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FONCÈS, Jacques (1744-1813)
Autre(s) forme(s) du nom : FONSSES
Date(s) : 1744-8-13 / 1813-5-4
Natif de Lodève, Jacques FONCÈS, après un passage comme sous-maître de musique de la cathédrale de Narbonne est sa vie durant maître de musique de la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi.
• 13 août 1744, Lodève [Hérault] : Jacques FONCÈS, fils d’André Foncès, marchand-fabricant et de Marguerite Vernet naît ; il est baptisé le 17 du même mois en la cathédrale Saint-Fulcran.
• 28 novembre 1764, Narbonne [Aude] : Jacques FONCÈS est sous-maître de musique de la cathédrale Saint-Just ; il signe le registre paroissial de la collégiale Saint-Paul, lors du baptême de Pierre Jacques, fils de Jean-Baptiste SALLES, musicien, aux cotés du maître de musique Pierre MARIS.
• 1770 à 1773, Albi [Tarn] : Jacques FONCÈS est maître de musique de la cathédrale Sainte-Cécile. Il effectue 3 années probatoires avant de signer un bail d’engagement à vie. Il succède à ce poste à DE ROZIER.
• 24 septembre 1773, Albi : Le chapitre Sainte-Cécile d'Albi délibère de faire une police à vie avec Jacques FONCÈS.
• 9 décembre 1773, Albi : Jacques FONCÈS signe un contrat de maître de musique à vie avec le chapitre de la cathédrale Sainte-Cécile. Il s’engage « à instruire et enseigner en l’art & science de musique vocale ainsi qu’en l’art & science de jouer des instruments dont je scay jouer moi même et en toute bonne vie & mœurs les huit enfans de chœurs ordinaires pour le service du chœur de ladite église ». Alexandre Choron, le dit « savant harmoniste et habile violoncelliste ».
• 11 janvier 1774, Albi : Jacques FONCÈS épouse Françoise Catherine Baurens, dans l’église aujourd’hui disparue Saint-Julien. Il est âgé de 30 ans, elle de 19. Elle est la dernière fille de Jean-Baptiste Baurens (c 1701- 1771) imprimeur libraire originaire de Toulouse et de Françoise Andrieu. Le mariage est célébré par Jean François Baurens, frère de la future épouse. Un contrat avait préalablement été signé le 8 janvier devant maître Braillé, notaire à Albi, dans lequel Jacques FONCÈS déclare pour tout bien avoir en sa possession une somme de 600 livres ; son épouse apportant une dote de 2 500 livres. Le couple aura 12 enfants dont seuls 4 atteindront l’âge adulte :
- Dominique Jean-Baptiste (27 septembre 1775 - 11 mai 1782)
- Cécile Germaine (3 octobre 1776 - 30 novembre 1859) ; son parrain est Jean Philippe SALVAN clerc tonsuré. Elle devient organiste.
- Jean François Catherine (24 avril 1778 - 11 mai 1858) il sera professeur de musique à Castres
- Catherine Jeanne Émilienne (27 août 1780 - 30 novembre 1866) Jean Philippe SALVAN signe l’acte de baptême. Elle décède à l’âge de 86 ans et habite toujours la maison de la rue de la Travaille. Célibataire sans profession
- Jacques Philippe (16 septembre 1782 - 24 janvier 1804) ; son parrain est Jean Philippe SALVAN, sa marraine Cécile Germaine sa sœur. Il décède rue du Ronel (comme sa sœur Rosalie)
- Antoinette Marie (16 novembre 1783 - 16 mars 1790) marraine sa sœur Cécile Germaine, parmi les témoins : Jean Philippe SALVAN.
- Cécile Rosalie (16 mai 1787 - 12 mai 1804) : son parrain est son frère Jean François, marraine sa sœur Cécile Catherine, présent lors du baptême : Jean Philippe SALVAN. Elle décède à 17 ans rue Deronel (comme son frère Jacques Philippe).
- Anne Pauline (27 juillet 1788 - 9 mars 1809) ; elle décède au collège âgée de 20 ans.
- Jean-Baptiste (5 octobre 1789 - 15 mars 1865) : son parrain est son frère Jean François, sa marraine sa sœur Jeanne Émilie, parmi les témoins, sa sœur Cécile Germaine. Il sera chanoine de Saint-Cécile.
- Lin Thimothé (22 mai 1791 - ?) : son parrain est son frère Jean François sa marraine Cécile Germaine sa sœur
- Maurice (c. avril 1795 - 25 octobre 1797) décède au collège à l’âge de 18 mois.
- Marie Justine (10 avril 1793 - 2 janvier 1796) : elle naît à Lamillarié et décède au collège à 33 mois.
• 13 septembre 1774, Albi : Jacques FONCES reçoit de la ville d’Albi 140 livres pour l’organisation de la musique pour le service funèbre pour la mort de Louis XV. Une messe des morts est chantée ce jour là, et le chapitre engage des musiciens qui reçoivent chacun 10 livres : haute-contre, taille, basse-taille, clarinette, violon, basse (d’archet). Par ailleurs des musiciens « non mandés » se sont présentés : taille, violon, serpent et taille (payés 6 livres chacun) et un serpent, une basse-taille (3 livres). Les musiciens de Sainte-Cécile reçoivent 48 livres. La dépense pour le séjour des musiciens est de 11 livres
• 15 septembre 1776, Albi : Exécution lors d’une procession des pénitents noirs d’un motet de Jacques FONCÈS.
• 1780, Albi : Un recueil de 6 messes (à 4 voix et basse continue) de Jacques FONCÈS est copié. Il rassemble In ecclesia magna laudabo te, Confitemini Domino quoniam bonus, Benedic anima mea Domino, Misericordia Domini in æternum cantabo, Beatus populus qui scit jubilationem et Psallite Domino in cithara.
• 1783, Albi : Le chapitre de Sainte-Cécile accorde à Jacques FONCÈS une augmentation de 150 livres en raison de l’augmentation générale des denrées.
• mars 1789, Albi : Jacques FONCÈS vend 4 parcelles de terrain, dont 2 à Jean Philippe SALVAN, afin de financer son futur achat. Le 27 mars Jacques FONCÈS achète une métairie à Saint-Benoît-de-Fredefont, sur la commune de Lamillarié (à environ 10 km au sud d’Albi) : « La Garriguette ». Il débourse pour cette acquisition la somme de 14 000 livres. Il fait appel à son entourage pour réunir cette somme. L’acte de vente de la propriété laisse entendre qu’elle est en médiocre état. Dans un premier temps la famille FONCÈS continue à habiter à Albi (rue de la Travaille) et l’ancien propriétaire du domaine, le sieur Roques, reste comme métayer.
• 1790, Albi : Jacques FONCÈS, âgé de 46 ans est maître de musique de la cathédrale Sainte-Cécile depuis une trentaine d’années. Il déclare un traitement de 600 livres. Il rédige un demande de pension et obtient un pension de 600 livres.
• 14 décembre 1790, Albi : Un inventaire des biens de la cathédrale est fait : les clés de l’orgue sont données à Pierre GOUDAL qui doit en prendre soin, des scellés sont apposées dans la chœur de l’église. À l’issue de l’inventaire, Jacques FONCÈS, maître de musique qui habite la maison de la maîtrise est chargé d’en vérifié l’inventaire. Il ne reste alors des instruments de la maîtrise que : « un vieux clavessin, une vieille basse, une autre basse avec son étui, un serpent et 2 vieux bassons. »
• 15 août 1791, Albi : Dominique André Baurens imprimeur à Albi, par pétition verballe faite auprès du Directoire, se déclare cessionnaire par contrat du 13 mars 1789, retenu par Me Remonaud notaire de la ville, d’une rente annuelle de 200 livres à lui consentie par le Sieur Jacques FONCÈS maître de musique de Sainte-Cécile. La rente avait été consentie par le chapitre de Lautrec le 31 juillet 1775 au capital de 4 000 livres. Le Directoire accepte qu’il lui soit payé pour cette année 400 livres (pour 2 années) de la rente échue le 31 juillet 1790. Ce qui fut fait.
• 1791, Saint-Benoît-de-Fredefont [commune de Lamillarié, Tarn] : La famille FONCÈS s’est retirée à La Garriguette où Jacques, « ancien maître de musique » reçoit sa pension.
• 6 juin 1791 : Jacques FONCÈS maître de musique du chapitre Sainte-Cécile demande une pension proportionné au traitement que lui accordait le chapitre. Il est accordé au Sieur FONCÈS « à titre d’indemnité et en raison de ses services une pension de 600 livres pour en jouir pendant sa vie ».
• 1792 : Jacques FONCÈS est remplacé à Sainte-Cécile par Nicolas MONCASSIN. Le 27 mars 1794 les lieux de culte sont fermés et Sainte-Cécile devient Temple de la raison.
• vers 1795, Albi : Jacques FONCÈS reprend son poste à Sainte-Cécile où le culte a été rétabli le 15 août. La famille n’est pas revenue dans la maison de la rue de la Travaille, mais habite rue du Ronel, dans l’enceinte du collège.
• 1798, Albi : Un dossier concernant Jacques FONCÈS est constitué avec les divers serments prêtés, une copie de son extrait de naissance, de son bail d’engagement à Sainte-Cécile et une attestation de vie et résidence qui donne son signalement : « visage long marqué, le nez épaté les yeux noirs les cheveux & sourcils noirs bouche grande menton rond front carré taille cinq pied un pouces ».
• 8 septembre 1799, Albi : L’administration lui demande de refaire son dossier…
• mai 1803, Albi : Une lettre de Jacques FONCÈS adressée à Jean Louis Gorsse est publiée dans la Correspondance des Amateurs Musiciens au sujet d’un « nouvel instrument Tenor », un violon accordé à l’octave basse du violon, qui en plus du propos favorable à l’instrument montre la fort bonne connaissance de Jacques FONCES du milieu musical parisien.
• octobre 1810, Albi : Jacques FONCÈS, son épouse et 3 de leurs enfants : Cécile Germaine, Jeanne Émilie et Jean-Baptiste viennent habiter la maison sise rue de la Travaille (aujourd’hui au n°11 de la rue Caminade) en contrebas du flanc sud de la cathédrale, face au porche d’entrée de style Renaissance de celle-ci. La maison avait été achetée par Jean François Catherine FONCÈS, qui vit alors à Castres, et Cécile Germaine sa sœur.
• 3 mai 1813, Albi : Jacques FONCÈS décède à l’âge de 69 ans, à son domicile rue de la Travaille. Le décès est déclaré par Jean François Marie Baurens, imprimeur-libraire, neveu du défunt. Le 3 août suivant, un acte notarié signale fait l’état de ses biens : du mobilier (évalué à 299 livres) et une terre à Saldis (?) le tout d’une valeur de 400 livres.
Mise à jour : 14 janvier 2021