Login
Menu et informations
BOULANGER, Nicolas (1723-1799)
État civil
NOM : BOULANGER     Prénom(s) : Nicolas     Sexe : M
Date(s) : 1723-10-16   / 1799-5-7 
Notes biographiques

Nicolas BOULANGER enseigne la langue latine tout en exerçant des fonctions cantorales à la paroisse Saint-Gorgon, là où il demeure, et à la collégiale Saint-Thiébault de Metz. Il occupe ce dernier poste de 1747 au moins à 1790.

• 16 octobre 1723, Metz : Nicolas BOULANGER vient au monde. Il est le fils de Nicolas, maître tailleur d'habits (1747) et Anne Guernier, de la paroisse Saint-Gorgon. L'enfant n'a pas été baptisé dans cette paroisse, du moins à cette date.

• [1745], Metz : Il est reçu chantre à la collégiale Saint-Thiébault.

• 17 août 1746, Maucourt-sur-Orne, à moins de 20 kilomètres au nord-est de Verdun [Meuse] : Professeur de langue latine, il épouse Jeanne Delavaux, de cette paroisse mais demeurant également paroisse Saint-Gorgon de Metz en présence de Charles WILLEMANN, chantre-marguillier de cette paroisse Saint-Gorgon, "bon ami" du marié..

• 21 avril 1747, Metz : Nicolas BOULANGER est déjà chantre de la collégiale Saint-Thiébault, demeurant derrière l'église Saint-Sauveur, rue du Petit-Paris au moment du baptême, paroisse Saint-Gorgon, de leur fils Nicolas. Le parrain de l'enfant est Nicolas CAMUS, chantre de l'église paroissiale Saint-Martin et la marraine Barbe Chery, épouse du Charles VILLEMANN; seul le parrain signe.BOULANGER semble avoir été reçu par les chanoines l'année précédente.

• 20 août 1747, Metz : Il est présenté comme régent d'école dans l'acte d'inhumation de sa mère Anne Guernier dans le cimetière de Saint-Gorgon. 

• 1748-1765, Metz : Plusieurs de leurs enfants sont baptisés paroisse Saint-Gorgon. Il s'agit de Marie (28 octobre 1748), Anne (27 septembre 1760), Anne (15 mars 1762), Gabrielle (17 octobre 1763) et Hélène (1er juillet 1765). Dans ces actes, Nicolas BOULANGER est présenté comme sous-chantre de la paroisse Saint-Gorgon aux côtés de Louis LOYAUTÉ, chantre et marguillier de cette paroisse, de Louis WILLAUME, autre sous-chantre (1760) ou chantre (1763-1765); comme maître de langue (1762). Il demeure en Fournirue en 1762.

• 19 janvier 1766, Metz : inhumation paroisse Saint-Gorgon de Marguerite Willaume, âgée de 21 ans, fille du sr Louis WILLAUME, chantre de cette paroisse et présence de Marie Willaume, sœur de la défunte et de Nicolas BOULANGER, sous-chantre de cette paroisse qui signe "N. Boulanger".

• 16 novembre 1773, Metz : Il est toujours présenté comme maître de langue latine dans l'acte de mariage célébré paroisse Saint-Victor entre François Vincent, imprimeur et leur fille Marguerite.

•13 février 1781, Metz : Il en est de même lors du mariage paroisse Sainte-Croix de leur fille Anne, 30 ans, avec  François Gille, marchand forain, fils de Jean, marchand bourgeois de Metz en présence d'Henri Madot, maître d'école de la paroisse Saint-Livier.

• 1790, Metz : Avec, il est toujours l'un des chantres de la collégiale Saint-Thiébault. Cette dernière avait été rebâtie en 1625 à proximité de l'église et de l'hospice Saint-Nicolas, au sud-est de la ville. A ses côtés chantent Jean-Baptiste Maximin AUBERTIN, Augustin CARQUET et François PERIN et c'est l'organiste de la cathédrale, Henry Dominique HERMENT qui vient toucher l'orgue de la collégiale [et sans doute ses fils]. Ses revenus s'élèvent à 75 livres en argent et et des distributions en blé dont le montant équivaut à 20 livres 12 sols, soit un total de 95 livres 10 sols.
• 29 décembre 1790, Metz : Le directoire du district prend connaissance de sa requête dans laquelle il réclame le payement de la somme de 27# 2 en argent et 4 qrtes de méteil pr ses gages en cette qualité depuis le jour de St JB jusqu''à celui de Noel suivant". Après visa du certificat capitulaire, le directoire lui accorde la somme de 51 livres 12 sols , "en payemt des gages dont il s'agit savoir 27# 2s en argent et 24# 20 pr lui tenir lieu des 4 qrtes de méteil d'après la taxe".

• 18 juillet 1791, Metz : Dans sa nouvelle supplique, Nicolas BOULANGER rappelle qu'il est "âgé de 68 ans et ayant 45 ans de service au cidev. chapitre de st Thiebault " et "qu'attendu sa misère, il lui serait accordé les 6 mois de traitement qui lui sont dus de Noël a la st Jean de la présente année qui se portait annuellement à 75# et 4 qrtes de blé". Le directoire du district répond  favorablement en lui octroyant la somme de 37 livres 10 sols pour 6 mois de traitement en argent et 10 livres six sols pour moitié du traitement en grains "et comme l'exposant est âgé, hors d'état de gagner sa vie, le dirctre est aussi d'avis qu'il doit lui être accordé une retraite de 104#...sauf réduction à moitié dans le cas où l'exposant serait employé par la suite".
• 22 octobre 1791, Metz : Sa dernière pétition est rejetée par le district car "l'exposant ne justifie pas qu"il a été reçu à vie par le cid. chap. de st Thiebault, étant notoire qu'aucuns corps ecclésiastiques ne recevaient à vie les serviteurs et employés aux offices, et l'exposant ayant 45 ans de service en qualité de chantre dud. cidev. chapitre, il échet de lui accorder une pension de 60#, formant l'équivalent de la 1/2 de ses gages, conformt à l'art. 2 de la loi du 26 août dr, de laquelle il sera payé à partir du 1er janv. dr".

• 15 novembre 1792, Metz : Suite à sa requête consécutive à la proclamation de la loi du 1er juillet précédent, il obtient du conseil une pension équivalent à ses gages fixés à 75 livres "et à 4 quartes de blés, sans indiquer si c'est du blé ou du méteil, mais que comme il a obtenu à l'instant même de la suppression de son emploi, une place de garde oratoire [de saint-Eucaire] aux appointements de 100# par année dont il jouit encore en ce moment, et que cette place et celle qu"il a perdu sont à très peu de choses près d'un produit égal", il est décidé qu'il ne pourra en jouir que lorsqu'il n'exercera plus aucune fonction. Le directoire du département confirme cette décision le 26 février 1793.

• 29 juin 1794, Metz : Il engage une nouvelle procédure auprès du conseil du département dans laquelle il précise sa date de naissance et des extraits des comptes de la grainerie de l'ancien chapitre. "[...] de 1760 à 1779 Nicolas Boulanger est porté annuellement et gagé en qualité de chantre, qu'il n'y a point de compte detaillé de la fabrique avant 1776; que dans celui de cette année et ceux suivants jusqu'en 1789 Boulanger est porté pour 55# de gages qui lui ont été annuellement delivrés". Le conseil "estime qu'il y a lieu de faire jouir le petitionnaire du traitement a lui attribué en cette qualité conformt à l'art. 3 de la loi du 1er juillet 1792; en consequence d'en fixer le montant à 81# faisant le montant des gages qu'il recevait du cidev. chapitre...; d'ordonner qu'il en sera payé à dater du jour de la cessation de ses fonctions comme sacristain du cidev. oratoire st Eucaire et sera porté à cet effet sur le tableau des pensionnaires de ce district". L'ancienne paroisse Saint-Eucaire est fermée depuis mai 1791.

• 8 mai 1799, Metz : Jean-Baptiste Person et Etienne Petitdidier, domiciliés à l'hôpital Saint-Nicolas de cette commune déclarent le décès survenu la veille à 10 heures du soir à ce même hôpital de Nicolas BOULANGER, ex-chantre.

Mise à jour : 22 janvier 2021

Sources
F-Ad55/ 2E 333 ; F-Ad57/ 18J 43 ; F-Ad57/ 18J 50  ; F-Ad57/ 9NUM/ 5 E318/ 4 ; F-Ad57/ 9NUM/ 5 E318/ 5 ; F-Ad57/ 9NUM/ 5 E318/ 6 ; F-Ad57/ 9NUM/ 5E 313/ 6 ; F-Ad57/ 9NUM/ 5E 318/ 4 ; F-Ad57/ 9NUM/ 5E 327/ 6 ; F-amMetz/ 1E44

<<<< retour <<<<