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DUCROCQ, Antoine Simon Augustin (1765-1829 ap.)

DUCROCQ, Antoine Simon Augustin (1765-1829 ap.)

État civil
NOM : DUCROCQ     Prénom(s) : Antoine Simon Augustin     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : DUCROQ
Date(s) : 1765-3-7   / 1829-9-15 ap.
Notes biographiques

Antoine Simon Augustin DUCROCQ, fils d'un chantre paroissial, débute sa carrière à la cathédrale de Beauvais où il est formé comme enfant de choeur puis comme musicien. Il ne reste que quelques années en poste à la collégiale Saint-Pierre de Lille avant la suppression du chapitre en 1790. On perd sa trace à Paris où il s'est installé au début du Consulat.

• 7 mars 1765, Crépy-en-Valois [Oise] : Antoine Simon Augustin DUCROCQ naît et se fait baptiser paroisse Saint-Denis. Il est le fils de Simon DUCROCQ, clerc paroissial et chantre, et de Marie Catherine Barré et le frère de Victor Adrien.

• 20 mars 1771, Beauvais [Oise] : Il est reçu "à l'épreuve" à l'école de chant comme enfant de chœur de la cathédrale.
• 22 mars 1771, Beauvais : Le chirurgien de l'école de chant qui l'inspecte ne lui trouve rien qui puisse remettre en cause sa réception.

• 30 juin 1777, Beauvais : "Récompense au petit DUCROCQ à cause de son chant le jour de st pierre", décide le chapitre.
• 2 juillet 1777, Beauvais  : Il est l'un deux enfants de chœur désignés pour se rendre à Cauvigny à la demande du curé afin d'y chanter en une occasion non précisée ; tous deux sont accompagnés par le maître de grammaire. L'autre enfant est MARGUERI.
• 4 novembre 1777, Beauvais : Il reçoit du chapitre, à l'instar de GOURDIN, les œuvres d'Éraste ("operibus Erasta") [auteur non identifié] pour le récompenser de sa piété et de son talent vocal.

• 30 juin 1778, Beauvais : Un congé de quinze jours est accordé au petit DUCROCQ, enfant de chœur, car il a bien chanté à la fête patronale de Saint Pierre.
• 1er juillet 1778, Beauvais : On lui offre en outre un gobelet d'argent aux armes du chapitre, toujours dans l'optique de le récompenser pour sa prestation du 28 juin.

• 28 juin 1779, Beauvais : Un autre couvert d'argent lui est remis. Le chapitre lui offre aussi une cuillère et une fourchette ("furcilla") d'argent aux armes du chapitre, avec une inscription, pour le récompenser de ses grands progrès dans le chant, comme il l'a montré lors de la fête de saint Pierre, le jour même. Cette récompense est assez exceptionnelle.
• 1er juillet 1779, Beauvais : Quinze jours de congé lui sont octroyés. Le lendemain, on dépose son couvert en argent sur le bureau du chapitre.

• 1er juillet 1780, Beauvais : DUCROCQ, enfant de chœur, est une nouvelle fois récompensé à l'issue de la fête de saint Pierre et saint Paul, où il a bien chanté ; il reçoit un livre orné des armes du chapitre.

• [1783- vers 1787], Beauvais : À sa sortie de la psallette, DUCROCQ est agrégé au corps des musiciens de la cathédrale Saint-Pierre.
• 10 novembre 1783, Beauvais : Il obtient par mandement 94 livres 10 sols, somme payée par l'économe de la maîtrise HARIEL pour sa pension, "tant en argent qu'en grains depuis le 14 avril 1783 jusqu'au 18 janvier 1784".
• [Fin 1784], Beauvais : DUCROCQ, ancien enfant de chœur, perçoit 40 livres pour 6 mois échus au 18 juillet 1784 des 80 livres de pension à lui accordée par acte capitulaire du 10 novembre 1783.

• 28 juin 1785, Beauvais : Il est rémunéré pour avoir chanté pendant la fête des saints Pierre et Paul. 

• 28 mars 1788, Lille [Nord] : "Messieurs ont reçu vicaire de leur Eglise le nommé Augustin Ducrocq aux gages des 32 patars par jour à condition qu'il assistera comme les autres à tous les offices du chœur et qu'il seroit remercié, si sa voix venoit à changer" lit-on dans le registre capitulaire des chanoines de la collégiale Saint-Pierre.

• 15 mai 1789, Lille : "Messieurs ont accordé à Simon Ducrocq, musicien de leur Eglise 76 flo. 16 pat. 19 p. sur le mandé des pauvres pour l'aider à subvenir aux frais de sa maladie".

• 29 mars 1790, Lille : "Messieurs, rejettant le certificat de médecin, présenté par Ducrocq, comme contraire à l'usage de leur Eglise relativement aux vicaires gagés, ont bien voulu lui accorder dix écus sur la maison des Clercs, lui enjoignant, d'assister exactement à tous les offices du chœur, sous peine des muletes ordinaires".
• 6 novembre 1790, Lille : Le corps de musique de la collégiale Saint-Pierre, placé sous la direction du maître de musique François Joseph SCHORN, est constitué de 5 instrumentistes accompagnés depuis la tribune par l’organiste Jean Albert DEVILLERS et de neuf chantres. Il s’agit du basson Charles Joseph HAY, des trois serpents Jean-Baptiste Joseph LOMBART, Michel Joseph REGIBO et Hubert Nicolas Joseph DELEDICQUE, ce dernier jouant également du basson. Parmi les chantres, on relève deux musiciens chantant la haute-contre, Philippe Bernard BONVIN et Pierre Joseph Elie DUSART ; une haute-taille, Louis Sébastien Joseph LOMBART ; trois musiciens chantant la basse-taille qui sont Jean-Baptiste Joseph DEHEYNE, Clément Joseph LOMBART et Louis MOREL et deux basses chantantes, Laurent BLA et Ghislain Joseph HAUTCOEUR même si ce dernier, âgé, ne rend plus que des services ponctuels. La tessiture d’un seul chantre n’est pas connue, il s’agit de Jean-Baptiste DUBAILLE. Il faut ajouter à ce corpus Charles Henri Joseph ALLARD, Antoine Simon Augustin DUCROCQ et Jean Louis MALIN présentés seulement sous l’appellation de « musiciens ». D’autres intervenants dans le chant ou la musique viennent se greffer comme le sous-chantre François Joseph VEU, le chapelain François Joseph Marie DELEDICQUE qui joue de la basse au chœur et plusieurs musiciens symphonistes les jours solennels. Depuis août 1787, ils sont onze dont « huit violons, deux hautbois, et une basse ». Quant à la psallette, l’effectif a été rétabli à huit enfants de chœur selon l’esprit de la fondation en septembre 1789 mais seuls six étaient en place au moment de la suppression de la compagnie. Il s’agit de Bruno BENOIT, Jean-Baptiste DUHAUT, Albert Joseph HUDELIST, Georges Joseph Laurent LAMBERT, François Joseph MOTTE et Charles Louis Joseph VILER. Ministre de la maison des Clerc, Joseph Marie HET a assuré deux fois l’intérim du maître de musique.

Il perçoit 730 livres de gages annuels, outre 50 livres pour les obits.

• 25 mars 1793, Lille : Toujours musicien, Antoine Simon Augustin DUCROCQ épouse Marie Louise Joseph Desbarbieux, fille d'un prêtre de Roubaix.

• 10 mai 1800, Paris : Leur fils Adolphe est baptisé à l'oratoire Saint-Côme. Le 27 février 1867 meurt à Paris, rue Bellechasse, Adolphe Ducrocq, greffier à la cour des Comptes, âgé de 66 ans, natif de Paris, marié à Augustine Alexandrine Amélie Duhamel.

• 8 juin 1801, Paris : Leur fille Euphrasie est baptisée à l'oratoire de la Petite-Abbaye.

• 17 septembre 1803, Paris : Antoine Augustin Simon DUCROCQ, employé, demeurant rue Sainte-Marguerite, faubourg Saint-Germain, n° 954 (dixième arrondissement), est cité en tant qu'ami dans un avis de parents établi à la suite du décès de Marguerite Defenis-Delacombe, épouse de Pierre François-Xavier DESARGUS, artiste.

• 23 mars 1804, Paris : Leur fille Émilie Renée vient au monde à Saint-Germain-des-Prés.

• 12 avril 1819, Crépy-en-Valois : Son père, veuf et propriétaire, décède.

• 15 septembre 1829, Paris : Sa fille Cornélie épouse à Saint-Germain-des-Prés Henri Emmanuel Devicque. Ni Antoine Simon Augustin, ni sa femme ne semblent décédés à cette date. Cornélie meurt à Paris le 10 avril 1870, son époux est rentier. Son acte de décès ne mentionne pas ses parents.

Mise à jour : 25 juillet 2023

Sources
F-Ad59/ 16G 497 ; F-Ad59/ L 5126 ; F-Ad59/ L 5133 ; F-Ad59/ L 5142 ; F-Ad59/ L 8973 ; F-Ad59/5MI044R0198 ; F-Ad60/ G 1312 ; F-Ad60/ G 2476 ; F-Ad60/ G 2479 ; F-Ad60/ G 2480 ; F-Ad60/ G 2481 ; F-Ad60/ G 2780 ; F-Ad60/5MI2239 ; F-An/ DXIX/090/753/11,14 ; F-An/ MC/ET/CXVI/1038 ; Geneanet.com ; Site généanet

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