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GARNIER, Jean François, à Senlis (1733-ca 1795)

GARNIER, Jean François, à Senlis (1733-ca 1795)

État civil
NOM : GARNIER     Prénom(s) : Jean François     Sexe : M
Complément de nom : à Senlis
Date(s) : 1733-3-14   / 1795 ca
Notes biographiques

Jean François GARNIER est basse-contre à la cathédrale Notre-Dame de Senlis (Oise) de 1757 à 1790. 

• 14 mars 1733 : Jean François GARNIER naît au Mesnil-en-Thelle [Oise] du mariage de Jean Garnier, cordonnier, et de Françoise Mignot. Il est baptisé le lendemain.

• 5 mars 1757, Senlis [Oise] : Jean François GARNIER est reçu basse-contre à la cathédrale Notre-Dame.

• 6 mai 1759, Senlis : Jean François, né le 5 du mariage de Jean François GARNIER, chantre de la cathédrale, et de Marie Anne Gourlet, est baptisé.

• 7 mai 1760, Senlis : Jean François GARNIER, "musicien de cette église" (la cathédrale Notre-Dame), époux de Marie Anne Gourlet, signe l'acte de baptême de sa fille Marie Anne Marguerite.

• 10 avril 1763, Senlis : Il signe l'acte de baptême de Geneviève Charlotte, sa fille. Elle est inhumée le 31 octobre suivant.

• Année 1764, Senlis : Les comptes du chapitre cathédral mentionnent un versement de 18 livres de la part du chapitre pour le loyer de sa chambre. Son traitement se porte à 8 livres par semaine (52 semaines par an). Il reçoit donc 434 livres.

• 26 mars 1767, Senlis : Louis Alexis, fils de Jean François GARNIER, vicaire habitué de l'église cathédrale, et de Marie Anne Gourlet, naît. Il est baptisé le 11.

• 28 janvier 1770, Senlis : GARNIER signe l'acte de baptême de son fils Pierre François dont le parrain est son collègue Pierre PEAUCELLIER. La marraine est Françoise Plicot, femme de Grégoire François Joseph DELAROCHE, un autre collègue.

• 13 juillet 1773, Senlis : Lors du chapitre général, les chanoines décident qu'il sera donné six livres au frère de GARNIER, "l'une de nos basses", pour la fête de la Dédicace.
• 29 septembre 1773, Senlis : Il signe l'acte de baptême de sa fille Michelle Geneviève.

• 6 juin 1775, Senlis : BROHART, MARIN et GARNIER, musiciens, comparaissent en chapitre pour entendre des remontrances sur leur conduite.
• 26 juin 1775, Senlis : La maison qui était occupée par feu DANIEL, musicien, a été accordée par le chapitre à GARNIER l'un des vicaires, attendu son ancienneté.

• 26 février 1781, Senlis : Henri François Branche, perruquier, fils mineur de feu Charles Florent BRANCHE, musicien à Orléans, épouse Marie Marguerite Garnier, fille mineure de Jean François GARNIER, chantre de la cathédrale, et d'Anne Gourlet, en présence de François ADAM, musicien de la cathédrale, et d'Antoine LELONG, chantre en la même église.

• 27 avril 1785, Senlis : Le chapitre convoque GARNIER, "l'un de nos vicaires musiciens", pour lui faire les reproches sur sa conduite. Il "lui a été enjoint de n'avoir aucun locataire chez lui". Il est menacé de renvoi "au premier manquement".

• 15 mai 1786, Senlis : Élisabeth Joséphine Branche est baptisée. Elle est fille d'Henri François Branche, soldat du régiment de la milice de Paris "étant pour le present à Orléans", et de Marie Anne Marguerite Garnier, son épouse, en couches chez son père, musicien de la cathédrale.

 • 1790, Senlis : Âgé de près de 59 ans, marié et père de cinq enfants, Jean François GARNIER est basse-contre à la cathédrale Notre-Dame. Sous la direction du jeune maître François BERNARD, il côtoie les chanteurs Jean Antoine HAVARD, Pierre PEAUCELLIERJean-Baptiste HENRY, Antoine LELONG et Augustin RONDY, les serpents-bassons Pierre Lucien GANTIER et Louis Antoine LAVOISIER, ainsi que le jeune organiste Jean Louis CHRISTOPHE. Ses revenus sont précisés dans un arrêté du directoire du District de Senlis du 31 août 1792 : 416 livres de gages à raison de 8 livres par semaine, 88 livres 15 sols pour 5 setiers de blé à 17 livres 15 sols le setier, 18 livres pour le logement, soit 522 livres 15 sols. Lui-même prétendait en 1791 gagner 601 livres 10 sols par an, mais son calcul prend visiblement en compte le casuel. En 1792, il chiffre ses revenus à 814 livres, mais s'attribue 10 livres de gages par semaine (probablement ce qu'il gagnait en toute fin de carrière).
• 7 janvier 1791, Senlis : Les administrateurs du District, conformément à l'article 13 du décret du 24 juillet 1790, sanctionné le 24 août suivant, attendu que le sieur GARNIER est fort âgé, qu'il a 5 enfants et 33 ans de service à la cathédrale, estiment qu'il y a lieu de lui accorder pour traitement les mêmes appointements dont il jouissait, à savoir 60 livres 10 sols (on ne sait exactement comment cette somme a été calculée). 
• 9 juillet 1791, Senlis : Il signe comme chantre au bas d'un acte de sépulture.

• [1792] : Jean François GARNIER demande un traitement, en vertu de la loi du premier juillet 1792.
• 31 août 1792, Senlis : Le directoire du District estime que, conformément à l'article 3 de la loi du premier juillet 1792, le traitement du citoyen GARNIER doit être fixé à la somme de 522 livres 15 sols, dont il devra être payé à compter du premier janvier 1791, en retranchant les 150 livres déjà reçues provisoirement. 
• 23 novembre 1792, Beauvais : Le directoire du Département de l'Oise arrête que le traitement du citoyen GARNIER, 61 ans, qui a 35 ans de service, demeurera définitivement fixé à la somme de 400 livres, qui lui sera payée par le receveur du District de Senlis sur les fonds destinés aux frais de culte de 3 mois en 3 mois à compter du premier janvier 1791, à la charge par ledit GARNIER de tenir compte des 150 livres qu'il a provisoirement reçues.

• 15 janvier 1793, Sceaux [Hauts-de-Seine] : Pierre François Garnier, 23 ans, nourrisseur de bestiaux, veuf en premières noces de Susanne Daubornel, fils de Jean François GARNIER, "basse-contre de la paroisse Saint-Gervais, ci-devant cathédrale de Senlis", et de Marie Anne Gourlay, né à Senlis, demeurant à Montrouge, département de Paris, épouse Élisabeth Le Rible.

• 24 mars 1795, Senlis : Jean François GARNIER, ex-chantre de la ci-devant cathédrale Notre-Dame, y demeurant, a déclaré à la maison commune que depuis la suppression de son état, il ne reçoit de la République que le traitement que la loi lui accorde comme ci-devant chantre.

• 2 juillet 1796, Senlis : Marie Anne Gourlet, couturière en linge, veuve de Jean François GARNIER, chantre de la ci-devant cathédrale, meurt en sa maison à l'âge de 57 ans.

Mise à jour : 10 octobre 2018

Sources
F-Ad60/ 1 LP 104/4 ; F-Ad60/ 1MI/ ECA612R13 ; F-Ad60/ 1MI/ ECA612R13  ; F-Ad60/ 1MI/ECA612R12 ; F-Ad60/ 1MI/ECA612R16 ; F-Ad60/ 1MI/ECA612R17 ; F-Ad60/ 1MI/ECA612R2 ; F-Ad60/ 1MI/ECA612R22 ; F-Ad60/ 1Q2/1013 ; F-Ad60/ 2 LP 9144 ; F-Ad60/ 2 LP 9145 ; F-Ad60/ 2 LP 9147 ; F-Ad60/ 2LP 9144 ; F-Ad60/ G 2336 ; F-Ad60/ G 2338 ; F-Ad60/ G 2733 ; F-Ad92/ E_NUM_SCE122 ; F-An/ DXIX/092/798/07

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