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Pour citer Muséfrem
BOURMEAU, Martin Marie, [petit-fils] (1778-1795 ap.)
Complément de nom : [petit-fils]
Autre(s) forme(s) du nom : BOURMEAU
BOURNAUD
BOURMAULT
BOURNAULT
BOURMAULD
BOURMEAUD
BOURNEAU
BOURMAUD
BOURNEAUX
BOURMEAUX
Date(s) : 1778-3-7 / 1795 ap.
La vie et la carrière de cet enfant de chœur ne sont plus renseignés après la dissolution du chapitre de la collégiale Saint-Léonard de Chemillé [Maine-et-Loire]. Cette brève apparition dans les sources complète néanmoins la tradition musicale d'une famille de chantres dont il aurait été la troisième génération au moins. Martin a douze ans en 1790. Les quatre enfants de chœur sont tous fils de psalteurs-chantres de la collégiale.
• 7 mars 1778, Chemillé : Martin BOURMEAU, petit-fils et fils de psalteurs, c'est-à-dire de chantres, est baptisé le 7 mars 1778. Son grand-père Martin BOURMEAU est son parrain et le curé de Saint-Léonard s'est déplacé paroisse Saint-Gilles à l'occasion de la cérémonie. L'enfant est le fils aîné de Laurent BOURMEAU et de sa première épouse, Renée Jolly.
• Vers 1786, Chemillé : Martin BOURMEAU est reçu enfant de chœur au service de la collégiale Saint-Léonard, poste qu'il occupe jusqu'à la fermeture du chapitre en 1790.
• 1790, Chemillé : Martin BOURMEAU fait partie de l'effectif des enfants de chœur de la collégiale Saint-Léonard, à 92 livres de gages annuels comme les trois autres enfants de chœur, Charles BRUNETIÈRE, Augustin BOMPAS et Pierre LACROIX. Ils sont tous fils de psalteurs.
Martin BOURMEAU est mentionné en tant qu'ancien enfant de chœur du chapitre dans un tableau des pensions et traitements ecclésiastiques daté de l'an III (1794-1795).
L'enquête reste à mener pour savoir ce qu'il devint ensuite. Malgré la place du chant d'église au sein de la famille depuis au moins deux générations, il est probable que sa très courte formation maîtrisienne, interrompue par la Révolution, ne lui a guère permis ensuite de reprendre le chemin du lutrin.
Mise à jour : 1er février 2017
