Allier
Alpes-de-Haute-Provence
Alpes-Maritimes
Ardennes
Ariège
Aude
Aveyron
Bas-Rhin
Cantal
Charente
Charente-Maritime
Cher
Corrèze
Côte-d'Or
Côtes d’Armor
Creuse
Dordogne
Doubs
Essonne
Eure
Eure-et-Loir
Finistère
Gard
Gironde
Haute-Garonne
Haute-Loire
Haute-Saône
Hautes-Pyrénées
Haute-Vienne
Hauts-de-Seine
Hérault
Ille-et-Vilaine
Indre
Indre-et-Loire
Isère
Landes
Loire-Atlantique
Loir-et-Cher
Loiret
Lot
Lot-et-Garonne
Maine-et-Loire
Manche
Marne
Mayenne
Morbihan
Moselle
Nièvre
Nord
Oise
Orne
Paris - Notre-Dame
Pas-de-Calais
Puy-de-Dôme
Pyrénées-Atlantiques
Rhône
Saône-et-Loire
Sarthe
Somme
Tarn
Tarn-et-Garonne
Val d'Oise
Vaucluse
Vendée
Vienne
Yonne
Yvelines
Actualité de la base Muséfrem
Vous avez dit prosopographie ?
Histoire de l'enquête Muséfrem
Les fondements de l'enquête Muséfrem
Les contributeurs depuis 2003
Les partenaires scientifiques
Contact
Pour citer Muséfrem
DUMAS, Pierre, à Lyon (1776-1792 ap.)
Complément de nom : à Lyon
Date(s) : 1776-10-17 / 1792-3-14 ap.
En 1790, Pierre DUMAS fait partie des quatre enfants de chœur entretenus par le chapitre de la collégiale Saint-Nizier de Lyon.
• 17 octobre 1776, Lyon : Fils de Claude Dumas, marchand et maître chandelier, Pierre DUMAS est baptisé.
• 1er février 1785, Lyon : Pierre DUMAS, âgé de huit ans passés, est reçu comme enfant de chœur par le chapitre de la collégiale Saint-Nizier.
• 20 juillet 1790, Lyon : Les douze premiers enfants de chœur des chapitres de Saint-Just, de Saint-Paul et de Saint-Nizier, parmi lesquels un dénommé DUMAS, forment une requête commune. Ils ont intégré les chapitres dès l'âge de cinq, six, ou sept ans. Au bout de cinq ou six ans, ils ont pu accéder à la classe des clergeons entretenus, nourris et logés au sein des maîtrises capitulaires. Ils s'apprêtaient tous à devenir clercs, c'est-à-dire à entrer au séminaire, grâce au soutien financier des chanoines. Ils regrettent toutefois la lenteur de leur progression et déplorent la médiocrité de leur éducation : "L’intervalle du temps qui s’écoulait depuis notre entrée aux Chapitres, jusqu’à notre réception de Clercs, était considérable ; nous avancions peu dans nos classes, et cela, parce qu’il nous fallait employer plusieurs heures chaque jour, pour assister aux offices divins ; il fallait en perdre d’autres pour les leçons du plain-chant". Le Conseil de la ville de Lyon soutient leur démarche, affirmant que la place d'un enfant de chœur au sein de ces chapitres était inamovible, qu'il se destinait donc automatiquement à la prêtrise, et même que "membre du Chapitre, il s'y rendait plus utile qu'un Chanoine". "En tout il était esclave du Chapitre", car souvent issu d'un milieu modeste, le chapitre lui assurait, en échange de ses services, une éducation honorable et la promesse d'un avenir serein.
• 14 mars 1792, Lyon : Pierre DUMAS, "enfant de chœur du ci-devant chapitre de Saint-Nizier", obtient une indemnité de 200 livres en raison de la perte de son état.
Mise à jour : 11 juillet 2020