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GARNIER, Georges Sébastien (1735-1810)
État civil
NOM : GARNIER     Prénom(s) : Georges Sébastien     Sexe : M
Date(s) : 1735-3-15  / 1810-3-6 
Notes biographiques

Originaire de Paris, Georges-Sébastien GARNIER y a probablement été formé à la musique. Le premier poste qu'on lui connaît est celui de "sacristain et commis musicien" à la cathédrale d'Auxerre. Mais c'est en Auvergne que le trouve la Révolution commençante.

• 15 mars 1735, Paris : Georges-Sébastien GARNIER naît sur la paroisse Saint-Germain-l'Auxerrois. En atteste un extrait de baptême joint à son dossier des années 1790.

• [1742-1752 environ], Paris : On peut supposer qu'il est alors enfant de chœur dans l'une des maîtrises parisiennes, peut-être celle de sa paroisse natale, mais cette hypothèse reste à documenter.

• [Vers 1755], Auxerre [Yonne] : Georges-Sébastien GARNIER est engagé comme musicien à la cathédrale Saint-Étienne.

•  7 mai 1759, Auxerre : Le chapitre de Saint-Étienne délibère "sur la demande faite par le nommé GARNIER, sacristain et commis musicien, de lui augmenter ses gages". Les chanoines concluent "à la pluralité des voix de lui accorder désormais 7 livres par chaque semaine au lieu de 6 livres qu’il avoit". Ses gages fixes s'élèvent donc désormais à 364 livres par an.
Le bas chœur est alors composé, outre trois semi-prébendés et deux chapelains, du maître CHAPOTIN, de l'organiste PALLAIS, et de cinq autres commis musiciens donnés dans l'ordre suivant : CHEVRILLON, POITOU, BOURCELET, PRUNEL, BONNOTTE, ordre qui correspond à l'ancienneté. Sont aussi mentionnés deux sacristains, dont précisément Georges-Sébastien GARNIER, "les enfants de chœur" (dont les noms ne sont pas relevés), les trois bâtonniers, le suisse et le sonneur.
Les registres capitulaires auxerrois suivants étant perdus, il est difficile de préciser la date à laquelle Georges-Sébastien GARNIER a quitté son poste de la cathédrale Saint-Étienne.

• 13 août 1766, Billom [Puy-de-Dôme] : Il est engagé comme sous-chantre à la collégiale Saint-Cerneuf.

• Le 12 mai 1767, Billom : Il épouse Marie Dalbignat. L'acte de mariage confirme qu'il est bien originaire de Paris, paroisse Saint-Germain l'Auxerrois. Son père Charles bourgeois de Paris, est décédé tandis que sa mère Marie Jeanne De La Marre semble toujours vivante.

1790, Billom :  Georges-Sébastien GARNIER est toujours sous-chantre à la collégiale Saint-Cerneuf. Il déclare être âgé de 57 ans et avoir 45 ans de service [ce qui le fait débuter autour de 1745]. Il n'a point d'autre état, il est "infirme", a plusieurs enfants, il est sans fortune. Au chœur de Saint-Cerneuf, il côtoie le serpent et basson Jacques VACHER et les chantres habitués Jean VOISSIÈRE, Pierre JAFFEUX, JARRIGE, Pierre VACHER fils, Vincent ALOT, Jean BOILON et FONTENAT, ainsi que cinq enfants de chœur, tous placés sous la conduite du maître de musique Pierre JAMART.

• [après la loi du 1er juillet] 1792 : Georges Sébastien GARNIER adresse une supplique aux administrateurs du département du Puy-de-Dôme afin d'obtenir une pension.

• 29 janvier 1799, Billom : Sa fille Anne épouse Sébastien Bathélemy DUFRAISSE ex-enfant de chœur de la collégiale Saint-Pierre de Lezoux [Puy-de-Dôme].

• 6 mars 1810 : Il décède à Billom, "en sa maison Grand Rue", âgé de "77 ans", selon les deux "propriétaires" qui le jour même déclarent son décès (et qui l'ont donc vieilli de deux ans). Aucune précision d'ordre professionnel ni familial n'est donnée.

Mise à jour : 2 mai 2020

Sources
F-Ad63/ 3 E 40 19 ; F-Ad63/ 6 E 40 30 ; F-Ad63/ 6 E 40 45 ; F-Ad63/ L 2606 ; F-Ad63/ L 2607 ; F-Ad89/ G 1802

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