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Pour citer Muséfrem
DUVAL, Jean Charles (1737-1807)
Autre(s) forme(s) du nom : Louis Charles
Date(s) : 1737-2-4 / 1807-4-1
Lorsque la Révolution commence, Jean-Charles DUVAL chante la basse-contre à la collégiale Saint-Pierre-la-Cour du Mans. Il exerçait sans doute une autre activité professionnelle en parallèle, et on reste encore mal renseigné sur son itinéraire précis, qui l'a mené depuis la Normandie jusqu'au Maine.
• 4 février 1737, Caen : Fils de François Duval et de Françoise-Germaine Varignon, Jean-Charles DUVAL est baptisé le jour de sa naissance dans l'église paroissiale de Saint-Étienne-le-vieux. Aucun métier n'est indiqué dans l'acte, mais les parrain et marraine savent signer avec aisance.
• Quelle formation au chant d'Église a-t-il suivie ?
• [date et lieu à trouver] : Il se marie avec Renée Chevereau.
• 21 avril 1780, Le Mans : "Louis"-Charles DUVAL est reçu comme officier du bas chœur psalteur à la Collégiale Saint-Pierre-la-Cour, "et ce aux mêmes gages que le nommé BOISNET", c'est-à-dire pour 19 sols / jour, soit 350 livres par an, ce qui est faible. Il est dit "de la paroisse de Conlie de ce diocèse", ce qui indique que le Normand s'était installé, peut-être depuis longtemps, dans cette petite ville située à l'ouest du Mans.
• 11 octobre 1780, Le Mans : Locataire d'une maison entière paroisse du Crucifix, il en sous-loue deux chambres au second étage à un certain Louis Roetor pour 42 livres. Il est dit "chantre de l'église royale et collégiale de Saint-Pierre-la-Cour".
Duval est ensuite régulièrement attesté à la Collégiale. Chaque année il prend trois semaines de congé en novembre, après la Sainte Cécile. Il est propriétaire du bordage de La Croix de Mennau à Coulans (en décembre 1783, un acte notarié nous apprend que son bordager lui doit 50 livres). Dans les registres capitulaires il est d’abord appelé Ludovicus Carolus, puis sur la fin des années 1780, la pratique semble changer et il est prénommé Jean-Charles, il s’agit pourtant bien toujours du même homme...
• [date et lieu à trouver] : Il devient veuf de Renée Chevereau et se marie avec Marie-Scholastique ???.
Il a beaucoup d'enfants… puisqu'en 1791 l'administration mentionne sa "famille nombreuse".
• [fin 1790], Le Mans : Il rédige une requête, sur laquelle le district donne son avis le 16 janvier 1791. Duval recevait 364 ou 371 livres de gages à la collégiale.
Le chapitre collégial parvient alors à entretenir 9 musiciens et 4 enfants de chœur. Aux côtés de Jean-Louis-Charles DUVAL, chantent François-René BOISNÉ, Joseph FLAMAND, et Pierre SOUCHET, sous la conduite de Julien-Marin LETOURNEAU, qui fait office de maître de musique, sans en avoir le titre. Leurs voix sont soutenues par deux serpents, Jacques CHAUFFIER et Vincent LELIÈVRE – un troisième serpent, Pierre Antoine LEMEUNIER, devenu aveugle, étant depuis le printemps 1789 pensionné par le chapitre. Quant à l'orgue, il est aux mains de Michel BOYER.
Les administrateurs du district proposent d'accorder à Jean-Louis-Charles DUVAL une pension viagère de 80 livres en considération de ses services et de sa famille nombreuse.
• [courant 1794], Le Mans : Un état administratif le dit basse contre, touchant une pension de 133 livres, 6 sols, 8 deniers … et, comme Pierre VILLETTE, le qualifie d'"homme nul".
• Jean-Charles DUVAL touche sa pension de 133 livres régulièrement jusqu'en prairial VI au moins (fin du registre dépouillé).
• 1er avril 1807, Le Mans : Jean-Charles DUVAL, âgé de 70 ans, né à Caen, fils de François Duval et de Françoise Varignon, meurt à minuit et demi. Son décès est déclaré le même jour par Jean-Baptiste Lemoine journalier et Mathurin Louis [ou Houy] passementier, qui sont dits "amis", mais sont en réalité les témoins de tous les actes encadrants. Il est dit veuf en premières noces de Renée Chevereau et en secondes de Marie-Scholastique [patronyme qui reste à déchiffrer : Ibare ?].
Mise à jour : 26 mai 2019