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BRIFFOTEAU, Étienne (1750-1826)
État civil
NOM : BRIFFOTEAU     Prénom(s) : Étienne      Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : BRIFOTEAU
Date(s) : 1750-11-19   / 1826-2-3
Notes biographiques

Le parcours du Champenois Étienne BRIFFOTEAU n'est pas très commun. Certes, il conjugue d'abord, comme certains, son activité principale (marchand-fabricant) avec la tenue de l'orgue d'une paroisse rémoise, celle de Saint-Jacques mais il s'oriente dans les années 1780 vers la lutherie et le commerce d'instruments de musique.

• 19 novembre 1750, Reims : Étienne BRIFFOTEAU, fils de Pierre, sergier et Marie Jeanne Pétré, vient au monde. Il est baptisé le même jour paroisse Saint-Martin.

• 20 février 1776, Reims : Marchand fabricant et organiste de cette paroisse, se marie en l'église saint-Jacques avec Marie Marguerite Langlet, âgée de 19 ans. On ne sait pas depuis quand le jeune homme touche l'orgue paroissial ni où et par qui il a été formé.

• 1778-1780, Reims : Deux enfants sont baptisés paroisse Saint-Jacques. Il s'agit de Marie Marguerite (29 septembre 1778) puis de Jacques (27 janvier 1780, il sera inhumé en septembre 1781). Dans les deux actes, Étienne BRIFFOTEAU est présenté comme marchand fabricant et en 1780 comme organiste. Le parrain du jeune garçon est Jacques TURPIN, organiste de l’Église Métropolitaine. Ce parrainage répond peut-être à la question posée au sujet de l'apprentissage de BRIFFOTEAU?

• 19 novembre 1789, Reims [Marne] : BRIFFOTEAU, luthier, annonce dans le Journal de Champagne qu'il vend des instruments de musique. Il demeure rue des Tranchées "vis-à-vis Saint-Jacques".

• 31 décembre 1792, Reims [Marne] : "Le citoyen walther payera au citoyen BRIFFOTEAU la somme de 15 livres pour trois mois de ses apptems echus le 31 du present mois a Reims le 31 xbre 1792" lit-on dans les comptes de la fabrique Saint-Hilaire. Au dessous, "Bon pour 15 livres", signé Galloteau-Chappron, puis la signature de "Briffoteau organiste a St Jacques". Les appointements annuels s'élèvent donc à 90 livres mais sont-ils du même montant qu'en 1790?

• 1803, Reims : Il retrouve sa place d'organiste à la paroisse Saint-Jacques (Émile Bouchez, La paroisse de Saint-Jacques de Reims pendant la Révolution).

• 28 août 1816, Bezannes [Marne] : Leur fille Marie Marguerite, âgée de 38 ans, qui vivait en leur compagnie rue Porte-aux-Ferrons, convole avec Jean Remy Jouglet, 39 ans, natif de cette commune, ex-officier en demi-solde des carabiniers de Monsieur, chevalier de la Légion d'Honneur. BRIFFOTEAU est présenté comme luthier.

• 4 février 1826, Reims : Jean Rémy Jouglet, 49 ans, officier retraité, chevalier de la Légion d'Honneur, son gendre et Louis Aimable Joseph Flamand, 46 ans, artiste [musicien?], demeurant rue du parvis de Notre-Dame déclarent le décès survenu la veille à 6 heures du soir à son domicile du 2, rue aux Ferrons de Étienne BRIFFOTEAU, âgé de 75 ans, luthier, veuf Marie Marguerite Langlet.

Mise à jour : 12 janvier 2022

Sources
F-Ad51/ 1L 1361 ; F-Ad51/ 2E 534/ 101 ; F-Ad51/ 2E 534/ 500 ; F-Ad51/ 2E 534/ 80 ; F-Ad51/ 2E 534/ 81 ; F-Ad51/ E dépôt 9518 ; Journal de Champagne ; Émile Bouchez, La paroisse de Saint-Jacques de Reims pendant la révolution, 1907

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