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COURCIER, Claude Louis (1772-1845)
État civil
NOM : COURCIER     Prénom(s) : Claude Louis     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : COURSIER
Date(s) : 1772-10-8   / 1845-2-4 
Notes biographiques

Musicien, professeur de musique, Claude-Louis COURCIER a effectué une longue carrière, entièrement à Besançon, au cours de laquelle on ne discerne pas de lien particulier avec l'Église. Néanmoins les milieux musicaux s'interpénètrent, et on aperçoit par exemple l'ancien serpent de la cathédrale témoin au mariage de l'un des fils Courcier, devenu lui aussi musicien, en 1821.

• 8 octobre 1772, Besançon [Doubs] : Claude-Louis COURCIER, fils de Philippe Courcier et de Marie-Joseph Landry son épouse, naît le 8, paroisse Sainte-Madeleine, et est baptisé le 9 octobre 1772. L'acte n'indique aucun métier. Parrain et marraine savent signer.

• [1779-1789 environ] : Où Claude-Louis COURCIER est-il formé à la musique ? Aurait-il été enfant de chœur dans l'une des maîtrises bisontines ?

• 13 janvier 1791, Besançon : Le vicaire de Sainte-Madeleine conjoint en mariage deux de ses jeunes paroissiens, tous deux âgés de 18 ans, Thérèse Petetin et Claude-Louis COURCIER, dont les parents sont présents et consentants. Le marié signe en toutes lettres, sans capitales "claude louis courcier". Aucun métier ni état n'est indiqué. On peut toutefois penser que le jeune homme gagne déjà sa vie en tant que musicien, comme ce sera le cas à la fin de la même année lors du baptême de sa première fille.
• 20 décembre 1791 : Toujours à Sainte-Madeleine, naît et le même jour reçoit le baptême Josephte-Louise, fille de Claude-Louis COURCIER, musicien, et de Thérèse Petetin son épouse. Son parrain est Joseph Petetin, "son ayeul maternel", sa marraine est Louise Carin, épouse de Jean-Claude Nicolas, dont rien n'est dit. Tout le monde sait signer.

• De 1793 à 1805, Besançon : Thérèse Petetin donne le jour à six autres enfants. La famille demeure d'abord, en 1793, rue de Battant, puis rue de la Confédération, puis à partir de la naissance de fin 1796, rue d'Arenne. Le père est systématiquement dit "musicien", tout court, sans jamais plus de précision, sauf bien entendu pour l'acte du 3 floréal III (22 avril 1795) où il s'est brièvement engagé dans l'armée. Les témoins permettent d'apercevoir le milieu fréquenté : fille d'un boucher, chamoiseur, épouse d'un postillon, perruquiers, chef de cuisine, libraire… Mais à deux occasions, Claude-Louis COURCIER est aussi accompagné de collègues musiciens : le 7 février 1793, François-Xavier WALDHAUSER, 22 ans, musicien au 2ème régiment d'artillerie de Besançon, originaire de Strasbourg ; le 10 brumaire an VII (31 octobre 1798), Jean MARCHALY, musicien et Charles-Simone Vaillant, épouse de Jean-Marie GANDON, aussi musicien.

• 3 floréal III (22 avril 1795), Besançon : La naissance de Jeanne-Marie, son troisième enfant, est déclarée par Pierrette Filanchère, "accoucheuse en cette ville, pour absence du père". En effet, à cette date, Claude-Louis COURCIER, "natif de Besançon, y demeurant rue de la Confédération", est musicien au 4ème Bataillon de Saône-et-Loire, actuellement au Luxembourg.
Son engagement militaire est de courte durée puisque le 12 frimaire an V (2 décembre 1796), il est présent à Besançon pour déclarer son quatrième enfant, qu'il a entre temps procréé neuf mois plus tôt... La famille habite alors "rue d'Arenne". Toutefois, tout bref qu'il ait été, cet engagement est le signe d'une adhésion aux idées de la Révolution et d'un soutien aux nouveaux régimes.

• 8 mars 1815, Besançon : Joseph-François-Louis BERGER, ici dit "musicien" (mais connu comme organiste), âgé de 65 ans, et Claude-Louis COURCIER, "musicien", 42 ans, sont tous deux témoins du remariage de Pierre LAPRET, professeur de musique, 40 ans, avec une Grenobloise d'origine (comme BERGER lui-même) nommée Louise-Reine Barbassat, âgée de 30 ans.

• 29 mai 1816, Besançon : Claude-Louis COURCIER, musicien âgé de 44 ans, est  l'un des témoins du mariage endogamique entre Georges-Daniel Arnaud, imprimeur à Besançon mais fils de Philippe ARNAUD, professeur de musique décédé, et Marguerite-Bernardine Lapret, fille de Pierre LAPRET, professeur de musique.

• 8 mai 1821, Besançon : Lorsque son fils Jean-Denis-Xavier COURCIER, professeur de musique de 28 ans, se marie avec Jeanne-Baptiste Martin, 19 ans, fille d'un négociant, Claude-Louis COURCIER est dit "professeur de musique et négociant", ce qui signifie probablement qu'en plus des leçons qu'il dispense, il tient [avec son épouse ?] une boutique de musique et d'instruments. Quinze ans plus tard, leur fils – le marié de 1821 – sera recensé comme marchand d'instruments. L'ancien serpent de la cathédrale, Didier HUMBLOT, lui aussi qualifié de "professeur de musique", âgé de 70 ans, est l'un des témoins.

• 4 février 1845, Besançon : On enregistre le décès, survenu le même jour à son domicile 64, Grande Rue, de Claude-Louis COURCIER, rentier, veuf de Thérèse Petetin. La déclaration est effectuée par un négociant de 34 ans et un avoué de 35 ans, qui se disent amis du défunt.

Mise à jour : 17 juillet 2021

Sources
F-Ad25/ L 396 ; F-Am Besançon/ BMS Besançon, Ste-Madeleine ; F-Am Besançon/ NMD Besançon

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