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DE NOUAL, Vincent (1744-1798)
État civil
NOM : DE NOUAL     Prénom(s) : Vincent     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : DENOUAL
Date(s) : 1744   / 1798-12-22 
Notes biographiques

Archiprêtre de la cathédrale de Vannes [Morbihan], et donc également chantre, Vincent DE NOUAL, est l'un de ces clercs qui refusent résolument le nouveau cours des choses en 1790. Il terminera sa vie, après avoir connu une carrière locale - comme nombre de ses confrères -, bien loin de la Bretagne, en Guyane.

• 1744, Sérent [Morbihan] : Vincent DE NOUAL naît dans le foyer de Gilles de Noual, laboureur, et Mathurine Lally.

• 10 avril 1767, Vannes [Morbihan]: Choriste de la cathédrale, les chanoines lui confient la première sous-chantrerie, c'est à dire l'une des "place fondées" de choriste au sein du bas chœur.

• 14 avril 1769 : Devenu archiprêtre - en réalité choriste -, il est remplacé par Jean Joseph PARRE. Il figure bien en cette qualité dans les comptes du bas-chœur de la cathédrale conservés à partir du 3 décembre 1784.
• 25 avril 1769 : Il est ordonné prêtre dans l'église du séminaire par Charles Jean de Bertin, évêque de Vannes.

• 17 novembre 1786 : Il est entendu par le chapitre dans le cadre d'une affaire opposant Claude HERMANT DE SAINT-BENOIST, le maître de musique, à l'archiprêtre Jacques-Adrien LAUNAY.

• 11 avril 1788 : Les chanoines lui accordent une gratification de 36 livres pour un surcroît de travail "pendant toute la quinzaine de paques" et parce qu'il porte "depuis longtems le poids du chœur".
• 18 avril 1788 : Le chapitre décide de la pourvoir de la chapellenie de Sainte-Catherine desservie dans la cathédrale. 
• septembre 1789 : DE NOUAL figure sur les quittances du bas-chœur pour le troisième quartier de l'année.

1790, Vannes [Morbihan] : Le chapitre déclare qu'il gagne près de 800 livres par an en qualité d'archiprêtre.

• 15 décembre 1797, Guégon [Morbihan] : Insermenté, caché, il est arrêté par la brigade de gendarmerie de Josselin. Condamné à la déportation le 25 décembre 1797, il est envoyé à Rochefort le 3 janvier suivant. En fuite depuis 1791, il avait quitté Vannes pour se réfugier à Lizio ou chez son oncle Vincent Denoual, recteur de Guéhenno, avant de vivre une première période de captivité.
• 22 décembre 1798, Sinnamary [Guyane] : Vincent DE NOUAL meurt des suite d'une épidémie à l'hospice.

Mise à jour : 17 juillet 2020.

Sources
André Moisan, Mille prêtres du Morbihan face à la Révolution (1789-1802) ; F-Ad56/ 47 G 7 ; F-Ad56/ 59 G 17 ; F-Ad56/ 81 G 11 ; F-Ad56/ 81 G 12 ; F-Ad56/ L 1492

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