Allier
Alpes-de-Haute-Provence
Ardennes
Ariège
Aude
Aveyron
Bas-Rhin
Cantal
Charente
Charente-Maritime
Cher
Corrèze
Côte-d'Or
Côtes d’Armor
Creuse
Dordogne
Doubs
Essonne
Eure
Eure-et-Loir
Finistère
Gard
Gironde
Haute-Garonne
Haute-Loire
Haute-Saône
Hautes-Pyrénées
Haute-Vienne
Hauts-de-Seine
Hérault
Ille-et-Vilaine
Indre
Indre-et-Loire
Isère
Landes
Loire-Atlantique
Loir-et-Cher
Loiret
Lot
Lot-et-Garonne
Maine-et-Loire
Manche
Marne
Mayenne
Morbihan
Moselle
Nièvre
Nord
Oise
Orne
Paris - Notre-Dame
Pas-de-Calais
Puy-de-Dôme
Pyrénées-Atlantiques
Rhône
Saône-et-Loire
Sarthe
Tarn
Tarn-et-Garonne
Val d'Oise
Vaucluse
Vendée
Vienne
Yonne
Yvelines
Actualité de la base Muséfrem
Vous avez dit prosopographie ?
Histoire de l'enquête Muséfrem
Les fondements de l'enquête Muséfrem
Les contributeurs depuis 2003
Les partenaires scientifiques
Contact
Pour citer Muséfrem
BRASSEUX, Jean-François (ca 1738-1815)
Date(s) : 1738-12-19 ca / 1815-8-4
Chantre et maître des enfants de chœur de la collégiale Saint-Amable de Riom en 1790, Jean-François BRASSEUX a beaucoup "vicarié" et a exercé ses compétences de chantre dans de nombreuses petites église avant de se fixer définitivement en Auvergne en 1779. Les nombreuses période de vide que comporte la reconstitution de sa carrière indiquent certainement qu'il exerçait aussi le métier de maître d'école.
• 19 décembre 1738, Paris : Jean-François BRASSEUX à Paris, paroisse Saint-Nicolas des-champs, de Jean-François maître tabletier et Marie-Etiennette Devan. Il est baptisé le surlendemain. On ne sait rien de sa formation.
• 31 janvier 1761, Paris : Il quitte la chapelle du Saint-Nom-de-Jésus où il était chantre. Le certificat ne précise pas combien de temps il a servi dans cette église.
• Février 1767-Septembre 1767, Paris : Il occupe la fonction de chantre en l'église paroissiale Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle pendant 8 mois. Le curé de la paroisse précise dans le certificat qu'il s'y est comporté avec sagesse et édification.
• 23 juillet 1771, Paris : Il épouse, paroisse Saint-Nicolas-des-Champs, Jeanne RIMBAULT.
• Mars 1777-Mars 1779, Boissy-aux-Cailles [Seine-et-Marne]: Il est maître chantre et maître d'école en l'église paroissiale Saint-Martin de cette bourgade située à 70 kilomètres au sud de Paris. Encore une fois, le curé signale son bon comportement et semble vivement regretter son départ en écrivant "j'auroi désiré que la paroisse soit dans le cas de lui faire un sort plus heureux pour ne le pas quitter car il porte la douceur sur son visage, ce qu'il est effectivement."
• Avril 1779-16 juin 1779, Moulins [Allier]: Il quitte définitivement la région parisienne pour se rendre en Bourbonnais. C'est à la collégiale Notre-Dame qu'il est accueilli pour y exercer la fonction de chantre mais il ne reste que 2 mois et demi dans cette église.
• Juillet 1779-Juin 1791, Riom [Puy-de-Dôme] : Après son court séjour à Moulins il arrive en Auvergne en étant reçu chantre de la collégiale Saint-Amable. Dans ce chapitre, il rejoint le maître de musique Pierre PARRAT et le sous-chantre Jean-Pierre OLIVIER. Lorsque PARRAT décède en 1782, BRASSEUX se voit sans doute confié une première fois les enfants de chœur et assure l'intérim jusqu'en 1785 et la nomination de Pierre MALIDOR. C'est suite au départ de ce dernier en 1787 qu'il prend de nouveau en charge le groupe d'enfants composé en 1790 de Pierre DUCHEIX, Léger BOURZAY, Pierre GUYOT, Antoine VALEYRE et BINET. Le certificat délivré par la municipalité de Riom en 1793 précise que c'est son exactitude et son excellente conduite lui firent donner le soin et la surveillance des enfans de chœur avec lesquels il logeait. Ses revenus dans cette place consistaient "en blé et en argent et peuvent être évalués, y compris le logement et sans nulle exagération, à 120 livres".
• [1791], Riom : Il adresse une supplique individuelle au directoire du district de Riom précisant son temps de service dans différentes églises et détaillant ses revenus à Riom soit "27 livres 4 sols par mois, un logement qui peut être évalué à 40 livres par année pour vaquer aux fonctions de la maîtrise des enfants de chœur dudit chapitre [...] et la somme casuelle de 48 livres pour les fonctions diverses de la paroisse, toutes ces sommes réunies lui procuroient les moyens d'une honnête subsistance".
• [1791], Riom : Dans un courrier adressé au directoire du district et faisant le point sur la situation des musiciens des différentes églises de Riom, la municipalité de Riom se prononce favorable pour une pension de 300 livres pour BRASSEUX.
• 11 août 1797, Riom : Il est nommé surveillant à la prison dépôt de Riom où il semble assurer un rôle de concierge. Il poursuit dans le même temps son activité de chantre au service de l'église Notre-Dame du Marthuret devenue paroissiale.
• 4 août 1815, Riom : Il décède âgé de 77 ans, toujours chantre en l'église du Marthuret. De manière surprenante, l'acte de décès indique qu'il était "habitant de cette ville de Riom où il est né" ce qui est une erreur puisqu'il est né, de manière certaine, à Paris.
Mise à jour : 4 février 2023