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BOURNON, Antoine (1729-1798)
Date(s) : 1729-2-27 / 1798-9-1
Antoine BOURNON assure les fonctions de premier chantre de l'église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine de Reims, en Champagne, durant une vingtaine d'années à la fin de l'Ancien Régime.
• 27 février 1729, Mardeuil, près d’Épernay [Marne] : Antoine BOURNON, fils de François, tailleur d'habits et de Louise Flamin, vient au monde et il est baptisé le jour même.
• 12 janvier 1768, Reims [Marne] : Il épouse Marie Claude Gadiot en l'église Saint-Jacques. Il demeure alors depuis peu sur la paroisse Sainte-Marie-Madeleine et auparavant il résidait sur celle de Saint-Symphorien. Reims est à plus de 27 kilomètres au nord de son village natal.
• 1770-1783, Reims : Le couple a huit enfants qui sont tous baptisés paroisse Sainte-Marie-Madeleine. Il s'agit de Didier Antoine (5 septembre 1770), Marie Madeleine Cécile (16 avril 1772), Marie Françoise Adélaïde (9 octobre 1773), Jean Joseph (30 mars 1775), Thomas (12 décembre 1776), Marie Nicole (1er décembre 1778), dont le parrain est le chantre de la paroisse Saint-André, dans le faubourg de Cérès, Jean Noël CULLIER, Michel (22 octobre 1780), Marie Nicole (28 février 1783). Dans ces actes, il est présenté comme chantre de la paroisse Sainte-Marie-Madeleine dès 1772, et parfois comme clerc de cette paroisse (1773-1775). A l'inverse de la majorité de ses collègues en ville, l'activité professionnelle principale de BOURNON n'est jamais mentionnée dans les registres paroissiaux. Il ne peut toutefois pas vivre avec les seuls revenus tirés de son activité cantorale.
• 1788-1790, Reims : Le registre de fabrique de la paroisse Saint-Marie-Madeleine de Reims mentionne qu'il sera versé la somme de 130 livres au sieur Bournon, premier chantre, pour ses honoraires de l'année, savoir 120 livres pour la fonction de chantre et 10 livres pour l'instruction des deux enfants de chœur, suivant les quatre quittances qu'il a présentées. Il perçoit également 9 livres en 1790 pour payer les chantres extérieurs qui sont venus au lutrin le jour de Sainte-Marie Madelaine, fête patronale. Jacques PATEZ est le second chantre de la paroisse et Jean Claude MANICHON touche l'orgue à certaines occasions. Les mêmes sont cités dans les comptes de fabrique pour le premier semestre 1791. Il signe encore dans le registre paroissial, comme le 15 février 1791.
• 2 septembre 1798, Reims : Thomas Bournon, 21 ans, facteur de pièces, rue des Carmélites, son fils et Jean-Baptiste Macquat, tailleur d'habits, son gendre, 32 ans, déclarent le décès survenu la veille à 5 heures du soir à son domicile de la rue des Carmélites de Antoine BOURNON, âgé de 69 ans, natif de Mardeuil [Marne], époux de la citoyenne Marie Claude Gadiot.
Mise à jour : 8 février 2022