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CHRÉTIEN, Gilles Louis (1754-1811)
Date(s) : 1754-2-5 / 1811-3-4
Fils d'un musicien du roi, Gilles Louis CHRÉTIEN marche sur les traces de son père en devenant violoncelle de la Musique du roi en 1783. En 1792, il quitte Versailles pour Paris, tirant profit d'un instrument de son invention, le physionotrace, qui permet de tracer des portraits fidèles. Il enseigne probablement la musique et, peu après son décès, paraît un ouvrage théorique sur la musique, publié par sa veuve, professeur de piano.
• 5 février 1754, Versailles : Naissance et baptême en la paroisse Saint-Louis de Gilles Louis CHRÉTIEN, fils de Jean-Baptiste CHRÉTIEN, ordinaire de la musique du roi (violon), et de Marie Julienne Questier son épouse. Il a un frère jumeau, prénommé Jean Louis. Son père, mort en 1760, fut un compositeur actif, auteur notamment de l'opéra comique Les précautions inutiles (1760).
• 1er décembre 1760, Versailles : Louis Gilles CHRÉTIEN obtient (à six ans et demi !) la charge de l'un des Vingt-quatre violons de la Chambre du roi que détenait son père. Il en profite fort peu, puisque ces charges sont supprimées par l'édit d'août 1761. L'âge du nouveau titulaire indique du reste clairement qu'il s'agit d'une sinécure.
• 1783-1792, Versailles puis Paris : Gilles Louis CHRÉTIEN est violoncelle à la Musique du roi. En 1790, son traitement est de 2 000 livres.
• [vers 1785], Versailles : Gilles Louis CHRÉTIEN invente le physionotrace, procédé mécanique pour la réalisation de portraits de profil ou de trois-quarts.
• 1788, Versailles : Il s'associe au peintre Edme Quenedey pour exploiter son invention. Quenedey reçoit les clients dans sa boutique parisienne et manipule le physionotrace, exécutant les grands traits. Il réduit et parachève les dessins qu'il adresse à Versailles à Gilles Louis CHRÉTIEN qui grave les portraits.
• 1792-1798, Paris : Brouillé avec Quenedey, Gilles Louis CHRÉTIEN s'associe à Jean-Baptiste Fouquet, peintre miniaturiste, pour la réalisation de portraits au moyen du physionotrace.
• 24 juin 1792, Paris : Gilles Louis CHRÉTIEN, ordinaire de la musique du roi, demeurant à Paris, cloître Saint-Honoré, paroisse Saint-Augustin, s'unit par contrat de mariage à Agathe Louise Peloux, fille de feu Pierre André Peloux de Clairfontaine, ancien secrétaire du département de Provence, membre de l’Académie des Belles-Lettres de Marseille et interprète du roi au département des Affaires étrangères, et de d'Agathe Françoise Fournier. Elle réside rue du Roule, paroisse Saint-Germain-l’Auxerrois. Il apporte une rente de 125 livres au principal de 2 500 livres assignée sur les revenus de l’État, provenant de la succession de son père, et la somme de 4 500 livres en objets mobiliers suivant estimation à l’amiable, provenant de ses gains et épargnes. La future se marie avec une somme de 4 000 livres en assignats donnée par la veuve Renaudet, bourgeois de Paris (qui semble être une parente), et une autre de 3 000 livres à laquelle monte son trousseau d’épouse, en meubles et bijoux à son usage, provenant de présents faits manuellement par plusieurs de ses parents.
• 14 juillet 1792, Paris : L'union est célébrée en l'église paroissiale Saint-Augustin.
• 4 mars 1811, Paris : Gilles Louis CHRÉTIEN décède à son domicile, rue Saint-Honoré, n°152.
• 1811, Paris : Sa veuve, professeur de piano, fait paraître le livre qu'il venait de terminer, La Musique considérée comme science naturelle, certaine, et comme art, ou Grammaire et dictionnaire musical, fruit de trente ans de travaux.
Mise à jour : 26 décembre 2020