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Pour citer Muséfrem
FRANCOIS, Jean-Baptiste, Le Mans (ca 1764-1793 ap.)
Complément de nom : Le Mans
Date(s) : 1764 ca / 1793 ap.
Selon l'âge qu'il déclare avoir en 1791 (26 ans), Jean-Baptiste FRANÇOIS serait né vers 1764. Tout le début de son existence reste à éclairer. C'est au Mans, où il chante la basse taille, que le trouve le début de la Révolution.
• [où et quand?] : Il se marie. En 1789 son épouse – dont le nom reste à découvrir – exerce le métier de modiste.
• À partir de janvier 1789, Le Mans : Basse taille à la Cathédrale Saint-Julien du Mans, Jean-Baptiste FRANÇOIS reçoit 705 livres de gages annuels (sa présence est attestée dans les comptes de la cathédrale).
• 9 mars 1789, Le Mans : Le sieur FRANÇOIS "musicien, basse taille de la Cathédrale du Mans", publie une petite annonce pour proposer des leçons de musique vocale et d'instruments (guitare, basson, violon, alto). Son épouse "travaille en modes" et semble en particulier spécialisée dans le nettoyage des tissus et accessoires de mode (elle "décrasse & teint les rubans", elle "donne aux plumes le même lustre que si elles étoient neuves"…). Elle a sans doute rejoint son mari au Mans avec un léger décalage : elle est dite "nouvellement arrivée en cette ville".
• 16 juin 1789, Le Mans : Jean-Baptiste FRANÇOIS est présent avec Jean-Baptiste CARTIER au mariage de Martin Antoine ARNOULT, basse-contre de la cathédrale, et d'Anne-Suzanne-Louise Gariou. Les deux témoins sont désignés comme "officiers du chœur de la Cathédrale".
• 1790, Le Mans : Jean-Baptiste FRANÇOIS chante toujours la basse-taille à la cathédrale Saint-Julien du Mans, à 705 livres de gages annuels, comme tous les musiciens vicaires de la cathédrale. Sous la direction de François MARC, il y chante aux côtés de Martin-Antoine ARNOULT, Jean BARILLET, André Louis CLAUSE, Guillaume COURIOT et Pierre VILLETTE. Le chant est soutenu par les serpents Jean-Baptiste CARTIER, Antoine-Firmin DURAND et René LEMERCIER, ainsi que par François PICHON au violoncelle, et par René COINDON à l'orgue.
• 17 septembre 1790, La Flèche : Dans cette petite ville située à quelque 45 km au sud du Mans, dominée par son actif collège, Jean-Baptiste FRANÇOIS, musicien à la cathédrale du Mans, est le parrain d'un fils "du sieur Christophe SACHER, musicien au Collège royal de cette ville, natif de Prague Royaume de Bohème, et de delle Catherine Goyer son épouse, native de Toul en Lorraine". Y a-t-il là une piste pour éclairer un pan de sa vie antérieure ? Il aurait pu faire connaissance du couple Sacher/Goyer en Lorraine, par exemple. Mais il peut aussi s'être trouvé par hasard à La Flèche au moment de la naissance... La marraine est Renée Mondot, femme du sieur Quicque maître en fait d'armes au collège, et qui est par ailleurs la fille aînée de Joseph-François MONDOT, ancien organiste mort en 1782.
• 16 janvier 1791, Le Mans : Le directoire du district du Mans est d'avis qu'il doit être accordé à Jean-Baptiste FRANÇOIS une gratification une fois payée de 500 livres. Cela suppose une faible ancienneté, mais sa durée n'est pas précisée.
• À partir du 1er janvier 1793, Le Mans : Jean-Baptiste FRANÇOIS est rétribué 200 l / an comme musicien de la Garde Nationale, de même que André-Louis CLAUSE, Guillaume COURIOT, Jean-Baptiste CARTIER, et Antoine-Firmin DURAND, tous également anciens musiciens de la cathédrale. Ils sont placés sous la direction de François PICHON.
• Après quoi, on perd sa trace.
Mise à jour : 21 mai 2017