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BOUGEARD, Jean François (1757-1794)
Autre(s) forme(s) du nom : BOUGEAR
BOUGEART
BOUJART
BOUJARD
Date(s) : 1757-10-4 / 1794-7-21
Jean François BOUGEARD, originaire de Morlaix, effectue toute sa carrière musicale en la collégiale Notre-Dame-du-Mur située en sa ville natale : reçu comme enfant de choeur, il y devient chantre et y côtoie les chantres Gilles HAMON et Jean SOURIMANT.
• 4 octobre 1757, Morlaix [Finistère] : Jean François BOUGEARD voit le jour du mariage d'entre Jean Bougeard [Bougear dans l'acte] et Françoise Plassart. L'enfant est baptisé le lendemain en l'église Saint-Mathieu. Il a pour parrain Gilles Plassart qui ne signe et pour marraine Jacquette Lancien qui signe l'acte avec le prêtre. L'acte précise que le père de l'enfant est absent car il est marin.
• [vers 1763-1764], Morlaix : D'après ses pétitions de novembre 1790 et de février 1791, Jean François BOUGEARD dit avoir "passé son enfance au service de l'église [collégiale Notre-Dame-du-Mur] en qualité d'enfant de choeur". Si l'on suppose que Jean François BOUGEARD a été reçu enfant de choeur vers 5 ou 6 ans - âge habituel de la réception des enfants dans les psallettes -, on peut émettre l'hypothèse qu'il ait été reçu dans les années 1763-1764.
• vers 1778, Morlaix : Toujours d'après ses suppliques, le chapitre de la collégiale Notre-Dame-du-Mur reçoit Jean François BOUGEARD en qualité de chantre.
• 29 janvier 1780, Morlaix : Jean François BOUGEARD épouse, en l'église Saint-Mathieu, Anne Guernisson qui est veuve. Neuf enfants naissent de ce mariage.
• Vers 1781-1793, Morlaix : Les actes de baptême puis de naissance des enfants du couple BOUGEARD précisent les adresses successives de résidence de la famille : rue Haute en 1781, rue des Nobles vers 1785-1788, rue des [Jare ?] vers 1790. Ces 3 rues sont situées sur le territoire de la paroisse Saint-Mathieu. Vers 1793, la famille demeure en la rue des Fevres.
• 4 juin 1790, Morlaix : Jean François BOUGEARD, chantre de la collégiale Notre-Dame-du-Mur, signe au procureur noble de la collégiale une quittance de 21 livres pour "les thuriféraires, fleuristes, porte croix céroféraire, porte navettes, et pour [ses] soins a les exercer pendant la durée de la procession de la fête de Dieu". Le même jour, Jean François BOUGEARD et Gilles HAMON signent collectivement une quittance de 3 livres pour leur assistance à la procession de la Fête-Dieu de la dite collégiale. Ils précisent leur fonction de chantre dans leur signature sous leur nom.
• 24 août 1790, Morlaix : Jean François BOUGEARD, chantre, signe une quittance au chanoine Counan sindic du chapitre de la Collégiale Notre-du-Mur, pour avoir perçu - comme Gilles HAMON, son confrère -19 livres à valoir sur ses gages du quartier échu au 30 septembre 1790.
• 3 novembre 1790, Morlaix : Jean François BOUGEARD, Gilles HAMON et René Orven présentent une supplique collective pour obtenir du district de Morlaix leurs gages pour leurs derniers mois en qualité de chantres et de bedeau en la collégiale Notre-Dame du Mur ainsi qu'un traitement suivant le décret de l'Assemblée Nationale.
• 31 janvier 1792, Morlaix : Le directoire du district délibérant sur les pétitions de Nicolas MARTIN, de Mathurin LARVOR, d'Hervé PIZIVIN, musiciens et chantres de la cathédrale de Léon, et sur celle de Jean François BOUGEARD chantre de la collégiale Notre-Dame-du-Mur à Morlaix, est d'avis qu'il soit accordé une indemnité aux 2 musiciens de la cathédrale suivant la loi du 26 août 1790, que pour PIZIVIN une indemnité sera convenu par le département "en raison du sacrifice qu'il a faite d'une partie de ses apointemens et des dépenses que sa vocation pour l'état ecclésiastique lui a occasionné". Quant à BOUGEARD, toujours suivant la loi du 26 août 1790, qu'il jouisse d'une année de ses gages sur justification de la non interruption de son service mais que "par son incivisme et son inconduite [il] ne merite d'autres égards que ce que la loi accorde aux années de service".
• 21 février 1791, Morlaix : Nouvelle tentative de Gilles HAMON et Jean François BOUGEARD auprès du district de Morlaix pour obtenir ce qui leur est dû pour leur service. Le district les invite à se tourner vers le directoire du département.
• le 28 février 1791, Morlaix : Les 2 ex-chantres de la collégiale Notre-Dame-du-Mur - Jean François BOUGEARD et Gilles Hamon - écrivent une nouvelle supplique collective au directoire du département pour obtenir leurs gages ainsi qu'un traitement. Jean François BOUGEARD, auteur de la supplique, y détaille en quelques mots sa carrière et sa situation présente : en charge de 4 enfants en bas-âge, "il n'avoit de ressource que son état" de chantre.
• 1790-1791, Morlaix : Jean François BOUGEARD perçoit du District de Morlaix une gratification de 50 livres en tant que chantre.
• 13 janvier 1792, Morlaix : Jean François BOUGEARD et René Orven, ancien bedeau de la collégiale Notre-Dame du Mur, adressent une pétition collective au Directoire du département du Finistère tendant à obtenir un traitement suivant l'article 13 du décret du 24 juillet 1790 émis par l'Assemblée Nationale concernant les officiers laïcs des collégiales supprimées.
• 31 août 1793, Morlaix : L'acte de naissance d'une de ses filles indique que Jean François BOUGEARD est instituteur tout comme son ancien confrère Gilles Hamon.
• 21 juillet 1794, Brest : Le décès de Jean François BOUGEARD est déclaré par 2 commis de bureaux de Maison commune de Brest. Il y est indiqué que le défunt exerçait les métiers de bonnetier et de chantre, sans plus de précisions et qu'il est toujours domicilié à Morlaix.
Mise à jour : 16 août 2019