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Pour citer Muséfrem
DAUVERGNE, Gaspard (1726-1800)
Autre(s) forme(s) du nom : D'AUVERGNE
Date(s) : 1726-11-28 / 1800-7-1
En 1790, Gaspard DAUVERGNE est maître d'école et chantre d'une petite paroisse rurale du Charolais. Il présente l'originalité d'avoir été antérieurement militaire, et ce durant de longues années, puisqu'il est revenu au pays avec le statut d'invalide.
• 28 novembre 1726, Paray-le-Monial [Saône-et-Loire] : C'est dans cette petite ville où son père, lui aussi prénommé Gaspard, est "maître arquebusier" que Gaspard DAUVERGNE voit le jour. Sa mère se nomme Barbe Dagauneaud / Dagonneau. Son parrain ("bourgeois") et sa marraine savent signer.
• [À des dates qui restent à préciser], Gaspard DAUVERGNE mène une carrière militaire qui lui vaut au bout de longues années le statut d'invalide. Il revient alors au pays natal.
• 12 janvier 1773, Paray-le-Monial : Gaspard DAUVERGNE a le statut d'invalide lorsqu'il épouse une veuve nommée Claudine Rué. L'acte mentionne "la rendue de mr le curé de Poisson en date du 5" (c'est-à-dire l'attestation selon laquelle le curé de la paroisse de Poisson a bien publié les bans et n'a été saisi d'aucune opposition), ce qui laisse supposer que le marié demeure alors à Poisson, village situé à moins de 10 km au sud de Paray. Les registres paroissiaux ne livrent rien de particulier à son sujet (pas de trace de présence aux sépultures en particulier).
• 24 novembre 1779, La Motte-Saint-Jean [Saône-et-Loire] : Dans ce village situé tout près de Digoin, à 15 km à l'ouest de Paray-le-Monial, est baptisé Gaspard, né le 21 du même mois, fils de Marc Rué, propriétaire au village du Château, et de Marguerite Marion son épouse. Le parrain est Gaspard DAUVERGNE, "invalide demeurant à Marcilly, oncle de l'enfant". La marraine est une tante par alliance de l'enfant. Le parrain est seul à savoir signer.
Pas plus que ceux de Poisson précédemment, les registres de Marcilly n'ont livré traces d'un investissement de Gaspard DAUVERGNE au service de la paroisse (qu'il s'agisse de Marcilly-la-Gueurce, plus vraisemblable car plus proche, ou de Marcilly-lès-Buxy, plus éloigné).
• 21 février 1786, La Motte-Saint-Jean : C'est à cette date qu'apparaît ce qui semble être la première signature de Gaspard DAUVERGNE, en dehors de celle de 1779, en bas d'un acte de mariage, dans le registre paroissial de La Motte-Saint-Jean. Toutefois, il n'est pas certain qu'il soit présent ici ès qualité (de chantre ou de maître d'école). La mariée, en effet, Françoise Rué, est vraisemblablement une parente de son épouse. Quelques mois plus tard, en revanche, les choses sont nettes : le 29 décembre 1786, c'est en tant que "maître d’école" de la paroisse que Gaspard DAUVERGNE assiste et signe à une sépulture. Et qui dit maître d'école, dit chantre paroissial.
• Il en va régulièrement ainsi les années suivantes, en 1790, et au moins jusqu'à la fin de 1792. À La Motte-Saint-Jean, Gaspard DAUVERGNE est régulièrement qualifié de maître d'école, mais aussi plusieurs fois de chantre. Remarquons qu'il est aussi parfois dit "invalide" (10 février 1787, 5 octobre 1792) ou "ancien militaire" (le 30 novembre 1787).
• 24 ventôse an V (14 mars 1797), La Motte-Saint-Jean : Lorsque l'on enregistre le décès, survenu la veille, de Claudine Rué, âgée de 77 ans, femme de Gaspard DAUVERGNE, ni le statut ni la fonction du veuf ne sont indiqués.
• Après son veuvage, Gaspard DAUVERGNE quitte La Motte-Saint-Jean et revient vivre à Paray. Il termine ses jours à l'hospice.
• 12 messidor an VIII (1er juillet 1800), Paray-le-Monial : À cinq heures du matin, à l'hospice, meurt Gaspard DAUVERGNE, "ancien militaire, âgé de 72 ans, né à Paray, demeurant au dit Paray".
Mise à jour : 17 avril 2021