CULLIER, Jean Noël (ca 1748-1829)

Natif des Ardennes, Jean Noël CULLIER est repéré dès 1774 comme maître d'école et sans doute chantre dans une petite paroisse viticole champenoise, dans la "grande montagne de Reims". Deux ans plus tard, il est reçu comme chantre de la paroisse Saint-André de la ville de Reims, situé faubourg de Cérès qui bord la ville au Nord. Tout en continuant ses fonctions d'enseignements, il y reste en place jusqu'à cessation du culte en 1793. Son fils Nicolas exerce comme enfant de chœur dans la même paroisse.

• [décembre 1748], Gomont, près de Rethel [Ardennes] : Jean Noël CULLIER, fils de Nicolas et [?] Varlet, vient au monde. Les registres paroissiaux n'existent plus.

• Il épouse, sans doute vers l'âge de 25 ans, aux alentours de 1773, Marie Nicole Lobreau, native également de Gomont. L'acte de mariage a disparu.

• 1774-1776, Trois-Puits, au sud de Reims [Marne] : Il est en poste comme recteur d'école. On relève sa signature dans le registre pour la première fois le 12 septembre 1774, il est le parrain d'un fils de vigneron et pour la dernière fois, le 21 juin 1776, au bas d'un acte de sépulture. Le 17 mai 1775, leur fils Nicolas est baptisé dans l'église paroissiale. Il semble très probable que CULLIER exerce déjà des fonctions cantorales dans le cadre de l'office paroissial.

• 15 septembre 1776, Reims [Marne] : "[...] Jean Noël Cuillier[sic] maitre d'ecole de trois puits, apres examen fait de ses moeurs et de sa capacité s'est presenté pour remplir la place de feu Nicolas Camus, lesdits paroissiens l'ont reçu d'une voix unanime aux memes conditions et charges que ledit Camus et cela pour autant de tems que les paroissiens seront contens de ses services et qu'en cas que ses services ne soient point agreables, les paroissiens l'avertiront trois mois auparavant comme ledit Cuillier ne poura quitter qu'en avertissant les paroissiens aussi trois mois auparavant ledit Cuiller sera logé gratuitement dans la maison qu'occupoit ledit Camus, telle qu'elle se comporte et aura chaque année pour ses gages la somme de cent vingt livres qui luy sera payée par la fabrique, en outre il luy sera payé pour l'eau benite douze sols par chaque menage des laboureurs et des marchands, huit sols pour les menages de rang mediocre et six sols pour les plus pauvres, le tout conclu et arreté les jour, moiis et an susdits. L'assemblée a aussi autorisé monsieur jean baptiste Clement receveur a faire faire une soutane neuve pour le nouveau maitre d'ecole attendu que la soutane du défunt est si mauvaise qu'elle est hors d'etat de servir". En bas de l'acte figure la signature de "jean noël Cullier".

• 24 septembre 1779, Reims : Leur fille Jeanne Antoinette est baptisée paroisse Saint-André (elle est inhumée en octobre 1780).

• 1780-1785, Reims : Ses gages annuels passent à 124 livres dans les comptes de fabrique conservés. Il est présenté comme "clerc chantre", et maître d'école [1781]

• 1790, Reims : Il est toujours "clerc chantre" de la paroisse Saint-André et il chante au lutrin aux côtés du sous-chantre Nicolas Hubert BIGOT.

• 1792, Reims : Il est toujours mentionné dans le compte de fabrique de la paroisse constitutionnelle et perçoit 250 livres comme premier chantre et maître d'école.

• 26 mars 1829, Reims : Joseph Remy Gayet, 53 ans, propriétaire, 8 parvis Notre-Dame et Jean-Baptiste Robinet, 35 ans, semonceur, n°75 parvis Notre-Dame déclarent le décès survenu la veille à 4 heures du soir dans sa demeure du 2, rue du Levant de Jean Noël CULLIER, âgé de 80 ans et 4 mois, natif de Gaumont [Ardennes], ancien cultivateur, fils de défunts Nicolas et [?] Varlet, veuf de Jeanne Nicole Lobreau.

Mise à jour : 5 janvier 2022