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DUDART, Jean Martin (1739-1794)
État civil
NOM : DUDART     Prénom(s) : Jean Martin     Sexe : M
Date(s) : 1739-3-13   / 1794-4-29 
Notes biographiques

• 13 mars 1739, Daussois [actuelle commune de Cerfontaine], au sud de Charleroi [Belgique] : Jean Martin DUDART, fils d'Antoine et de Marie Antoinette Depry est baptisé.

• Jean-Martin aurait-il était soldat [musicien] au régiment de la Fère en garnison à Douai? Deux parrains de ses futurs enfants sont membres de ce régiment dont un musicien. Cela expliquerait aussi la naissance illégitime de sa fille intervenue avant que DUDART n’obtienne son "congé absolu".

• 9 avril 1769, Douai [Nord] : Apolline, "fille illegitime" de Sébastienne Guillemart qui "a declaré dans les douleurs de l'enfantement ledit enfant être des œuvres de N. Dudart,  musicien, suivant la declaration faite au sieur François Bonnart, chirurgien", qui signe comme parrain, vient au monde et elle est baptisée paroisse Saint-Albin le 14.

• 24 janvier 1771, Douai : Jean Martin "habitant depuis plusieurs années dans cette paroisse" épouse en l'église paroissiale Saint-Albin Marie Sébastienne Guillemart, de la paroisse de Florennes, dans le diocèse de Liège, en présence de Louis Charles Fauvelle de la paroisse Saint-Amé. La petite Apolline est légitimée.

• 18 mai 1771, Douai : Leur fils Pierre Hippolyte est baptisé. Jean-Martin est qualifié de musicien; le parrain est Pierre Joseph RAOULX, musicien au régiment de la Fère au corps royal d'artillerie. L'enfant est inhumé le 31 octobre suivant.

• 14 juin 1772, Douai : Leur fils Joseph Hippolyte est baptisé à son tour paroisse Saint-Albin. Jean Martin DUDART est mentionné pour la première fois comme organiste. Le parrain est messire Joseph, chevalier de Chenicourt, capitaine au corps royal d'artillerie régiment de La Fère. Le fait de toucher l'orgue peut-il s'expliquer par la formation du jeune DUDART dans une maîtrise des environs de son village natal?

• 1774-1782, Douai : D'autres enfants viennent au monde, baptisés paroisse Saint-Albin, Marie Catherine Laurence (8 février 1774), Rose Eugénie Césarie (7 janvier 1776, inhumée en juin 1778), Barbe Adélaïde (13 février 1778), un enfant mort-né a été ondoyé par l'accoucheuse (inhumé le 4 juillet 1782). DUDART est présenté comme organiste mais la tribune n'est jamais précisée. En 1778, on le mentionne comme musicien et Fidel ANSMAN signe comme parrain, sans doute le serpentiste de la collégiale Saint-Pierre.

• 1788-1790, Douai: Il occupe la tribune de l'église paroissiale Saint-Jacques; il reçoit 240 florins pour deux ans de gages outre 38 florins 8 s pour le terme échu à Noël 1790. Son nom apparait comme organiste dans les comptes de fabrique mais ces deniers ne portant que sur cette période. Était-il en poste depuis les années 1770?

• 5 mars 1793, Douai : Toujours présenté comme organiste domicilié en cette ville, il donne son consentement au mariage de leur fille Marie Catherine Laurence, âgée de 19 ans, avec Amand Joseph Bara, employé au département du Nord. Il est veuf.

• 29 avril 1794, Douai : Jean Martin DUDART, âgé de 55 ans, s'éteint à 5 heures à l'hospice de l'Humanité.

• 3 novembre 1830, Douai: Sa fille Apolline, fille célibataire et organiste, meurt à son tour.

Mise à jour : 26 juillet 2023

Sources
Almanach du commerce, des arts et métiers des villes de Lille, Douay et Dunkerque, ; F-AE Belgique/ BMS Daussois (Cerfontaine)  ; F-Ad59/ 5 MI 020 R 036 ; F-Ad59/ 5 MI 020 R 038 ; F-Ad59/5MI020R020 ; F-Ad59/5MI020R050

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