriel Boudry, connu sous le prénom de Hilaire à partir de 1773, fait d’abord une carrière de musicien militaire (régiment du Boulonnois), avant de s’installer en Bretagne à partir de 1783 avec son épouse. Durant l’été 1787, Boudry rejoint le corps des musiciens de la cathédrale de Rennes en qualité de haute-contre, devant également jouer, selon les besoins, du serpent, du cor ou d’un autre instrument. Sa polyvalence est donc attestée même s’il est désigné dans les registres comme "second serpent". On le retrouve en 1791 parmi les musiciens de la cathédrale constitutionnelle et en 1792, il figure dans la liste des gardes nationaux comme musicien. Il sert au début de 1794 au Temple de la Raison et reçoit le 22 prairial an II un certificat de civisme. Par la suite, il devient négociant à Rennes, mention figurant sur son acte de décès en 1825.

• 3 février 1754, Autun [Saône-et-Loire] : Né la veille (le 2 février), le fils du maître cordonnier Lazare Boudry et de son épouse Marie Guillon est baptisé sur les fonts de l'église paroissiale Saint-Jean-Saint-Pancrace. De son parrain (Vivant Clair, cavalier de la maréchaussée d'Autun) et de sa marraine (Gabrielle Saclier, veuve d'un marchand orfèvre) il reçoit les deux prénoms de Vivant et de Gabriel. Il n'utilisera jamais le premier, et le remplacera par le prénom de "Hilaire". Précisons qu'il ne peut s'agir d'une confusion avec un frère ou d'une autre erreur de ce type puisque sa date et son lieu de naissance sont plusieurs fois indiqués dans les documents dont nous disposons.

• [1761-1771 environ], Autun : Le jeune garçon a d'abord été enfant de chœur à la cathédrale d'Autun. Cette étape n'a longtemps été connue que grâce à un petit papier établi par le musicien début 1791 pour résumer sa carrière à destination de Toullier et du District de Rennes, papier dans lequel il dit avoir "été enfant de chœur à Autun 10 ans". Le dépouillement des registres capitulaires conservés à la Société Éduenne a permis d'en avoir confirmation.

• Mars 1766, Autun : Le chapitre rembourse 4 livres "à la mère du nommé BOUDRY, l’un de leurs enfants de chœur", somme correspondant à la dépense qu'elle a faite "à l’occasion de la maladie dudit BOUDRY son fils". On peut penser que durant cette maladie, le garçonnet avait quitté la maîtrise pour être soigné au domicile familial. Le maître de musique était alors Jacques CHEVALIER de ROUVRAY, mais il meurt très peu de temps après (le 27 mars 1766) et est ensuite remplacé par Louis-François TOUTAIN.

• 4 janvier 1771, Autun : Les chanoines enregistrent la réception du "nommé AUZEY [HOUZÉ ?] de Saulieu pour remplacer le nommé BOUDRY leur 1er enfant de chœur". Le 25 avril 1771, toutefois, BOUDRY est toujours à la maîtrise, avec le titre de premier enfant de chœur. Ce jour-là, le chapitre décide d'écrire à Paris pour y acheter le plus tôt possible un bon serpent, "lequel instrument sera remis entre les mains du nommé BOUDRY, leur premier enfant, et dont il pourra se servir sans que pour ce il puisse s’en arroger la propriété". La spécialisation du jeune homme dans le jeu du serpent se confirme.
• 9 août 1771 : C'est à cette date seulement que Gabriel BOUDRY passe directement du statut de premier enfant de chœur à celui de serpent. Ses premiers gages en argent sont faibles : 3 livres par semaine, soit 156 livres par an, sans compter vin et froment et "les autres émoluments qu’ils ont coutume de donner à tous les autres habitués de leur église". Il déclarera plus tard avoir été employé pendant deux ans comme "musicien en qualité de serpent dans la même cathédralle".
• 29 décembre 1771 : Moins de cinq mois après son engagement, le jeune homme ose déposer une requête auprès du chapitre. Gabriel BOUDRY ne réclame pas une augmentation de ses gages en argent, mais souhaite passer de deux à trois boisseaux de froment par mois et d’une pinte de vin tous les dimanches à une pinte de vin par jour. Le chapitre refuse.

• 18 août 1773, Autun : "Monsieur" Hilaire BOUDRY, "musicien à la cathédrale d'Autun", est le parrain d'un petit Hilaire né la veille, fils de Jean Langilier, concierge des Pénitents d'Autun, et de Léonarde Thibault son épouse. L'enfant est un jeune frère de Jean-Baptiste et Pierre LANGILIER, respectivement nés en 1756 et 1758, et reçus enfants de chœur à la cathédrale en 1765 et 1766. Le musicien signe en toutes lettres "hilaire Boudry".

• [1773-1774], Paris : Sans préciser les dates, BOUDRY dit avoir été ensuite musicien durant deux ans à l'église de Saint-Jean-en-Grève.

• [1774-1775], Nantes : Il fait ensuite état de deux ans de service "à la collégiale de Nantes". Il est probable que chacun de ces épisodes, parisien et nantais, a été arrondi largement à "deux ans" dans sa déclaration de 1791, même s'il n'a duré par exemple qu'un an ou un an et demi.

• [fin 1775] : Gabriel BOUDRY commence à servir dans le régiment du Boulonnois comme musicien. Il se garde bien de mentionner cet épisode dans son résumé de carrière à destination du District en 1791. Ce passage par l'armée rend son itinéraire très voisin de celui de Lazare PETOT, ancien enfant de chœur d'Autun, légèrement plus âgé que BOUDRY (il est né en février 1751), et qui, lui, s'est engagé dans le régiment d'Aunis.

• [fin février / début mars 1781], Saint-Malo ? Lamballe ? : Peut-être à l'occasion du Carnaval, moment toujours fort de la sociabilité de jeunesse (bals…), le musicien – qui a alors 27 ans – fréquente de près Louise Rouxel, originaire de Lamballe, mais dont la famille s'est installée à Saint-Malo. Où vit-elle exactement, elle, à cette date-là ? (En 1783, elle vit "de fait" à Lamballe, mais est toujours rattachée "de droit" à Saint-Malo).
Le régiment du Boulonnois semble ensuite partir pour cantonner à Rouen, soit à 280 km de Saint-Malo et à 320 de Lamballe.
• 2 décembre 1781, Lamballe [aujourd'hui Côtes-d'Armor] : Une sage-femme présente au baptême un nouveau-né "fils de père et de mère inconnus", à qui l'on donne les prénom et nom de "Jean Olivier", en référence à ses parrain et marraine prénommés respectivement Jean et Olive.

• 15 janvier 1783, Autun : Marie Guillon, veuve de Lazare Boudry, donne par écrit son consentement au mariage de son fils.
• 13 septembre 1783, Rouen : Gabriel BOUDRY obtient son congé militaire, délivré à Rouen par "Mr Reboule, commandant du régiment du Boulonnois, où le dit Boudry a servi en qualité de musicien pendant huit années".
• 21 octobre 1783, Lamballe : Dans l'église Notre-Dame est célébré le mariage de Gabriel BOUDRY, "domicilié de cette paroisse", avec Louise Rouxel, "native et domiciliée de fait de cette paroisse, et de droit de la ville et paroisse de St-Malo". Les bans ont été publiés à Lamballe et à Saint-Malo seulement, ce qui donne l'impression que le musicien est installé à Lamballe depuis au moins un an – à moins qu'il ne s'agisse d'un arrangement du clergé local avec les règles de domiciliation.
À l'issue de la cérémonie de mariage, les nouveaux mariés "ont reconnu pour leur enfant, Jean Olivier, né et baptisé en cette paroisse le 2 décembre 1781, dont ils ont requis acte". Ils sont accompagnés d'un frère de la mariée, et de trois témoins qui restent à identifier : Mathurin Huet, Joseph Poilpré  et Julien May (qui ne sait pas signer). Certains de ces présents pourraient éventuellement être des musiciens.
Gabriel BOUDRY exerce-t-il à la collégiale Notre-Dame de Lamballe ? Ce modeste établissement, pour lequel il n’existe pas de véritables archives capitulaires, est une petite compagnie composée de six chanoines "qui ne possède ni haut-chœur, ni bas-chœur, ni psallette", écrit Olivier Charles, et où les chanoines-chapelains perçoivent des prébendes insignifiantes (O. Charles, « Les chanoines-chapelains d'une petite collégiale bretonne. Notre-Dame de Lamballe au XVIIIe siècle », Les Amis de Lamballe et du Penthièvre, n°32, 2005, p. 81-106). Toujours est-il que Lamballe ne figure pas dans les églises successives énumérées par le musicien lorsqu'il reconstitue sa carrière début 1791. Il est probable qu'en réalité il ait été reçu à la cathédrale de Saint-Brieuc dès sa sortie du régiment. Il n'y a qu'une vingtaine de km entre Lamballe et Saint-Brieuc.

• [Toussaint 1783], Saint-Brieuc : Le couple BOUDRY / Rouxel et leur fils aîné quittent définitivement Lamballe pour Saint-Brieuc, où le musicien exerce à la cathédrale de Saint-Brieuc. Il déclarera en 1791 y avoir effectué quatre ans de service.

• 28 juillet 1784, 1er janvier 1786 et 6 mars 1787 : Trois enfants Boudry sont baptisés paroisse Saint-Michel de Saint-Brieuc. On remarque que c'est à partir de cette installation à Saint-Brieuc qu'apparaît le prénom "Hilaire", systématiquement employé par le rédacteur des actes de baptême. Le musicien qui signe en général "Boudry" tout court, signe même "hilaire Boudry" l'acte de baptême du 1er janvier 1786.

• 17 août 1787, Rennes : Le chapitre de la cathédrale Saint-Pierre reçoit Hilaire BOUDRY pour choriste et musicien. Il "chantera dans la musique en qualité d’haute contre, jouera du serpent, donnera du cor ou d’autre instrument toutes fois et quant il en sera requis". Son engagement prend effet au 22 juillet précédent, date à laquelle il avait sans doute commencé à se faire entendre au chœur. La délibération précise ses obligations : assister "en draps de chœur suivant les saisons" à tous les offices, psalmodier à matines et chanter à toutes les autres offices du chœur, "porter chappe lorsqu’il en sera besoin"... Pour toutes ces tâches, il recevra 26 sols 6 deniers par jour "sujets à la pointe", soit des gages de l'ordre de 500 livres / an. C'est une centaine de livres en dessous de ce qui est versé aux autres choristes.

• 4 avril 1788, Rennes : Une gratification de 30 livres est accordée par le chapitre "au sieur BOUDRY second serpent".
• Cette même année 1788, Boudry est capité à 1 livre, place du Champ-Jacquet, avec une femme et trois enfants. Il est donc mal aisé.

• De 1788 à 1791 naissent à Rennes trois nouveaux enfants Boudry. Dans tous les actes, le père est systématiquement prénommé Hilaire. La présence des musiciens de la cathédrale aux cérémonies de baptême confirme la sociabilité interne qui parcourt ce groupe. Lors du premier baptême, le 1er août 1788, c'est Gaspard LEMAY, le maître de musique, qui est choisi comme parrain, et il vient à la cérémonie accompagné de sa femme (qui signe "La Lemay") et de son fils (qui signe "Lemay fils"), mais aussi de Félix BOITE. La marraine est Madeleine Hélie, dont les liens éventuels avec les milieux musicaux restent à élucider. Lors du baptême suivant, le 10 septembre 1789, LEMAY est à nouveau présent (il signe "LeMay mtre de Musique"). Les parrain et marraine choisis sont Jean-Baptiste Salmon et Anne Desrosiers. Enfin, le 30 octobre 1791, alors que les parrain et marraine sont Antoine Colin et sa femme Catherine Courant, la signature de DÉPÉRY atteste sa présence, en compagnie d'un certain "Droudun" et de "P. Quéru".
Louise Rouxel ne nourrit pas ses enfants, qui sont placés en nourrice à peu de distance de la ville (voir ci-dessous au 30 juillet 1793).

1790, Rennes : Hilaire BOUDRI reçoit 521 livres 9 sols d'appointements en tant que 2ème serpent à la Cathédrale Saint-Pierre. Il déclare y avoir fait quatre ans de service, ce qui augmente la réalité d'une bonne année. Le premier serpent est Antoine DESPERY.
• Ÿ13 août 1790 : Parmi les ultimes délibérations capitulaires figure celle par laquelle le chapitre accorde près de trois semaines de congé à LEMAY du 16 août au samedi veille du dimanche d’avant la Nativité de la Vierge (8 septembre). Il se fera remplacer à la psallette par le sieur BOUDRY, "serpent en second de l’église". On peut y lire la confiance que le chapitre accordait à son deuxième serpent.
 • Le nom de BOUDRY figure sur la liste de la "Contribution patriotique 1790" : référencé avec le n° 949, au lieu Champ Jacquet où il habite, (il n’est pas fait mention de son état de musicien).
• 22 décembre 1790 : BOUDRY figure comme signataire dans la pétition des "Officiers, Musiciens & Chantres de l'Eglise Cathédrale de Rennes, A l'assemblée Nationale". Les rédacteurs se disent "inquiets de leur sort" mais aussi confiants dans "les principes de justice & d'équité" qui guident "l'heureuse Constitution qui va régénérer la France". Ils se décrivent "attachés, dès leur plus tendre enfance au culte public", certains sexagénaires, d'autres "surchargés d'enfans" – c'est dans cette dernière catégorie que se range Hilaire BOUDRY. Tous disent avoir besoin de leurs appointements pour vivre. Les autres signataires sont "LEMAY M.tre de Musique" qui a signé le premier, suivi de DUBUISSON, PAIRIER, GOBAILLE, PLIHON, BOITE, DÉPERY, DUCAT, ROUSSIN et BOUDRY. Il signe en dernier, sans doute parce qu'il est le plus récemment reçu, ou le dernier dans l'ordre hiérarchique du chœur.

• 1791, Rennes : Hilaire BOUDRY fait partie des musiciens de la cathédrale d’Ancien Régime qui constituent le corps de musique accordé à la cathédrale constitutionnelle. On y trouve un maître, Gaspard LEMAY, trois chantres, PLIHON, ROUSSIN, BOETE, deux serpents, BOUDRY et DESPÉRY et un violoncelle, OUDET.

• 1792, Rennes : En compagnie de LEMAY, BOITE, PLIHON, et OUDET, Hilaire BOUDRY, âgé de 41 ans, demeurant rue Champ-Jacquet, figure dans la liste des gardes nationaux en tant que musicien.

• 30 juillet 1793, Lhermitage [Ille-et-Vilaine] : Dans ce village situé à une dizaine de km du cœur de Rennes, deux jeunes femmes de 28 et 22 ans, "la première norice, la seconde voisine", viennent à la mairie déclarer que "Catrine Boudry, fille de Hilaire BOUDRY et de Louise Roussel de Rennes, est décédée d'hier environ quatre heures du matin à la norice chez Louis Fauvel à la Forge".  

• 22 prairial an II [10 juin 1794] : Un certificat de civisme est délivré à Hilaire BAUDRI (Baudry/Boudry), musicien.
• [1794], Rennes : Son nom figure dans la lettre (non datée) écrite par Gaspard LE MAY au nom des musiciens au "Citoyen administrateur" pour réclamer le paiement du service effectué au Temple de la Raison en janvier 1794. Ce service ne pouvait avoir été effectué que par des musiciens ayant prêté serment à la constitution de 1793. Le texte de la lettre dit "vous obligerez six citoyens bons républicains et sans culotte…". Les six noms cités sont : Baudry, Bouëtte, Despery, Plihon, Roussin et l'auteur de la lettre, Le May.

On perd alors la trace de Boudry jusqu’en 1809.

• 29 mars 1809, Rennes : Hilaire BOUDRY se présente comme "négociant" lorsqu'il assiste, en compagnie de sa femme Louise Rouxel, au mariage de leur fils Gaspard-Constant-Hilaire, qui est, lui, "fabricant de bonneteries". Le jeune homme se marie avec la fille d'un marchand de Craon en Mayenne.

• 28 août 1817 : Hilaire-Gabriel BOUDRY est toujours qualifié de "négociant" lorsqu'est enregistré le décès de son épouse Louise Rouxel, "âgée de 67 ans, native de Lamballe", décès survenu le matin même, à leur domicile, place du Champ Jacquet.

• 3 juillet 1818 : Mr Gabriel BOUDRY, négociant, veuf de dame Louise Roussel, né en la ville d'Autun paroisse de St-Jean et St-Pancrace, le 2 février 1754, se remarie. Il épouse Jeanne-Marie Blanchard, elle aussi veuve, plus jeune que lui de seize ans (elle est née dans la paroisse St-Germain de Rennes le 7 avril 1770). Leurs témoins sont marchand de vin, laboureur, commis et "sans état". Est aussi présente la mère de la mariée, seule de l'assemblée à ne pas savoir signer.

• 17 avril 1825, Rennes : À midi, place du Champ-Jacquet, où il demeurait toujours, s'éteint Gabriel BOUDRY, "âgé de 71 ans et 2 mois, natif de la ville d'Autun paroisse St-Jean et St-Pancrace…, veuf de De Louise Roussel et époux de Dame Jeanne Marie Blanchard, négociant". Son ancien métier de musicien semble bien oublié.

Mise à jour : 19 décembre 2020

Sources
F-Ad22/ BMS Lamballe, Notre-Dame-et-St-Jean ; F-Ad22/ BMS Saint-Brieuc ; F-Ad35/ 1G 702  ; F-Ad35/ 1Q 827 ; F-Ad35/ 1Q 829 ; F-Ad35/ 5 Ff 33 ; F-Ad35/ 5Ff40 ; F-Ad35/ C 4063  ; F-Ad35/ L 1033 ; F-Ad35/ L 863 ; F-Ad35/ L 999 ; F-Ad35/ NMD Lhermitage ; F-Ad71/ BMS Autun, St-Jean-St-Pancrace ; F-Ad71/ BMS Autun, St-Jean-de-la-Grotte ; F-AmRennes/ BMS St-Aubin et St-Sauveur ; F-AmRennes/ 1D 1/8 ; F-AmRennes/ D 1817 ; F-AmRennes/ D 1825 ; F-AmRennes/ M 1809 ; F-AmRennes/ M 1818 ; F-An/ DXIX/055/173/01 - F-An/ DXIX/053/124/08 ; F-Sté Éduenne Autun/ RC 1764-1769 ; F-Sté Éduenne Autun/ RC 1771-1778 ; M-Cl.Mussat, Musique et Société…, 1988 ; M.-Cl. Mussat, "Les musiciens d'Église en Bretagne…", 2008

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