CHINOURS, Jean (ca 1724-1792 ap.)

La carrière de chanteur de Jean CHINOURS est longue mais peu documentée. La date de naissance reste un peu hypothétique, de même que celle de son entrée dans le chœur de la cathédrale de Périgueux (à chaque fois à environ 10 ans près !). Sa formation n’est pas connue. A partir de 1790, on le suit beaucoup mieux par les pensions demandées et/ou obtenues pendant plus de deux ans. Agé et chargé d’une nombreuse famille, il reçoit une pension à vie de 200 livres en décembre 1791.

• [vers 1713 ou 1724] : L’année de naissance de Jean CHINOURS n’est pas aisée à déterminer. Dans le tableau dressé par le directoire du département de la Dordogne le 16 février 1791, il est dit avoir 67 ans. Mais 10 mois plus tard, le même directoire lui donne 78 ans. On peut (peut-être ?) choisir la 1^ère version plus réaliste.
 
• [1744], Périgueux : Il est reçu chantre à la cathédrale Saint-Front. Le maître de musique n’est pas connu pour le moment.

• 1^er août 1779, Périgueux : Jean CHINOURS est parrain d’une petite Marie, fille née de parents inconnus et baptisée à la paroisse Saint-Front de Périgueux. Il est dit "bourgeois de la présente ville" et signe "Chinours parain".

• 31 mai 1786, Périgueux  : Dans un compte du chapitre de Saint-Front de Périgueux, il est dit avoir reçu 200 livres.

• 1790, Périgueux : Jean CHINOURS est toujours chantre (dit aussi choriste habitué) à la cathédrale Saint-Front. À cette date, la musique de Saint-Front est dirigée par Joseph LEMOINE. Elle comprend BARDON, JAUBART, EYMARD, GASPARD, RIBOULET, LATOUR, CHARRIERE, ainsi que l'organiste Françoise JAUBART.
 
• 31 décembre [1790] : Le directoire du district de Périgueux examine le mémoire du sieur CHINOURS, [musicien] habitué de la cathédrale de Périgueux, dans lequel il réclame le paiement du mois de décembre 1790 de ses appointements.

• 16 février 1791 : Le directoire du département de la Dordogne propose pour Jean CHINOURS une pension de 200 livres. Un mois plus tôt, le district de Périgueux proposait 300 livres. Il est dit âgé de 67 ans et est en service depuis 1744. Son traitement est de 250 livres dont 200 de fixe. Il est dit vieux, infirme et chargé d’une nombreuse famille.

• février-juillet 1791 ; CHINOURS reçoit trois acomptes de 50 livres.

• 21 décembre 1791 : Une pension de retraite de 200 livres lui est accordée jusqu’à sa mort. Il reçoit 50 livres pour solde de sa pension de 1791 puisqu’il a déjà reçu 150 livres en trois acomptes.
 
• 1792 : Il reçoit 4 quartiers de 50 livres soit 200 livres comme en 1791.

Les recherches n'ont pas pu, pour le moment, en savoir plus sur la vie de Jean CHINOURS.

                                                                                                                                 Mise à jour : mars 2018