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Pour citer Muséfrem
BUFFARD, Auguste Théodore (1749-1791 ap.)
Autre(s) forme(s) du nom : BOUFFARD
BUFFART
BUFARD
Date(s) : 1749-2-17 / 1791 ap.
Selon son dossier conservé aux archives nationales, Auguste-Théodore BUFFARD aurait servi le chapitre Saint-Vincent de Chalon-sur-Saône pendant 35 ans, d'abord comme enfant de chœur puis comme chantre. L'enquête complémentaire a permis de préciser quelque peu son profil et ses origines familiales, mais la suite de son destin reste à découvrir...
• 17 février 1749, Chalon-sur-Saône : Auguste-Théodore BUFFARD est le premier enfant né du remariage de son père Jean-François Buffard, après le décès de sa première épouse, Philiberte Renaudin. Sa mère se nomme Claudine Mazoyer (nombreuses variantes sur ce patronyme). Ses parents tiennent l'auberge de la Coupe d'or. Son parrain est le fils d'un notaire et procureur de la ville, membre de la famille Mazoyer ; sa marraine est la fille d'un "conseiller correcteur à la chambre des comptes de Dolle".
Ce baptême correspond tout à fait à ce qui était attendu au vu de son âge déclaré en 1790-1791 : 42 ans .
• [Vers 1755], Chalon-sur-Saône : Selon son dossier de carrière, BUFFARD est reçu enfant de chœur du chapitre de la cathédrale Saint-Vincent en ou vers 1755. Il entre donc au service de cette église vers l'âge de 7 ans, ce qui est l'âge le plus généralement observé.
• [Vers 1765], Chalon-sur-Saône : Sans doute sort-il de la maîtrise au bout de dix ans. Il semble avoir été engagé sur le champ comme chantre par le chapitre, sans interruption perceptible dans son dossier de carrière. La perte des registres capitulaires interdit de préciser davantage ce point (comme d'ailleurs le précédent).
• 3 février 1789, Chalon-sur-Saône : Auguste-Théodore BUFFARD, clerc habitué de la cathédrale, assiste aux noces de sa demi-sœur Louise, avec un veuf, Jean-Claude Forestier, tabletier. La mariée est fille de la première épouse de leur père, Philiberte Renaudin, laquelle était décédée le 1er mai 1747. Il s'agit donc pour elle d'un mariage tardif. Auguste-Théodore signe "Buffard" avec aisance, un petit paraphe partant du d final.
• 1790, Chalon-sur-Saône : BUFFARD est chantre du chapitre Saint-Vincent de Chalon, aux gages de 800 livres par an. Il a été attaché au service de la cathédrale pendant 35 ans, en comptant son temps d'enfant de chœur. Lors de ses démarches pour obtenir des secours, il fait référence à son ancienneté et "réclame l'indemnité qui lui est due pour des travaux aussi longs et qui ont épuisé sa santé". Le maître de musique de la cathédrale est alors le prêtre BOURÉ. Parmi les autres habitués clercs de la cathédrale, ont été repérés René RENAUD, Jean-Baptiste DESCOMBES, Pierre FAUCONNET…
• 27 juillet 1791 : Le directoire du département de Saône-et-Loire envoie au comité ecclésiastique un tableau récapitulatif de l'état des ecclésiastiques et laïcs attachés au chapitre Saint-Vincent de Chalon. BUFFARD est cité en tête des listes des pétitionnaires chalonnais établies par les administrations locales, avant FAUCONNET, RENAUD et DECOMBES, habitués, puis les enfants de chœur, puis Charles KOLB l'organiste, Bornier le bâtonnier et Dupont le suisse. Aucun autre nom n'est donné dans ce tableau.
Le directoire du district de Chalon est d'avis d'accorder à BUFFARD une pension de 600 livres. Le directoire du département est du même avis.
Après quoi sa trace se perd...
Mise à jour : 13 avril 2021