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BRICOT, Jean François (1755-1820)
Date(s) : 1755-8-25 / 1820-2-16
Jean François BRICOT (1755-1820) est chantre de la paroisse Saint-Maclou de Pontoise [Val-d'Oise] de 1784 à 1793. Il reprend du service après la signature du Concordat. Il tient parallèlement une petite école, installée dans l'ancien presbytère de la paroisse Notre-Dame à partir de 1795.
• 25 août 1755 : Jean François BRICOT naît à Crouy [Crouy-en-Thelle, Oise] du mariage de Jean Bricot, marchand boutonnier, et de Marie Denin. Il est baptisé le lendemain.
• 23 décembre 1784, Pontoise [Val-d'Oise] : Jean François BRICOT, 29 ans, clerc de la paroisse de Lormaison, est reçu par le conseil de fabrique de la paroisse Saint-Maclou en la fonction de premier chantre et clerc, après avoir fourni un certificat de bonne vie et mœurs de son curé, à 400 livres par an, à compter du 1er janvier 1785, "avec la cléricature". Il devra se conformer en tous points à ce que lui dira Pierre CŒURÉ, qu'il remplace.
• 10 octobre 1785, Lormaison [Oise] : Jean François BRICOT, "clerc laïc" de la paroisse Saint-Maclou de Pontoise, épouse Marie Jeanne Félix Despeaux, fille majeure de défunt Anselme Despeaux, marchand éventailliste, et de Marie Madeleine Delaruelle.
• 29 août 1788, Pontoise : D'après le tableau des charges ordinaires de la fabrique, le sieur BRICOT, premier chantre de Saint-Maclou, touche 458 livres par an. L'augmentation de 50 livres accordée le 7 juillet 1787 a été suspendue.
• 1790, Pontoise : Il habite dans une maison à deux étages appartenant à Pierre Barré, bourgeois, rue des Balais. BRICOT, qualifié de chantre et maître d'école, loue le rez-de-chaussée qui comporte une cuisine, une boutique et une chambre "sur le derrière". Il vit avec sa femme, un garçon de 6 mois et une fille de 5 ans. Son loyer est évalué à 150 livres. Le premier étage est habité par Pierre Louis Hache, garde-moulin, et sa famille, le second occupé par deux veuves et une couturière.
• 20 avril 1791, Pontoise : Marie Élisabeth Bricot, fille de Jean François BRICOT, premier chantre de la paroisse Saint-Maclou, et de Jeanne Félix Despeaux, meurt à l'âge de 4 ans et 9 mois après avoir reçu l'extrême-onction.
• Février 1792, Pontoise : BRICOT, toujours chantre de Saint-Maclou, 37 ans, vit dans une maison appartenant à la fabrique de Saint-Maclou, en compagnie de sa femme âgée de 35 ans, d'un garçon de 2 ans et d'une fille en bas âge. L'autre occupant de la demeure est l'abbé Gabriel François Labarthe, vicaire de la paroisse.
• 29 juin 1792, Pontoise : Marie Anne Félicité, née la veille, fille du premier chantre Jean François BRICOT, est baptisée à Saint-Maclou. Elle a pour parrain Jean-Baptiste Athanase Petit, marchand taillandier, et pour marraine l'épouse de ce dernier.
• 9 janvier 1794, Pontoise : Jean François BRICOT, ex-chantre de Saint-Maclou, prête serment d'être fidèle à la Nation et de maintenir la liberté et l'égalité ou de mourir en les défendant, entre les mains du maire.
• 12 mars 1795, Pontoise : Le citoyen BRICOT, instituteur, demande le presbytère de Saint-Maclou pour y établir son école, ses élèves se trouvant pour la plupart dans ce quartier.
• 22 mars 1795, Pontoise : La municipalité arrête que le citoyen BRICOT et la citoyenne Maître tiendront leurs écoles primaires dans le presbytère de Notre-Dame, susceptible d'en accueillir deux.
• 1798-1799, Pontoise : Jean François BRICOT, instituteur, 42 ans, réside rue des Balais avec sa femme Marie Jeanne Félix Despeaux, 41 ans, et ses trois enfants, deux garçons de 8 et 4 ans et une fille de 6 ans. La famille peut loger des militaires et les cheminées de la maison sont en bon état.
• 8 octobre 1808, Pontoise : Jean François BRICOT, instituteur, 52 ans, déclare le décès de Marie Marguerite Geneviève DUBACQ, organiste de la paroisse Saint-Maclou et institutrice.
• 16 février 1820, Pontoise : Jean François BRICOT, instituteur et premier chantre de l'église paroissiale Saint-Maclou, s'éteint à son domicile, place du Petit Martroi, âgé de 66 ans. Il était marié à Marie Jeanne Félix Despeaux.
Mise à jour : 24 décembre 2017