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BRUNARD, Arnoult Brice (1731-1783)
État civil
NOM : BRUNARD     Prénom(s) : Arnoult Brice     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : BRUMARD
Date(s) : 1731-1-22   / 1783-6-9
Notes biographiques

Originaire de Sarcelles, non loin de Saint-Denis, Arnoult Brice BRUNARD devient Maître de psallette de Saint-Étienne-du-Mont avant de  s'installer à Nantes où il exerce la même fonction Collégiale Notre-Dame.

• 22 janvier 1731, Sarcelles [Val d'Oise] : Selon le site généalogique Geneanet qui a effectué les relevés de registres paroissiaux pour cette période, Arnoult Brice BRUNARD a été baptisé paroisse Saint-Pierre et Saint-Paul. Il est le fils de Brice Brunard charron et de Marie Françoise Porlier Pagnon. Son parrain est un Porlier Pagnon, sa marraine une Brunard.

• [1738-1748] : Rien n'a pour l'heure percé de la formation musicale d'Arnoult Brice BRUNARD. Les postes qu'il a occupés laissent envisager une formation au sein d'une psallette de poids.  L'hypothèse d'une formation à Saint-Denis peut être envisagée car Sarcelles n'est qu'à huit kilomètres ?...

• 10 mai 1744, Sarcelles : Arnoult Brice BRUNARD est présent lors de l'inhumation de son père mort prématurément. Il est le second enfant de la fratrie et semble endosser les responsabilités de chef de famille.

• Les informations concernant le parcours professionnel d'Arnoult Brice BRUNARD commencent vers 1753 à Paris, au sein d'une des plus grandes églises, celle de Saint-Étienne-du-Mont, où il devient Maître de psallette. L'importance de l'orgue orienterait vers un corps musical expérimenté. La suite de l'enquête Musefrem permettra sans nul doute d'apporter des informations complémentaires. Commence-t-il par y être chantre ?

• 1753-1769, Sarcelles et Goussainville [Val d'Oise] : Arnoult Brice BRUNARD assiste aux mariages de ses frères et sœurs. Les métiers exercés sont plutôt ceux de la terre, voire charron, boulanger, marchand de dentelle. Arnoult Brice est le seul à être musicien. Les registres ne manquent pas de citer son honorable fonction.

• 14 mai 1759, Paris : BRUNARD épouse à Saint-Étienne-du-Mont Reine Saint-Aubin, veuve d'un premier mariage avec Jean Jacques Langlois Dumesnil. Les informations livrées par le Fonds Andriveau sont complétées par les tables des notaires qui signalent un contrat de mariage établi le 5 du même mois, passé chez Maître Charles Marchand.

• 1760-1769, Sarcelles : Arnoult Brice BRUNARD, est également sollicité comme parrain de plusieurs neveux et nièces de la famille.

• 30 novembre 1765, Paris : Les registres capitulaires de Saint-Étienne-du-Mont rapportent une demande de BRUNARD, maître des enfants de chœur, qui souhaite renouveler les aubes usées des chantres et des enfants afin d'épargner les habits de chœur.

• 27 juin 1766, Paris : BRUNARD, maître des enfants de chœur est autorisé à acheter seize chemises soit quatre par enfant de chœur - il y avait par conséquent quatre enfants de chœur dans l'église.
• 8 décembre 1766: Les gages du sieur BRUNARD sont augmentés de 220 livres par an à partir du premier janvier pour nourriture et logement des enfants de chœur.

• 8 juillet 1767, Paris : BRUNARD, annonce que deux enfants de chœur ROCHEFORT et COUSIN "avoient entièrement perdu la voix", qu'en conséquence il convenait d'organiser un concours pour en recruter deux autres. Il rappelle que selon l'usage les enfants à leur sortie reçoivent 100 lt de gratification pour la totalité de leur temps de présence. Bien que ROCHEFORT et COUSIN ne soient restés respectivement que 5 ans et 4 ans, il souhaiterait les voir bénéficier de la totalité de leur gratification, ce que le chapitre accepte.

• 5 septembre 1773, Paris : BRUNARD "demande à ce que ses appointements qu'en qualité de premier chantre ou choriste luy soient augmentés". Il demande à être rémunéré comme les autres chantres. Le chapitre, probablement satisfait de ses services, lui accorde une augmentation de 192 à 220 livres par an.

*** BRUNARD pour une raison restant à déterminer s'installe à Nantes où il est reçu collégiale Notre-Dame.

• 1778, Nantes [Loire-Atlantique] : Selon Mellinet, BRUNARD fait exécuter à la collégiale Notre-Dame un Dies irae de sa composition. Lorsque Mellinet attribue pour l'occasion à BRUNARD le titre "Maître de musique" il semble bien que ce soit une interprétation de sa part car les registres ne le mentionnent pas comme tel.

• 23 septembre 1782, Nantes : Bernard BÉDOIT, chantre de la collégiale Notre-Dame fait baptiser son benjamin, Arnoult Bernard, et demande au maître de psallette BRUNARD d'être parrain. Ils sont musiciens au sein du même chœur.

• 9 juin 1783, Nantes :Arnoult Brice BRUNARD, maître de psallette, est inhumé en l'église Notre-Dame, une cérémonie célébrée par le chanoine Delagrange. Le registre rappelle que BRUNARD était originaire de Sarcelles, diocèse de Paris et qu'il était marié à Reine de Saint-Aubin. Aucune descendance ne peut actuellement lui être attribuée. Son successeur n'est autre que Bernard BÉDOIT.

Mise à jour : 19 mars 2021

Sources
C. Mellinet, De la musique à Nantes..., 1837 ; Centre Roland Mousnier ; F-AN/ LL 710 ; F-Ad44/ BMS Nantes, Notre-Dame ; F-Ad44/ BMS Nantes, St-Léonard ; F-Ad95/ BMS Gonesse, St-Pierre ; F-Ad95/ BMS Sarcelles, Goussainville ; F-Ad95/ BMS Sarcelles, St-Pierre ; F-Filae/ Fonds Andriveau ; Granges de Surgères, Les Artistes nantais... 1898.

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