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BOUTIN, François Henri (1780-1865)
État civil
NOM : BOUTIN     Prénom(s) : François Henri     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : BOUTTIN
BOUTAIN
Date(s) : 1780-9-22   / 1865-9-7 
Notes biographiques

François Henri BOUTIN fut enfant de chœur à la cathédrale Saint-Pierre de Saintes tout comme son frère Louis Léonard BOUTIN. Ils sont tous deux en poste en 1790 jusqu'à la fin de l'année 1792-début 1793 lorsque le culte cesse et que la musique est supprimée à la cathédrale. Après la Révolution, François Henri exerce son métier de tonnelier dans la région de Cognac et meurt sous le Second Empire.

• Le 22 septembre 1780, Plassay [Charente-Maritime actuelle] : François Henri BOUTIN naît et est baptisé au sein de ce village, situé à une douzaine de kilomètres au nord-ouest de Saintes et qui comptait environ 800 habitants à la fin du XVIIIe siècle. Ses parents sont Pierre Boutin et Marie Landon, tous deux au service de la famille du Mesnil-Simon, qui s'étaient mariés le 8 juin 1779. Second enfant de la famille, mais premier fils, son baptême est entouré d'un certain lustre. Sa marraine est "dame Marie Anne Charlotte Belfond vicomtesse du Menil Simon", l'employeuse des parents. Quant au parrain, il s'agit de Henri-François d'Aubourg, le dernier prieur de Saint-Eutrope, un personnage important dans le clergé de Saintes. L'un comme l'autre sont représentés à la cérémonie par "monsieur le marquis du Menil Simon et demoiselle Marie Françoise du Menil Simon" sa soeur.
Ce lien avec l'église et avec les élites locales est probablement la passerelle qui ouvrira au jeune garçon les portes de la psallette cathédrale.
Il faut souligner également que François Henri BOUTIN est le frère aîné de Louis Léonard BOUTIN, qui deviendra lui aussi enfant de chœur à Saintes.

• 10 juillet 1787, Saintes : François Henri BOUTIN mentionné comme "Henry Boutin" (sans doute Henri était-il son prénom d'usage) et comme le "fils d'un jardinier de la paroisse de Plassè [Plassay]" est reçu comme enfant de chœur à la cathédrale Saint-Pierre en même temps que Julien Vivien MERY, fils de Jacques MERY serpent à cette cathédrale. Tous deux sont reçus après présentation "pour remplir les deux places d'enfant de chœur vacantes à la psallete" laissées par MARCHANT, ancien premier enfant de chœur et François ROBERT qui était l'un des plus jeunes enfants de chœur, l'un comme l'autre ayant été congédiés le 22 juin 1787.

 1790, Saintes : François Henri BOUTIN est toujours en poste comme enfant de chœur à la cathédrale Saint-Pierre de Saintes, en compagnie de son frère Louis Léonard BOUTIN, de Julien Vivien MERY, Pierre EMERY, du fils MARCENAC et d'un autre enfant de chœur, tous placés sous la direction de Jean-Claude JOSSE, le maître de musique et de la psallette.

• Janvier-Février 1793 : François Henri BOUTIN et son frère Louis Léonard BOUTIN viennent de perdre leur poste à cause de "la suppression de la musique" qui les "force de sortir de la psalette". C'est pourquoi leur père effectue une démarche afin d'obtenir des secours.
Le 25 janvier, sa demande est communiquée au district et le 7 février ce dernier émet un avis.
Le 14 février, François Henri BOUTIN et son frère obtiennent le paiement d'une gratification de 200 livres. Il n'est pas précisé comment ce montant doit se répartir entre les deux enfants.

• 9 janvier 1805, Chérac petite localité située dans la région de Cognac [Charente-Maritime] : Devenu tonnelier, il se marie avec une veuve de 27 ans, fille d 'un propriétaire de la commune. Son père est alors établi à Saintes comme cabaretier; ni lui, ni son frère ne sont présents. Il signe "Boutain".

• 7 septembre 1865, Chérac : Toujours tonnelier, il s'éteint à son domicile de "Chez Gatinaud" à cinq heures du soir. C'est Charles Tachon, aussi tonnelier, son gendre, qui déclare son décès le lendemain.

Dernière mise à jour : 10 février 2019

Sources
F-Ad17/ 2E 107/ 11* ; F-Ad17/ 2E 107/ 4* ; F-Ad17/ BMS Plassay ; F-Ad17/ G 251 ; F-Ad17/ L 309

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