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FORTIER, Nicolas Charles (1748-1818)
État civil
NOM : FORTIER     Prénom(s) : Nicolas Charles     Sexe : M
Date(s) : 1748  / 1818-1-11
Notes biographiques

Nicolas Charles FORTIER (1748-1818), un ecclésiastique de bonne famille, a été pendant quelques mois maître des enfants de chœur de la paroisse Saint-André de Pontoise (Val-d'Oise). Sous le règne de Louis XVI, il devient professeur au collège de Pontoise puis curé d'une paroisse du Beauvaisis. Au début du siècle suivant, il dessert la cure de Chaumont-en-Vexin (Oise), où il finit ses jours.

• [1748] : Nicolas Charles FORTIER naît du mariage de Jean Charles Fortier, conseiller du Roi grenetier au grenier à sel de Pontoise, et de Marie Françoise Leguay.

• 14 mars 1773, Pontoise : La place de vicaire de la paroisse Saint-André est vacante "depuis longtems" et les fondations qui y sont attachées sont célébrées par les cordeliers, ce qui est "très onéreux" pour la fabrique. M. FORTIER a reçu l'agrément de M. le grand vicaire pour cette place. L'assemblée le reçoit d'une voix unanime, avec la rémunération habituelle : 350 livres par an et "les petits émoluments ordinaires" pour ses assistances aux services ; à la charge d'instruire ou faire instruire à ses frais par une personne approuvée par le curé les quatre enfants de chœur, d'acquitter la messe fondée par François Favée à 7 heures du matin en été et 8 heures en hiver chaque jour de l'année, à l'exception des fêtes et dimanches, où elle sera dite à 11 heures après la grand' messe. On fera payer le sieur BONSERGENT jusqu'au jour où FORTIER prendra en charge l'instruction des enfants.
• 4 juillet 1773, Pontoise : Les honoraires de FORTIER sont finalement fixés à 406 livres 10 sols 9 deniers. 

• 6 février 1774, Pontoise : L'abbé FORTIER a été attaché à la paroisse en qualité de vicaire avec la charge d'instruire les quatre enfants de chœur pendant neuf mois, mais "n'ayant pû se déterminer à venir occuper le logement ordinaire des vicaires", il a cessé de paraître aux offices. On propose de faire de nouvelles conventions avec lui, le curé ne trouvant pas mauvais qu'il continue d'acquitter la messe de la fondation Favée. L'horaire tardif du dimanche et des jours de fête, cependant, ne lui convient pas. L'assemblée reçoit la soumission de FORTIER au sujet de l'annuel fondé par la famille Favée : contre 300 livres par an, il acquittera l'annuel et instruira les enfants de chœur ; le tout à compter du premier janvier dernier, date à laquelle il a cessé ses fonctions de vicaire. L'horaire de la messe de fondation est fixé à 11 heures les dimanches et fêtes ; pour les fêtes annuelles et solennelles, à 8 heures et demie comme par le passé. FORTIER s'est-il réellement consacré à l'instruction des enfants de chœur de la paroisse, ou s'est-il appuyé sur BONSERGENT ? Les délibérations ne lèvent pas l'incertitude.
• 4 mars 1774, Pontoise : M. Coqueret, professeur de troisième au collège, démissionne. Est nommé à sa place le sieur Nicolas Charles FORTIER, prêtre, demeurant à Pontoise. Il s'agit bien du même homme, comme le confirme une délibération de la fabrique de Saint-André du 20 octobre 1776.

• 15 novembre 1779, Pontoise : L'abbé FORTIER, professeur de seconde au collège, "supplie le bureau de vouloir bien accepter sa démission de ladite place". Le bureau accepte et le remercie de ses services.

• 15 novembre 1785-9 mars 1792, Lattainville [Oise] : Il signe les registres paroissiaux en tant que curé de la paroisse. Il a remplacé le sieur Sterlin. En 1792, le sieur Ducroc lui succède.

• 1809, Chaumont-en-Vexin [Oise] : L'Almanach du clergé de France indique qu'il est le curé du lieu.

• 11 janvier 1818, Chaumont-en-Vexin : Nicolas Charles FORTIER, en son vivant curé de la ville, meurt en son domicile à l'âge de 69 ans 10 mois.

Mise à jour : 19 octobre 2017

Sources
Almanach ecclésiastique de France, 1809 ; Coüard, Inventaire des Archives départementales... Seine-et-Oise... série D ; F-Ad60/ 5MI367 ; F-Ad60/ EDT202/1E21 ; F-Ad95/ G 846

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