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Pour citer Muséfrem
BUCHET, Henry (1719-1794)
Autre(s) forme(s) du nom : BUCHER
Henri
Date(s) : 1719-3-31 / 1794-10-17
Henry BUCHET a passé toute sa vie à Bourges, au service de la cathédrale Saint-Étienne ou de la collégiale Saint-Ursin, les deux principaux lieux de musique de la ville.
• 31 mars 1719, Sury-en-Vaux [Cher] : Henry BUCHET naît dans cette bourgade située à 50 km au nord-est de Bourges, dans le val de Loire. Il est le fils de Jacques Buchet, notaire et procureur, et de Françoise Gobin.
• 28 mars 1725, Bourges : Marie-Reine Renon a relevé la présence d'un enfant de chœur nommé Henry BUCHET à la cathédrale de Bourges, reçu le 28 mars 1725 à l'âge de 6 ans. Il serait donc né vers 1719, ce qui coïncide très bien avec le baptême de Sury. Il est, a-t-elle relevé, fils d'un notaire et procureur, ce qui confirme également la filiation retrouvée. Seul problème : elle le dit originaire de Bourges. Il s'agit sans doute d'une erreur.
• 16 avril 1736, Bourges : "BUCHER" et DERIGNY achètent deux violons pour 19 livres. C'est une des rares traces d'activité clairement musicale relative à Henry BUCHET. Il est alors âgé de 17 ans et vient probablement de sortir de la maîtrise.
• 1754, Bourges : Henry BUCHET devient chanoine semi-prébendé du chapitre Saint-Ursin. C'est ce qui est déclaré en octobre 1790 (il le reste en effet jusqu'en 1790). Dans quelle mesure cette fonction comporte-t-elle un rôle musical ou cantoral ?
• 2 juin 1776, Bourges : Le nom de BUCHET figure dans la liste des chanoines semi-prébendés de la collégiale Saint-Ursin établie à l'occasion du chapitre général. Il est également titulaire d'une vicairie. Il en est de même en décembre 1776 et mai 1777. C'est encore le cas en 1790.
• 12 janvier 1778, Bourges : BUCHET "chanoine semi-prébendé" officie avec RAIMOND, bénéficier de Saint-Ursin, lors d'une inhumation.
• 1790, Bourges : Henry BUCHET est chanoine semi-prébendé de la collégiale Saint-Ursin. Le chapitre déclare qu'il perçoit un revenu de 1 028 lt. Dans la déclaration des revenus de la collégiale Saint-Ursin de Bourges, la "grande communauté des vicaires" comprend 7 portions de 149 livres, dont une est destinée à Henry BUCHET. Les autres semi-prébendés de Saint-Ursin sont alors le maître de musique Claude ROUTY, Étienne PETIT, 60 ans, et Denis CANTIN, 42 ans.
• Une estimation détaillée de ses revenus est établie par le directoire de Bourges afin de fixer sa pension :
- "1° comme chanoine semi prébendé de l’église collégiale de St-Ursin : 587 lt
- 2° comme titulaire de la vicairie de St-Ursin : 149 lt
- 3° comme titulaire de la vicairie de St Jean de Boiteau à Neuvy deux Clochers : 97 lt, déduction faitte de 26 lt pour 52 messes et 6 lt pour 20e
- 4° d’une pension sur le clergé diocésain : 100 lt
- 5° comme ayant droit au loyer d’une maison canonialle : 95 lt, diminution faite du 20e
Total : 1 028 lt. Le traitement du réclamant doit être fixé à la somme de 1 014 lt, déduction faite de la moitié de l’excédent du minimum". Rien dans le détail de ces revenus ne traduit spécifiquement un rôle musical ni cantoral. Mais il participait probablement a minima au plain-chant.
• 4 mai 1791 : Il reçoit 125 livres du district.
• Juillet et octobre 1792 : Il touche 257 livres puis 250 livres pour chaque trimestre de pension.
• 17 octobre 1794, Bourges : Henry BUCHET, ex-prêtre, décède dans sa maison, à l'âge de 75 ans.
Mise à jour : 22 juin 2020