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CHEUTIN, Pierre (ca 1723-1792 ap. fl.)
Date(s) : 1723 ca / 1792 ap.
En 1790, Pierre CHEUTIN, dont le parcours, les origines et le destin restent entourés de mystère, sert la paroisse Saint-Étienne de Reims, en Champagne, comme second chantre.
• [1727] : Pierre CHEUTIN vient au monde.
• [1740] : Il commence à servir l’Église, sans doute comme enfant de chœur, dans un établissement inconnu.
• 1790 : Il sert comme "deuxième chantre" la paroisse Saint-Étienne. Selon les archives ultérieures, il occupait également une fonction - qui nous est encore inconnue - à Saint-Patrice, c'est-à-dire probablement en la chapelle Saint-Patrice située au cœur de l'Université rémoise. Nous ne connaissons pas le nom du premier chantre de la paroisse.
• 10 février 1791, Reims [Marne] : Il rédige une supplique individuelle dans laquelle il précise "qu'à l'âge de 63 ans il se trouve privé de la seule rente que lui assuroit sa place [de second chantre] qu'il avoit obtenu comme une espèce de retraite puisqu'il sert l'église depuis plus de 50 années et que ses émoluments et sa place consistoient savoir : En fixe la somme de 102 livres. Logement 60 livres. A St Patrice pour fixe 36 livres. En fondation 12 livres.Que l'église Saint-Étienne étant du nombre de celles supprimées il perd sa place, se trouve a 63 ans exposé a ne plus pouvoir prétendre a aucun remplacement".
• 1792, Reims, : Il obtient le paiement de la "gratification" qui lui est due (depuis la délibération du bureau de l'administration de la paroisse Notre-Dame) d'un montant de 102 livres pour l'année. Cette somme est versée au "deuxième chantre" de la ci-devant église paroissiale, de trois mois en trois mois. L'un des ordres de paiement (pour 25 livres 10 sols) daté du 30 juin le mentionne aussi en qualité de "clerc chantre" de la paroisse.
Il n'est pas facile d'établir avec certitude l'identité de Pierre CHEUTIN. Les sites généalogiques livrent peu d'informations. On trouve toutefois à la date du 16 mars 1784, un mariage célébré paroisse Saint-Étienne, de Martin Augustin Cheutin, fils mineur de Pierre Cheutin et de Marie Louise Clicot, de droit et de fait de cette paroisse; un frère de l'époux signe prénommé François. Les trois signent dont "Cheutin". Martin Augustin, âgé de 34 ans, se remarie à Reims le 7 janvier 1797, ses deux parents sont décédés. Il est natif de la commune de Buzancy dans l'Aisne [soit en 1763]. Les registres paroissiaux antérieurs à 1780 n'existent plus. Le mariage et le décès de Pierre Cheutin n'ont pas été retrouvés. Le 26 août 1794, Marie Louise Cliquot meurt à l'hospice d'humanité âgée de 60 ans. Son époux est toujours vivant mais on ne précise pas sa profession.
Mise à jour : 10 janvier 2022