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DEHEYNE, Jean-Baptiste Joseph (1747-1833)

DEHEYNE, Jean-Baptiste Joseph (1747-1833)

État civil
NOM : DEHEYNE     Prénom(s) : Jean-Baptiste Joseph     Sexe : M
Date(s) : 1747-10-31   / 1833-1-5 
Notes biographiques

Jean-Baptiste Joseph DEHEYNE est marchand de coton à Lille avant la Révolution. Dans sa jeunesse, il a été formé à la maîtrise de la collégiale Saint-Pierre, puis de 1767 à 1790, il y chante la basse-taille. Il poursuit son activité professionnelle jusqu'à son décès au décès de la monarchie de Juillet.

• 31 octobre 1747, Lille : Jean-Baptiste Joseph DEHEYNE, fils de Louis François Joseph Deheÿne, maître bourgeteur et de Catherine Angélique Hennion, vient au monde et il est baptisé le même jour paroisse Saint-Maurice. Le père signe.
 
• [1759-vers 1767], Lille : Il est est au service de la collégiale Saint-Pierre  comme "jeune clerc" c'est-à-dire enfant de chœur.
 
• [1767], Lille : DEHEYNE est reçu basse taille "tant pour la psalmodie que pour la musique" de la collégiale Saint-Pierre .

• 3 mai 1768, Lille : "Marchand grossier", il se marie en l'église paroissiale Saint-André avec Catherine Marie Joseph Destrain, fille d'un marchand de charbon.

• 19 août 1769, Lille : Le couple a au moins six enfants. Louis François Joseph (19 août 1769), baptisé paroisse Saint-Étienne, Catherine Désirée Sophie (21 avril 1772) et Louise Pélagie Victoire (2 mars 1774) baptisées paroisse Saint-André, Elisabeth Antoinette Joseph (1er janvier 1776) dont le parrain est maître Antoine Philippe Joseph CRUCQ, Charlotte Aimée Joseph (23 mars 1778) et Jean-Baptiste Joseph (1er novembre 1779), baptisés paroisse Saint-Maurice. DEHEYNE est présenté dans la majorité des actes comme marchand de coton, marchand de bas (1774), de négociant (1776).

• 27 décembre 1785, Lille :  Les chanoines décident que "Jean-Baptiste Deheyne, agréé par le Chapitre pour adjoint du sr Hay, clerc de stage, devra en cette qualité, prêter es mains des maitres des justices le même serment que le clerc de stage".

• 22 décembre 1786, Lille : La compagnie augmente ses gages "de quatre patars par jour à commencer du 24 de ce mois" lit-on dans le registre capitulaire.

• 2 juillet 1787, Lille: "[...] Messieurs ont établi Jean Baptiste Deheyne pour clerc de stage de leur Eglise lequel a prêté en plein chapitre le serment dont la teneur s'ensuit Je fais serment de d'observer avec fidélité tout ce qui est contenu dans le livret intitulé Observanda a DD. Canonicis stagiariis & et pour MM. les chanoines stagiers, de pointer exactement tous les chanoines présens à chaque office et de me conformer à tous les statuts et usages capitulaires concernant mes fonctions, notamment à celui qui m'oblige de déclarer fidèlement aux chapitres généraux chaque infraction commises dans les stages rigoureux et ordinaires".
• 3 novembre 1787, "Messieurs ont fixé à 32 patars par jour les gages de Lombart, Deheyne et Dubail, vicaires de leur Eglise".

• 26 mars 1790, " Ayant pris en considération les motifs énoncés dans la requête présentée ce jourd'hui par Jean Baptiste Deheyne, vicaire musicien et clerc de stage, et le certificat y joint, mesdits sieurs ont accordé l'entrée du chœur de cette Eglise à son fils aîné". Il s'agit de Louis François Joseph, qui est alors âgé de 20 ans.
• 6 novembre 1790, Lille: Le corps de musique de la collégiale Saint-Pierre au moment de la suppression du chapitre, placé sous la direction du maître de musique François Joseph SCHORN, est constitué de 5 instrumentistes accompagnés depuis la tribune par l’organiste Jean Albert DEVILLERS et de neuf chantres. Il s’agit du basson Charles Joseph HAY, des trois serpents Jean-Baptiste Joseph LOMBART, Michel Joseph REGIBO et Hubert Nicolas Joseph DELEDICQUE, ce dernier jouant également du basson. Parmi les chantres, on relève deux musiciens chantant la haute-contre, Philippe Bernard BONVIN et Pierre Joseph Elie DUSART ; une haute-taille, Louis Sébastien Joseph LOMBART ; trois musiciens chantant la basse-taille qui sont Jean-Baptiste Joseph DEHEYNE, Clément Joseph LOMBART et Louis MOREL et deux basses chantantes, Laurent BLA et Ghislain Joseph HAUTCOEUR même si ce dernier, âgé, ne rend plus que des services ponctuels. La tessiture d’un seul chantre n’est pas connue, il s’agit de Jean-Baptiste DUBAILLE. Il faut ajouter à ce corpus Charles Henri Joseph ALLARD, Antoine Simon Augustin DUCROCQ et Jean Louis MALIN présentés seulement sous l’appellation de « musiciens ». D’autres intervenants dans le chant ou la musique viennent se greffer comme le sous-chantre François Joseph VEU, le chapelain François Joseph Marie DELEDICQUE qui joue de la basse au chœur et plusieurs musiciens symphonistes les jours solennels. Depuis août 1787, ils sont onze dont « huit violons, deux hautbois, et une basse ». Quant à la psallette, l’effectif a été rétabli à huit enfants de chœur selon l’esprit de la fondation en septembre 1789 mais seuls six étaient en place au moment de la suppression de la compagnie. Il s’agit de Bruno BENOIT, Jean-Baptiste DUHAUT, Albert Joseph HUDELIST, Georges Joseph Laurent LAMBERT, François Joseph MOTTE et Charles Louis Joseph VILER. Ministre de la maison des Clerc, Joseph Marie HET a assuré deux fois l’intérim du maître de musique.

Il perçoit annuellement 730 livres comme basse-taille et assure aussi les fonctions de "grand vicaire laïc" (51 livres 6 sols 6 deniers de gages par an) et "clerc ou d'inspecteur des stages" (150 livres par an). Le total de ses revenus en 1790 s'élève à 981 livres 6 sols 6 deniers. Il est marié et chargé de cinq enfants.

• 1791, Douai : Le directoire du département lui octroie une gratification de 200 livres.

• 6 mai 1797, Lille : Louis François Joseph Deheyne, 27 ans, demeurant chez ses parents, officier de santé, fils de Jean-Baptiste Joseph DEHEYNE, marchand de coton, rue Maurice et de Catherine Marie Joseph Destrain, se marie avec Sophie Adélaïde Joseph Hequette, marchande, en présence de Louis Alexis Joseph Deheyne, marchand rue de Béthune, oncle du marié et de Gilles François Godin, 40 ans, chirurgien démonstrateur à l'hôpital militaire d ecette ville, son beau-frère.

• 5 janvier 1833, Lille : Il meurt rentier à son domicile du 60, rue de Jemappes.

Mise à jour : 10 juillet 2023

Sources
Almanach de la garde bourgeoise et du comité de la ville de Lille pour l'année 1790 ; F-Ad59/ 16G 496 ; F-Ad59/ 16G 497 ; F-Ad59/ 16G 497  ; F-Ad59/ 5MI 044 R 201 ; F-Ad59/ 5MI044R072 ; F-Ad59/ 5MI044R286 ; F-Ad59/ BMS Lille ; F-Ad59/ L 5126 ; F-Ad59/ L 5142 ; F-Ad59/ L 8973 ; F-Ad59/5MI044R024 ; F-An/ DXIX/090/753/11,14

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