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DEPESCHE, Philippe Antoine Henry (ca 1725-1794)

DEPESCHE, Philippe Antoine Henry (ca 1725-1794)

État civil
NOM : DEPESCHE     Prénom(s) : Philippe Antoine Henry     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : DESPECHE
DEPECHE
DEPECHÉ
Philippe Antoine Henri
Date(s) : 1725 ca  / 1794-1-5 
Notes biographiques

Philippe-Antoine-Henry DEPESCHE est – durant un temps qui reste à préciser – organiste de la collégiale Notre-Dame de Saint-Hippolyte, petite ville située à l'est de la Franche-Comté.

• [1725], Arbois [Jura] : Selon l'âge indiqué à son mariage, Philippe-Antoine-Henry DEPESCHE serait né vers 1725 à Arbois. Curieusement, le nom de ses parents n'est pas indiqué dans son acte de mariage.

• [1732-1742 environ] : La ville d'Arbois – qui compte environ 6 600 habitants en 1790 – possède une collégiale, la collégiale Notre-Dame, où le jeune garçon a pu éventuellement être formé à la musique en tant qu'enfant de chœur. Cette hypothèse reste à documenter.

• [À une date qui reste à préciser] : Philippe-Antoine-Henry DEPESCHE quitte sa ville natale pour s'installer à Saint-Hippolyte, à 110 km au nord-est d'Arbois par l'itinéraire pédestre le plus direct, où il a été reçu comme organiste. Saint-Hippolyte est situé à 70 km à l'est de Besançon. La petite ville possède une collégiale, également sous le vocable de Notre-Dame, dotée d'un petit orgue attribué au facteur BESANÇON. Est-ce pour le toucher que DEPESCHE vient à Saint-Hippolyte ?

• 10 novembre 1750 et 13 juillet 1751, Saint-Hippolyte : Son implication comme témoin dans les actes paroissiaux, même si aucun état ni métier n'est spécifié le concernant, atteste du moins sa présence à Saint-Hippolyte. Il produit une élégante signature "PAH Depesche" où les initiales PAHD se superposent avec recherche.

• 22 juin 1751, Montandon [Doubs] : Dans ce village  situé à 4 km et demi au sud de Saint-Hippolyte, est célébré le mariage du sieur Philippe-Antoine-Henry DEPESCHE, "originaire d'Arbois, paroissien de Saint-Hypolite, âgé de 26 ans", et de Marie-Anne Cattin, âgée de 20 ans, "assistée et du consentement de sa mère et de Jean-Adam Cattin", son oncle paternel (son père est manifestement décédé). Aucun métier n'est indiqué.

• 25 juillet 1752, Montandon : Jean-François, fils de Philippe-Antoine-Henry DEPESCHE, et de Marie-Anne Cattin, naît et est baptisé à Montandon. Il a pour parrain Jean-Adam Cattin, son grand-oncle paternel, et pour marraine Claude-Françoise Cattin, "illitérée", une sœur de sa mère, qui avait été témoin lors du mariage. Est-il envisageable que l'organiste vive au village tout en assurant son service à St-Hippolyte, à une lieue de là ? Ce serait bien étonnant. Il est plus vraisemblable que la jeune femme ait choisi d'y aller accoucher, auprès de sa mère, de ses sœurs...
On ne relève ensuite aucune autre naissance Depesche ni sur Montandon, ni sur Saint-Hippolyte jusqu'en mai 1755.

• 4 mai 1755, Saint-Hippolyte : Un premier enfant Depesche est repéré à Saint-Hippolyte, baptisé Claude-Antoine-Joseph. Son parrain est Joseph-Antoine Godot prêtre vicaire à Damprichard. Le métier exercé par le père n'est pas indiqué. C'est semble-t-il cet enfant, alors prénommé Jean-Joseph, qui meurt à 3 ans le 4 mai 1758.

• 19 avril 1757, Saint-Hippolyte : Philippe-Antoine DEPESCHE figure parmi les témoins au mariage de Claude-Antoine PONCEOT avec Marie-Magdelaine Schmid. Aucun métier n'est indiqué pour le marié. Vers mi-1756, il a été reçu au service du chapitre de l'église collégiale et paroissiale de Saint-Hippolyte sur le Doubs comme chantre et organiste, dit-il dans ses dossiers de carrière des années 1790-1791. La présence de DEPESCHE à ses noces indique que les deux hommes sont donc liés. Sont-ils tous deux organistes au même moment ? Comment se répartissent-ils les rôles ? Il est possible que PONCEOT soit surtout chantre et officie plus souvent au lutrin qu'à la tribune de la collégiale. Il est possible aussi que Philippe-Antoine DEPESCHE exerce ses talents sur d'autres orgues que celui de la collégiale : chez les Ursulines ?

•  23 novembre 1760 et  15 juillet 1770, Saint-Hippolyte : À dix ans d'intervalle, les baptêmes de deux enfants Depesche ont été relevés dans le registre paroissial, un fils (Antoine-Joseph) et une fille (Marie-Josèphe-Bonaventure). Le père est clairement dit "organiste" dans chacun des deux actes. À noter : le 23 novembre 1760, l'organiste est appelé "Philipe-Antoine HENRY", son 3ème prénom ayant, par erreur, fait office de patronyme à la place de DEPESCHE. Aucun autre baptême Depesche (ni aucune trace de présence, signature, parrainage…) n'a été rencontré entre ces deux dates dans le registre paroissial.
La présence de Claude-Antoine PONCEOT est également attestée à Saint-Hippolyte jusqu'au milieu de l'année 1768. Après quoi PONCEOT part pour se mettre au service de la collégiale de Lure, à 60 km au nord. La coexistence entre les deux hommes dans la petite ville aurait donc duré douze ans.
DEPESCHE reste à Saint-Hippolyte au moins jusqu'au milieu de l'année 1770 (naissance de sa dernière fille), et peut-être après. À partir du tout début 1773, un nouvel organiste est aperçu à Saint-Hippolyte, sans que l'on sache, lui non plus, quel instrument il dessert : Claude-Joseph THALLMAN. Pas plus qu'on ne le savait pour DEPESCHE...

• 19 août 1783, Lure [Haute-Saône] : Morte la veille à l'âge de 50 ans, Marie-Anne Cattin, "originaire de Montandon, épouse d'Antoine-Henry DEPECHE", est inhumée dans le cimetière de Lure en présence de son fils Antoine-Joseph Depèche (lequel, recteur d'école, s'est marié trois ans plus tôt à Bouhans-lès-Lure). Toute la famille semble avoir migré vers Lure, à l'instar de la famille PONCEOT.

• 7 janvier 1785, Lure : Antoine-Henry DEPECHE, veuf de Marie-Anne Cattin, âgé de 58 ans, et Jeanne-Marguerite Bourgoin, âgée de 25 ans, se marient en l'église de Lure, où trois bans ont été publiés. Aucun métier n'est indiqué. Le marié signe "Dépesche".
• Dès le 16 juin de la même année, la jeune femme donne naissance à une fille, Jeanne-Claude-Joséphine, baptisée le lendemain. Aucun métier n'est indiqué à nouveau, ni pour le père ni pour les parrain et marraine.

• 16 nivôse an II (5 janvier 1794), Lure : Antoine-Henry DEPECHÉ, veuf de Jeanne-Marguerite Bourgoin, est dit "instituteur", lorsqu'il meurt "à quatre heures du soir en son domicile, rue des Canes". Le décès est déclaré le lendemain par un cultivateur domicilié au faubourg de Lure, son cousin germain, et par sa belle-sœur, journalière, qui habite rue des Prêtres.

Mise à jour : 2 novembre 2021

Sources
F-Ad25/ BMS Montandon ; F-Ad25/ BMS Saint-Hippolyte ; F-Ad70/ BMS Lure ; F-Ad70/ NMD Lure

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