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Pour citer Muséfrem
DESCOMBES, Jacques (1778-1836)
Autre(s) forme(s) du nom : DÉCOMBES
DECOMBES
DÉCOMBE
Date(s) : 1778-7-3 / 1836-2-9
Lorsque la Révolution commence, Jacques DESCOMBES est l'un des huit enfants de chœur de la cathédrale Saint-Vincent de Chalon-sur-Saône.
• 4 juillet 1778, Chalon-sur-Saône : Né la veille sur la paroisse Saint-Vincent, Jacques DESCOMBES est baptisé à la cathédrale. Il est fils de Benoit Décombes, tonnelier, et de Marguerite Robardé / Robardet, son épouse. De ce fait il est un frère de Jean-Baptiste DESCOMBES, né en 1772.
• 24 novembre 1781, Chalon-sur-Saône : Son frère Jean-Baptiste DESCOMBES est reçu enfant de chœur à la cathédrale Saint-Vincent de Châlon.
• 16 novembre 1785, Chalon-sur-Saône : Jacques DESCOMBES [ou DECOMBE] est reçu enfant de chœur à la cathédrale Saint-Vincent. Cette date est connue malgré l'actuelle perte des registres capitulaires chalonnais grâce au travail du district qui, en février 1793, a pris la peine de recopier "les extraits d'acte d'admission des pétitionnaires relevés sur le registre des capitulaires dudit chapitre déposé au secrétariat du district".
• 1790, Chalon-sur-Saône : Jacques DESCOMBES est toujours enfant de chœur à la cathédrale Saint-Vincent. La liste des enfants de chœur, ordonnancée selon leur rang d'ancienneté comporte les noms suivants : derrière Jean FORESTIER, reçu le 10 mai 1783, on trouve Jean-Claude-Marie DUJAY, reçu le 1er avril 1784, Jacques DESCOMBES [ou DECOMBE], le 16 novembre 1785, Jacques RENAUD, le 23 avril 1787, Jean-Baptiste MONSU, le 12 avril 1788. Pierre BERTRAND, entré à la maîtrise le 2 mai 1789, est éliminé de certaines listes administratives à cause de sa réception postérieure au 1er janvier 1789, de même que le petit Louis BRUN, le tout dernier reçu.
• 1791, Chalon-sur-Saône : Cinq enfants de chœur du ci-devant chapitre Saint-Vincent de Chalon, FORESTIER, DESCOMBES, MONSU, RENAUD et BERTRAND font une demande de gratification. Ils se décrivent comme "de jeunes citoyens qui brûlent du désir de se rendre utiles à leur patrie".
• 27 juillet 1791, Chalon-sur-Saône : Le directoire du département de Saône-et-Loire envoie au comité ecclésiastique un tableau récapitulatif de l'état des ecclésiastiques et laïcs attachés au chapitre Saint-Vincent de Chalon.
Le directoire du district de Chalon est d'avis d'accorder à chacun une gratification de 300 livres, avis que confirme le directoire du département.
• 7 mai 1792, Chalon-sur-Saône : Le directoire du district est saisi d'une pétition émanant de Jean-Marie Duguet, Jean-Baptiste Forestier, Jacques Descombes, Jacques Renaud, Jean-Baptiste Monsu et Pierre Bertrand, tous six enfants de chœur de l'église Saint-Vincent de Chalon-sur-Saône, Jean-Baptiste Descombes, habitué de la même église, et René RENAUD aussi clerc habitué de la même église, et enfin de Joseph Dupont, suisse dans la même église.
• 20 février 1793, Chalon-sur-Saône : Le Directoire du département de Saône-et-Loire arrête qu'il sera accordé à Jean-Baptiste MONSU, Jehan-Claude Marie DUJAI, Jacques RENAUD, Jean FORESTIER et Jacques DESCOMBES une gratification à chacun d'eux de la somme de 236 livres.
• 3 pluviôse an VI (19 janvier 1798), Chalon-sur-Saône : Jacques est présent et signe au mariage de son frère Jean-Baptiste DESCOMBES, ouvrier imprimeur, avec la citoyenne Jeanne-Marie Jacot, "ouvrière".
• 23 prairial an VI (11 juin 1798) : Cinq mois après son frère, Jacques convole à son tour. Il est lui aussi devenu ouvrier imprimeur, et il épouse lui aussi une "ouvrière", la citoyenne Gabrielle-Catherine Goudard, de sept ans son aînée. Sa mère, la citoyenne Marguerite Robardet, est présente et signe ("robardet v descombe"). Jean-Baptiste est également présent et signataire de l'acte. On remarque qu'il s'agit d'un mariage précoce puisque le marié n'a pas encore tout à fait vingt ans.
• 9 février 1836, Chalon-sur-Saône : À l'heure de midi, en son domicile rue Pavé, décède Jacques DESCOMBES. Il était toujours époux de Catherine Goudard, et toujours ouvrier imprimeur.
Mise à jour : 12 janvier 2021