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Pour citer Muséfrem
BOYER, Jean, chantre à Dissangis (ca 1734-1790)
Complément de nom : chantre à Dissangis
Date(s) : 1734-10-15 ca / 1790-12-17
Appartenant in extremis à la "génération 1790", Jean BOYER exerce la double activité de maître d'école et de chantre paroissial, comme il en existe dans de si nombreux villages de cette petite région bourguignonne située entre Serein et Cure, aux portes du Morvan.
• [Vers mi-octobre 1734] se situe la naissance de Jean Boyer, selon l'âge précis qui est indiqué dans son acte de décès.
• 16 décembre 1768, Dissangis [Yonne] : Pour la première fois Jean BOYER appose sa signature dans le registre paroissial de Dissangis (diocèse d'Autun) en tant que recteur d’école. Le maître d’école précédent était Jean COLLINOT, encore attesté en décembre 1767. Au fil des années suivantes, Jean Boyer est souvent témoin des sépultures, notamment des enfants morts en nourrice, presque toujours qualifié de recteur d’école, mais aussi, parfois de chantre : « en présence de Jean BOYER, chantre, qui a signé ».
• Il épouse Claudine Naulot.
• 19 novembre 1787, Dissangis : Leur fille Marie Martine, âgée de 21 ans, épouse François DEBIER, 24 ans, qui est chantre recteur d’école à Civry, village tout proche, situé à moins de 2 km au nord-est de Dissangis à vol d’oiseau, mais sur l'autre rive du Serein… donc dans le diocèse de Langres.
• 18 décembre 1790 : Le sieur Jean BOYER, "recteur des écoles à Dissangy", âgé de 56 ans deux mois, décédé la veille, est inhumé dans le cimetière en présence du sieur François DEBIER recteur des écoles à Civry, son gendre. Celui-ci lui succède à Dissangis dès le début de l'année 1791.
Dernière mise à jour : 20 août 2016