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DUGUET, Jean Marie Claude (1775-1801 ap.)
État civil
NOM : DUGUET     Prénom(s) : Jean Marie Claude     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : DUJAI
DUJAY
DUGAY
DUGEAY
Jehan
Date(s) : 1775-10-9   / 1801 ap.
Notes biographiques

Le patronyme de cet enfant de chœur est sujet à maintes variations dans les documents retrouvés (DUGAY, DUJAY…). Heureusement ses trois prénoms ont permis de l'identifier. En 1790, il chante à la cathédrale de Chalon-sur-Saône. Il devient ensuite imprimeur.

• 9 octobre 1775, Chalon-sur-Saône : "Sur environ les dix heures du soir", paroisse Saint-Vincent, naît Jean-Marie-Claude DUGUET, fils de Jacques-Aubin Duguet, "garçon imprimeur", et de Louise Balandre, son épouse. Il est baptisé le 13 du même mois à la cathédrale. Il reçoit pour parrain le sieur Jean-Marie-Claude de Lorme de la Tour, "imprimeur du Roy" – peut-être l'employeur du père ? –, représenté par un marchand épicier. Sa marraine est probablement une tante paternelle : Marie Duguet, épouse du sieur Étienne-Girard Dupont, "marchand orphèvre". Tout le monde sait signer, y compris bien sûr le père de l'enfant, avec aisance et même élégance.

• 1er avril 1784, Chalon-sur-Saône : Jean-Claude-Marie DUGUET est reçu enfant de chœur à la cathédrale Saint-Vincent. Cette date est connue malgré l'actuelle perte des registres capitulaires chalonnais grâce au travail du district qui, en février 1793, a pris la peine de recopier "les extraits d'acte d'admission des pétitionnaires relevés sur le registre des capitulaires dudit chapitre déposé au secrétariat du district". Le jeune garçon a alors 8 ans et demi.

1790, Chalon-sur-Saône : Jean-Marie DUGUET est toujours enfant de chœur à la cathédrale Saint-Vincent. La liste des enfants de chœur, ordonnancée selon leur rang d'ancienneté comporte les noms suivants : derrière Jean FORESTIER, reçu le 10 mai 1783, on trouve Jean-Claude-Marie DUGUET, donc, reçu le 1er avril 1784, Jacques DESCOMBES [ou DECOMBE], reçu le 16 novembre 1785, Jean RENAUD, le 23 avril 1787, Jean-Baptiste MONSSU, le 12 avril 1788. Pierre BERTRAND, entré à la maîtrise le 2 mai 1789, est éliminé de certaines listes administratives à cause de sa réception postérieure au 1er janvier 1789, de même que le petit Louis BRUN, le tout dernier reçu. Un huitième enfant de chœur manque à l'appel, sans doute n'avait-il pas été recruté, la perspective de la fin du chapitre se profilant...

• 9 avril 1792 : Le directoire du district de Chalon donne différents avis sur la pétition de Jean-Marie DUGUET, Jean-Baptiste FORESTIER, Jacques DESCOMBES, Jacques [sic, ici] RENAUD, Jean-Baptiste MONSSU et Pierre BERTRAND, enfants de chœur, de Jean-Baptiste DESCOMBES, habitué, René RENAUD, clerc habitué, et enfin de Joseph Dupont, suisse, tous attachés au chapitre cathédral de Saint-Vincent. Cette pétition a pour objectif d'obtenir des secours en vertu de la loi du 26 août 1791.
• 7 mai 1792 : Le directoire du département de Saône-et-Loire, en prenant en considération cette loi, les avis du district, et voyant que les pétitionnaires n'ont pas de pièces prouvant qu'ils ont été reçu à vie, ou qu'ils ont au moins cinquante ans d'âge ou plus de vingt années de service, propose d'accorder à chacun d'eux une gratification de 200 livres. À charge pour eux de prouver au préalable qu'ils étaient attachés à l'église avant le 1er janvier 1789. Il ne semble pas que cette proposition ait été suivie d'effet. On ne saisit pas clairement si les pétitionnaires sont à ce moment-là toujours au service de l'Église constitutionnelle.

• 20 février 1793, Chalon-sur-Saône : Le directoire du département de Saône-et-Loire arrête qu'il sera accordé à Jean-Baptiste MONSSU, Jehan[sic]-Claude-Marie DUJAI [sic], Jacques RENAUD, Jean FORESTIER et Jacques DESCOMBES une gratification de la somme de 236 livres chacun.

• 3 messidor an IX (22 juin 1801), Lyon : Ses années à la maîtrise de Chalon n'ont pas orienté Jean-Marie-Claude DUGUET vers la musique, il a finalement appris le métier exercé par son père et son parrain. Devenu imprimeur, à Lyon, quai Marseille n°197, il se marie avec Claudine-Anthelmette Dupré, née à Belley (Ain), le 9 mai 1769, "couturière susdit quai Marseille", fille d'un sellier de Belley. Leurs quatre témoins sont tous imprimeurs.

Que devient-il ensuite ?

Mise à jour : 15 janvier 2021

Sources
F-Ad71/ 1 L 4/68 ; F-Ad71/ BMS Chalon-sur-Saône, St-Vincent ; F-Am Lyon/ NMD Lyon an IX

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