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DELOFFRE, Jean François (1756-1814)
État civil
NOM : DELOFFRE     Prénom(s) : Jean François     Sexe : M
Date(s) : 1756-1-29  / 1814-7-13 
Notes biographiques

Clerc et chantre de la paroisse Saint-Waast de Cambrai pendant une douzaine d'année avant la Révolution, Jean François DELOFFRE est également maître d'écriture et certains actes le présentent comme maître écrivain juré du Magistrat de la ville. Il quitte la cité pour Valenciennes en 1794 où il occupe les mêmes fonctions à la paroisse Saint-Géry. Plus tard, il se fixe dans la ville de Calais où il se remarie. Il y meurt en 1814 exerçant toujours la même profession de maître écrivain et en ayant repris une activité cantorale à la paroisse Notre-Dame.

• 29 janvier 1756, Brunemont [petit village situé au nord-Ouest de Cambrai, à mi-chemin de Douai] : Jean-François DELOFFRE, fils de Pierre François, journalier et de Marie Agnès Boucher, vient au monde et il est baptisé le même jour.

• 8 janvier 1778, Cambrai: Jean François DELOFFRE se marie en l'église paroissiale Saint-Vaast avec Marie Joseph Montay.

• 10 septembre 1778, Brunemont: Leur fils Jean-François est baptisé.

• 17 janvier 1779, Cambrai : On relève pour la première fois la signature de Jean-François DELOFFRE comme clerc de la paroisse Saint-Vaast au bas d'un acte de sépulture.

• 1780-1791, Cambrai : Sept autres enfants voient le jour, tous baptisés paroisse Saint-Vaast. Il s'agit de Marie Victoire (26 avril 1780), Damase (9 décembre 1781), Marie Madeleine Joseph (13 janvier 1783), Lambert Michel joseph (22 décembre 1784), Jean-Baptiste (8 septembre 1786), Alexandre Joseph (4 mars 1789) et Auguste Étienne (11 janvier 1791). Jean-François est présenté dans les actes comme "maître écrivain pensionnaire de Messieurs du Magistrat" (1780-1784), maître d'écriture et petit clerc de la paroisse (1786-1791).

• 10 mai 1785, Cambrai : Il signe comme témoin au mariage célébré paroisse Saint-Aubert de Michel Joseph SOYEZ, grand clerc de cette paroisse.

 1790, Cambrai : Jean-François DELOFFRE est toujours en poste à Saint-Vaast et signe la pétition des chantres des paroisses de la ville. "A messieurs les administrateurs composant le directoire du district de Cambrai, Supplient trés humblement Charles Louis François Emmanuel Pourpoint, de la Paroisse de St Georges, Jean Baptiste Soyez, de St Sauveur, Augustin Dupas, de St Nicolas, François Dailliez, de la citadelle, Jean François Deloffre, de St Vaast, Sébastien Lansel de la Magdelaine, François Dehon de St Martin et Jean Baptiste Jardez de ste Croix, disent Qu'ayant négligé tout autre état pour apprendre le chant & fondé sur l'ancienne composition des paroisses de cette ville , ils n'avoient songé qu'a se rendre utiles et auroient comptés sur le produit des fonctions dont ils y etoient chargés pour élever et soutenir leurs familles qui sont devenues nombreuses et n'ont point d'autres moyens de subsister que le traitement et le casuel attachés à leurs charges [...]. Daignez Messieurs les aider de votre justice et de votre bienveillance a se placer dans les trois paroisses auxquelles la ville de Cambrai va être réduite, elles exigeront par le grand nombre de leurs paroissiens beaucoup plus d'offices de chœur que les anciennes paroisses sans ce moyen, sur lequel les suppliants se reposent avec la plus entiere confiance, ils tomberoient avec leurs familles dans la plus grande misère, après avoir rempli tant d'années leurs places avec honneur et exactitude, à la satisfaction du peuple [...]".

• 30 janvier 1794, Valenciennes [Nord] : Leur fils Marie Charles Eugène est baptisé en l'église paroissiale Saint-Géry, paroisse dont il est devenu le clerc. Il est qualifié aussi de maître écrivain.

• 18 juin 1794, Valenciennes : On relève pour la dernière fois la signature de Jean-François DELOFFRE comme clerc paroissial. La paroisse est ensuite supprimée.

• 20 juillet 1797, Calais [Pas-de-Calais] : Son épouse meurt.

• 30 avril 1800, Calais : Maître d'écriture, il se remarie à Philippine Henriette Bachod Delabat, âgée de 35 ans.

• 1806-1814, Calais : Des comptes de la fabrique paroissiale Notre-Dame montrent qu'il a été engagé comme premier chantre, son nom apparaît à la date du 30 juin. A partir 1806, il perçoit 200 francs pour son année versés par trimestre. Il reste en fonction jusqu'à son décès.

• 13 juillet 1814, Calais : Toujours maître d'écriture, il meurt à dix heures du soir à son domicile. Le 24 octobre suivant, son fils Lambert Michel Joseph, maître d'écritures, âgé de 29 ans et dix mois, épouse la fille d'un marchand en présence de leur autre fils, Eugène, âgé de 21 ans, instituteur.

Mise à jour : 24 juillet 2023

Sources
F-Ad59/ L 5129 ; F-Ad59/5MI012R020 ; F-Ad59/5MI012R031 ; F-Ad59/5MI012R032 ; F-Ad59/5MI019R007 ; F-Ad59/5MI055R025 ; F-Ad62/ 5MIR193/ 48 ; F-Ad62/ 5MIR193/ 56 ; F-AmCalais/ 1 F 1 ; F-AmCalais/ P 6 ; F-AmCalais/ P 7

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