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Pour citer Muséfrem
DUBOIS, à Limoges (1738 av.-1744 ap.)
Complément de nom : à Limoges
Date(s) : 1738 av. / 1744 ap.
Brièvement attesté comme maître à la collégiale Saint-Martial de Limoges, entre Pierre et Martial LONDEIX, le sieur DUBOIS reste encore à éclairer. Son prénom même reste à ce jour à découvrir...
• [juin-juillet 1738], Limoges : DUBOIS semble être choriste de la collégiale Saint-Martial. Il touche chaque année 130 livres du chapitre et 50 livres ajoutées par le Prévôt. Le maître de la psallette est alors Pierre LONDEIX, qui porte ce titre lors de la sépulture de deux de ses enfants en juin et début juillet.
• 26 juillet 1738, Limoges : La nouvelle maison de la maîtrise étant sur le point d'être achevée, le chapitre débat au sujet d'un "changement projetté depuis longtemps d'un maitre pour nos enfans de chœur". Après délibération, c'est le sieur DUBOIS qui est choisi, pour sa "bonne volonté", son "habilité et son zele pour l'education des enfants de chœur". On comprend que les chanoines s'étaient auparavant engagés envers Pierre LONDEIX qui, de ce fait, "etoit sorti de Saint-Etienne pour venir dans notre eglise". Pour compenser, le chapitre le nomme alors choriste avec des appointements de 180 livres "dont le chapitre lui payera 130 et Mr le prevost 50 livres comme il avoit bien voulu de sa bonne volonté les donner cy-devant a Mr Dubois". Les deux hommes semblent interchangeables aux yeux des chanoines...
• 5 septembre 1738 : Le sieur DUBOIS signe son contrat d'engagement comme maître de psallette à la collégiale Saint-Martial de Limoges. Ses gages se monteront à 300 livres argent et 72 setiers de seigle. Il est convenu qu'il "assistera a tous les offices en habit de chœur et portera la chappe alternativement avec les autres deux choristes", dont Pierre LOUDEIX. Par ailleurs il "conduira les enfants de chœur et les tiendra dans l'église avec plus de modestie que par le passé", phrase où l'on devine que c'est l'un des reproches faits par le chapitre au maître précédent. Il "les instruira pour la musique, le chant et autres cérémonies, sera le plus qu'il se pourra sedentaire à la maison pour y tenir les enfants qu'il empechera de sortir et de courir dans les rues et ailleurs, les nourrira et blanchira"...
• 9 mai 1744, Limoges : Le sieur DUBOIS est toujours maître de la psallette de Saint-Martial lorsqu'il signe l'acte de sépulture de la servante de la maîtrise.
Le registre des sépultures du chapitre comporte une lacune sur les années 1745-1746 : c'est peut-être durant ce laps de temps que DUBOIS est mort et que Martial LONDEIX – qui aurait alors environ vingt ans – l'a remplacé.
Mise à jour : 27 février 2018