BUFFARD, François (ca 1776-1787 ap.)

Le jeune François BUFFARD est brièvement enfant de chœur de la collégiale Saint-Andoche de Saulieu, dans le diocèse d'Autun, quelques années avant la Révolution.

• [1776] : Selon l'âge ("8 ans") indiqué lors de sa réception à la maîtrise de Saint-Andoche, François BUFFARD serait né en 1776, sans doute à Saulieu ou tout près.

• 19 novembre 1784, Saulieu : Le chapitre de la collégiale Saint-Andoche fait le constat désolant "que depuis plusieurs années les enfants de chœur étoient malgré les représentations faites au sieur Maître de musique sans éducation ni chrétienne ni décente, ne scachant presque pas lire, sans musique et tenus très malproprement". Plutôt que de prendre des mesures contre leur maître, Amable-Joseph HOUZÉ, les chanoines organisent une réforme de la maîtrise en externalisant l'entretien matériel des enfants.
• 29 novembre 1784 : Trois nouveaux enfants sont recrutés, Antoine BAILLY, François BUFFARD et François RENAUD. Ils demeureront chez leurs parents d’où ils viendront à tous les offices. Leur service est prévu pour durer 9 ans. Un seul ancien enfant de chœur est conservé, Louis CHATELIN.

• 6 juillet 1785 : Les quatre enfants de chœur de la collégiale Saint-Andoche sont alors BAILLY, BUFFARD, MOROT et RENAUD. Leurs parents, le chantre de la paroisse Saint-Saturnin Jean RENAUD, "le sieur Buffard", "la veuve Morot" et "Madame Balley" reçoivent chacun 25 livres "pour un semestre des gages de son fils par avance".
Leur maître de musique est toujours alors Amable-Joseph HOUZÉ, mais dès la fin de l'année 1785, il est remplacé par Lazare PÉTOT.

• 6 juillet 1787 : Autour de Lazare PÉTOT, maître de musique de la collégiale, on aperçoit dans les comptes capitulaires les deux habitués qui sont maintenant Philippe CHATELIN et Georges-Étienne LAFOSSE, et quatre enfants de chœur qui sont Nicolas-Lazare PÉTOT (le fils du maître), François RENAUD, Antoine RIOLLET et François BUFFARD.
• 21 août 1787, Saulieu : Lazare PÉTOT, le maître de musique, explique aux chanoines que le petit "BRISSARD" [en fait : très probablement François BUFFARD], dit DIJOYE, "navoit pas la voix juste et favorable pour la musique". Pour le remplacer, les chanoines choisissent Louis-François ROY.

Des quatre garçons de 1785, seul François RENAUD sera encore enfant de chœur en 1790. L'enquête reste à mener pour connaître le devenir des autres...

Mise à jour : 27 décembre 2018