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GAUDRON, Nicolas, dit MARTIN (1744-1813)
État civil
NOM : GAUDRON     Prénom(s) : Nicolas     Sexe : M
Complément de nom : dit MARTIN
Autre(s) forme(s) du nom : MARTIN
Date(s) : 1744-6-22  / 1813-12-28
Notes biographiques

Nicolas GAUDRON dit MARTIN (1744-1813), haute-contre formé à la maîtrise de la cathédrale de Metz [Moselle], débute sa carrière à la primatiale de Nancy [Meurthe-et-Moselle] en 1763, avant d'intégrer le bas-chœur de la cathédrale de Strasbourg [Bas-Rhin] en 1767. Le maître de musique François-Xavier RICHTER poursuit sa formation dans le domaine du "chant de l'Église". En 1785, le chapitre le promeut en le nommant directeur du chant en faux-bourdon. En 1791, il joue un rôle important dans la réorganisation de la musique de la cathédrale, aux côtés d'Ignace PLEYEL. Plusieurs chantres ayant décidé d'émigrer ou n'ayant plus les capacités de travailler en raison de leur âge, il est chargé d'en recruter de nouveaux et d'assurer leur formation. La nomination de PLEYEL à la direction du chant constitue pour lui une déception, accentuée par le fait qu'il n'obtient finalement pas la fonction d'instructeur des enfants de chœur de la cathédrale qu'il convoitait. Après 1792, il n'exerce plus de reponsabilités officielles dans le domaine musical, même s'il a probablement continué à enseigner son art aux jeunes gens de la ville.

• 22 juin 1744, Metz : Nicolas GAUDRON, fils d'Anastase Gaudron et d'Antoinette Labrie, voit le jour. Il est baptisé le jour même paroisse Saint-Jean-de-la-Citadelle.

• 1752-1763, Metz : Nicolas GAUDRON est enfant de chœur à la cathédrale Saint-Étienne. Dans une lettre d'avril 1791, il rapporte que, "dès son enfance, [il] a fait une étude particulière du chant de l'Église, notamment à Metz où il a étudié à l'École du chœur de la Cathédrale l'espace de douze années".

• 23 avril 1763-1767, Nancy : Nicolas GAUDRON est haute-contre au chapitre de la primatiale.

• 30 septembre 1767-fin 1792, Strasbourg : Nicolas GAUDRON dit MARTIN est haute-contre à la cathédrale Notre-Dame. Dès sa réception, le chapitre annonce qu'il devra chanter en faux-bourdon. À cette époque, il n'est pas encore surnommé MARTIN. Cependant, il a quitté ses fonctions entre 1771 et 1774, ce qu'il s'est bien gardé de rappeler lorsqu'il a entamé des démarches pour obtenir une pension en 1793.
• 24 septembre 1768, Strasbourg : Le chapitre octroie à Nicolas GAUDRON 60 livres pour ses frais de voyage depuis la Lorraine.
• 1769, Strasbourg : Un décret du 8 avril lui accorde une gratification annuelle de 50 florins (100 livres), qui vient s'ajouter à ses gages fixes de 350 florins (700 livres). C'est en 1769 que le chapitre engage RICHTER au poste de maître de musique, un événement marquant pour GAUDRON, qui eut l'opportunité de suivre "un cours de composition de ce genre [le chant liturgique] sous le Sieur Richter, Maître de Chapelle de la Cathédrale de Strasbourg, connu de tout le monde par ses talens" (lettre au maire de Strasbourg, avril 1791).
• Mars ou avril 1771, Strasbourg : GAUDRON démissionne. Le compte de 1771 indique en effet qu'il n'a touché que son premier quartier, soit 87 florins 5 schillings de gages et 12 florins 5 schillings de gratification, ayant "quitté" ensuite. 
• 27 septembre 1774, Strasbourg : Il retrouve son emploi de chantre à la cathédrale, avec un salaire revu à la baisse (300 florins). Dès lors, il se fait appeler GAUDRON dit MARTIN. Qu'a-t-il fait entre 1771 et 1774 ? Mystère complet pour l'heure.
• [1775], Strasbourg : Le chapitre lui restitue son ancien salaire de 350 florins et sa gratification annuelle de 50 florins.
• 1776, Strasbourg : Outre son salaire et sa gratification habituelle, il perçoit une autre gratification de 25 florins.
• 15 janvier 1779, Strasbourg : MARTIN fait partie des "chantres d'hautcontre" lors de la messe du Saint-Esprit en l'honneur du Magistrat (corps de ville).
• 1784, Strasbourg : GAUDRON dit MARTIN prétend en 1791 avoir été nommé directeur du chant de la cathédrale cette année-là, fonction qu'il cumule avec l'emploi de haute-contre. Cependant, les comptes du chapitre sont muets au sujet de cette promotion qui, si elle a bien été obtenue, n'a pas entraîné dans l'immédiat le versement d'un complément de salaire ou d'une prime.
• 13 avril 1785, Strasbourg : Le chapitre lui accorde 100 florins de gages pour "chanter au faux-bourdon". Selon GAUDRON, le chapitre voulait "que cette harmonie d'Église seroit rétablie dans toute sa pureté". C'est semble-t-il à partir de cette date qu'il est effectivement devenu directeur de chant. Ses revenus s'élèvent désormais à 500 florins (1 000 livres).
• 29 mai 1785, Strasbourg : Le chapitre rembourse la somme de 89 florins 1 schilling 3 pfennigs "au sr Martin, directeur du chant en faux bourdon, la somme de 178# 5s qu'il a payée pour les psaumes, hymnes et proses qu'il a composés et pour faire copier ce qui lui restait encore à composer, ensemble la reliure des cahiers de chant", suivant ses deux notes.
• 25 juin 1785, Strasbourg : Le chapitre lui rembourse encore "la somme de 104# d'une part et celle de 141# d'autre, faisant ensemble celle de 245# qu'il a payée pour la copie des ouvrages qu'il a composés", suivant ses deux notes.
• 24 septembre 1785, Strasbourg : Il reçoit 150 florins de gratification exceptionnelle.

• 28 avril 1786, Strasbourg : Louis MUHR et le sieur MARTIN (le patronyme de naissance n'est plus utilisé dans les comptes du chapitre) reçoivent 173 florins 1 schilling 3 pfennigs "tant pour gratification que pour frais d'un surplis, bonnet carré et soutane pour chacun".
• 1er mai 1786, Strasbourg : Son salaire pour chanter "au faux bourdon" passe à 200 florins (soit, en tout, 1 200 livres).
• 10 décembre 1786, Strasbourg : GAUDRON dit MARTIN obtient une autre gratification exceptionnelle de 30 florins.

• 6 août 1787, Nancy : Jeanne Pierson, native de Kœur [Kœur-la-Grande ou Kœur-la-Petite, Meuse] près de Saint-Mihiel, âgée de 70 ans, épouse du sr Nicolas GAUDRON dit MARTIN, directeur du chant de la cathédrale de Strasbourg, décède à l'âge de 70 ans, munie des sacrements. Elle est inhumée au cimetière de la paroisse Saint-Sébastien.
• 1787-1788, Strasbourg : Le chapitre fait remettre 45 florins au sieur MARTIN "pour les ouvrages en faux-bourdon qu'il a composés et fourni[s], suivant l'état fourni".

• 1788-1789, Strabourg : Toujours qualifié de chantre, il est désigné pour la première fois dans les comptes du chapitre comme maître de chant en faux-bourdon.

• 1789-1790, Strasbourg : Le sieur MARTIN, maître du chant en faux-bourdon, reçoit 70 florins 5 schillings "pour les ouvrages, compositions et copies qu'il a fait pour l'usage du chœur", suivant deux mémoires.

• 1789, Strasbourg : Le sieur MARTIN, abusivement qualifié de maître de chapelle de la cathédrale, "privilégié", habite au n° 5, rue des Petites Boucheries, en location. L'Almanach d'Alsace pour l'année 1789 le classe parmi les maîtres de chant qui enseignent en ville.

• 1790, Strasbourg : Nicolas GAUDRON dit MARTIN, maître de chant en faux-bourdon de l'église cathédrale, touche un traitement fixe 1 200 livres "outre les gratifications, frais de copie & de ses compositions". L'état des employés de la cathédrale élaboré à la fin de l'année ou au début de la suivante n'indique pas qu'il est haute-contre, alors qu'il exerce toujours cette fonction. Il décrit ainsi son travail, qu'il décrit comme exténuant : "1° Il dirige et compose pour le chœur, 2° il chante la partie de la haute contre dans le chœur et également à la Tribune". Dressant le bilan de son activité, il fait montre de beaucoup d'autosatisfaction. En tant que directeur de chant depuis 1785, il "redoubla son zèle en s'occupant continuellement de cet objet devenu de la plus haute importance ; après y avoir mis tous ses soins, il croit l'avoir porté au point de perfection, puisque ce chant attire dans le Temple du Seigneur nombre de fidèles qui y viennent mêler leurs voix par piété", écrit-il au baron de Dietrich, le maire de Strasbourg. De même, sur ses performances de haute-contre, il ne s'embarrasse guère d'une modestie excessive, jugeant que "le chant de Nicolas Martin est simple, dévotieux et majestueux". Lors de la suppression du Grand Chapitre, il n'est plus marié (il l'a été une première fois, brièvement semble-t-il, peut-être lorsqu'il vivait à Nancy ou pendant son "absence" de trois ans), mais s'occupe de "deux orphelins qu'il nourrit et entretient depuis plusieurs années, auxquels il sert de père" et qui ne doivent pas devenir les "victimes innocentes" de la perte éventuelle de ses avantages.

• 1791, Strasbourg : Il demande, avec succès, à être maintenu dans ses fonctions de directeur du chant et de haut-contre, avec le même salaire. Il offre aussi, avec l'accord du nouvel évêque, de charger de l'instruction des enfants de chœur, ce à quoi l'abbé ROGUIN se serait pas opposé. Il déclare avoir obtenu l'autorisation de prospecter dans les écoles publiques de la ville pour sélectionner les enfants qui conviennent et jouit de la même autorité dans le chœur qu'au temps du Grand Chapitre. Il réclame, en plus de son traitement, 600 livres pour l'instruction des enfants et 400 livres à titre d'abonnement pour ses compositions et frais de copie. Il invoque la grande quantité de travail qui sera la sienne, car il se charge en même temps du recrutement et de l'instruction des chantres des paroisses. Il estime que ses revenus s'élèveront en fait à 2 000 livres et non 2 200, car le papier sera à sa charge. Par ailleurs, il suggère d'acquérir pour la cathédrale un orgue portatif appartenant à un chanoine de Toul.
• [vers mai 1791], Strasbourg : Nicolas GAUDRON dit MARTIN, directeur de la musique vocale à la cathédrale de Strasbourg, demande le règlement des appointements, gratifications, frais de voyage et autres dépenses effectuées la semaine précédant et celle suivant Pâques, dont le total s'élève à 1 364 livres 10 sols. Il présente un certificat de l'évêque du Bas-Rhin et plusieurs pièces justificatives.
• 21 mai 1791, Strasbourg : Le directoire du District de Strasbourg rend un avis sur sa demande.
• 11 juin 1791, Strasbourg : Le directoire du Département du Bas-Rhin approuve l'avis du directoire du District de Strasbourg, qui propose d'accorder 215 livres 10 sols à GAUDRON dit MARTIN, qui a déjà perçu en acompte 1 125 livres et se trouve encore nanti d'une somme de 24 livres portée en dépense dans son état. 
• [second semestre de 1791 ?], Strasbourg :  Nicolas MARTIN, directeur du chant à la cathédrale, demande à être rétribué pour la composition du chant des Lamentations de Jérémie, qu'il estime à 100 francs, et pour avoir fait venir 20 chantres étrangers et s'être occupé d'eux pendant trois semaines, travail qu'il chiffre également à 100 francs.
• 20 juillet 1791, Strasbourg : Un arrêté départemental nomme Ignace PLEYEL aux fonctions de directeur de l'orchestre et du faux-bourdon de la cathédrale.
• 16 août 1791, Strasbourg : Nicolas GAUDRON, veuf de Jeanne Pierson, musicien et second chef de musique de la cathédrale, se remarie à Élisabeth Fagart, fille mineure de Pierre Fagart, bourgeois de Huningue [Haut-Rhin], et d'Élisabeth Gaudron sa femme. Le chantre Joseph NACHBAUR assiste à la cérémonie, qui se déroule à Saint-Pierre-le-Jeune.
• [vers novembre 1791], Strasbourg : Nicolas MARTIN, musicien de la cathédrale, demande la direction du faux-bourdon qu'il avait autrefois et celle des ses enfants de chœur.
• [vers décembre 1791], Strasbourg : La municipalité constate que MARTIN est porté dans l'état de juillet pour 1 600 livres comme haute-contre, pour le faux-bourdon et l'instruction et direction des enfants de chœur ; cependant, ROGUIN a été chargé dans les faits de cette instruction ; il est donc indispensable d'ajouter à son profit les 400 livres portées pour cet objet par PLEYEL et réduire MARTIN aux 1 200 livres qui lui sont assignées pour la haute-contre et son service au faux-bourdon. Pour novembre, il n'a déjà été payé sur le pied de 1 200 livres (100 par mois), mais ROGUIN ne paraît pas avoir touché ses 400 livres d'augmentation, puisqu'il n'a reçu que 66 livres 13 sols 4 deniers sur le pied de 800 livres. Le District et le Département, en ordonnant le mandat, devront statuer sur cet objet. On constate ici que l'idée d'écarter ROGUIN, qui semblait avoir l'aval des autorités en juin, n'est plus d'actualité en fin d'année.
• 19 janvier 1792, Strasbourg : Le directoire du département du Bas-Rhin rejette la demande de MARTIN au sujet de la direction du faux-bourdon.

• 27 septembre 1792, Strasbourg : Il prête serment de fidélité à la République, de maintenir de tout son pouvoir la liberté et l'égalité ou de mourir à son poste. Il est alors employé à l'ambulance de l'armée du Rhin.

• [fin 1792 ou début 1793], Strasbourg : Le citoyen Nicolas GAUDRON dit MARTIN, musicien chantre de la cathédrale de Strasbourg rédige une pétition "tendant à ce qu'eu égard aux 30 ans de service qu'il a fait en sa dite qualité tant en l'église primaciale de Nancy qu'en celle cathédrale de Strasbourg, il lui soit déterminé […] une pension proportionnée aux 1200# de gages dont il jouissait", conformément à la loi du premier juillet 1792. Il fournit son extrait baptistaire et des d'autres tirés des registres des délibérations et protocoles des cathédrales de Nancy et Strasbourg.
• 2 février 1793, Strasbourg : Le directoire du District donne son avis.
• 12 avril 1793, Strasbourg3 : Le directoire du Département du Bas-Rhin lui raconnaît trente années d'ancienneté et estime que l'art. 3 de la loi s’applique à lui. Il lui accorde une pension de 400 livres, à commencer du premier janvier 1793, pour paiement de laquelle mandat lui sera expédié à l'échéance de chaque trimestre sur les fonds qui auront été faits par le ministre de l'Intérieur d'après les états qui lui auront été adressés à cet effet.

• 17 mars 1797, Strasbourg : Nicolas François, fils de Nicolas GAUDRON dit MARTIN, garde-magasin à l'hospice des Enfants de la Patrie, et de Louise Élisabeth Fagart son épouse, voit le jour.

• 7 avril 1799, Strasbourg : Il prête serment de haine à la royauté et à l'anarchie, de fidélité à la République et jure n'avoir jamais rétracté aucun des serments qu'il a prêtés antérieurement. Il se présente comme pensionnaire ecclésiastique.
• 8 avril 1799, Strasbourg : Nicolas GAUDRON dit MARTIN, ci-devant musicien du Grand Chapitre de la cathédrale et de pensionnaire de la République, résidant au n° 29, rue des Veaux, déclare n'avoir pas quitté la France depuis 1792. Il mesure 1 mètre 62, a les cheveux et sourcils châtains, les yeux bruns, le nez aquilin, la bouche moyenne, le menton rond, le front haut, le visage ovale.

• 28 décembre 1813, Strasbourg : Nicolas GAUDRON dit MARTIN, chanteur, décède à l'hospice civil à l'âge de 68 ans. L'acte de décès du 29 indique qu'il était marié en secondes noces à Élisabeth Fagart.

• 22 février 1821, Strasbourg : Son fils Nicolas François GAUDRON dit MARTIN, artiste lyrique, épouse Marie Adélaïde Deschamps, fille d'un capitaine d'infanterie tué au siège de Gaète [Italie] en 1806. Dans cet acte, Nicolas GAUDRON dit MARTIN est qualifié d'ancien maître de chapelle. Louise Élisabeth Fagart demeure "à la Citadelle de cette ville".

• 5 février 1854, Strasbourg : Élisabeth Fagart, née à Huningue dans le Haut-Rhin, veuve de Nicolas GAUDRON dit MARTIN, professeur de musique, fille des défunts Pierre Fagart et Élisabeth Gaudron, meurt à son domicile, n° 21 rue de la Madeleine, à l'âge de 78 ans.

Mise à jour : 6 janvier 2021

Sources
A. Cl. Pfeiffer, La vie musicale dans les lieux de culte à Strasbourg..., 2014 ; F-Ad54/ 5 Mi 394/R 79 ; F-Ad57/ 9NUM/5E319/2 ; F-Ad67/ 1 L 1573 ; F-Ad67/ 1 L 1576 ; F-Ad67/ 1 L 502 ; F-Ad67/ 1 L 503 ; F-Ad67/ 1 L 509 ; F-Ad67/ 1 L 524 ; F-Ad67/ 133 L 145 ; F-Ad67/ 133 L 222 ; F-Ad67/ 6 L 109 ; F-Ad67/ 6 L 110 ; F-Ad67/ 9NUM/5E319/2 ; F-Ad67/ G 3192 ; F-Ad67/ G 3193 ; F-Ad67/ G 3194 ; F-Ad67/ G 3197 ; F-Ad67/ G 3198 ; F-Ad67/ G 3199 ; F-Ad67/ G 3200 ; F-Ad67/ G 3201 ; F-Ad67/ G 3202 ; F-Ad67/ G 3203 ; F-Ad67/ G 3204 ; F-Ad67/ G 3205 ; F-Ad67/ G 3206 ; F-Ad67/ G 3207 ; F-Ad67/ G 3208 ; F-Ad67/ G 3209 ; F-Ad67/ G 3210 ; F-Ad67/ G 3455 ; F-Ad67/ G 3456 ; F-Ad67/ M Strasbourg / St-Pierre-le-Jeune ; F-Ad67/ NMD Strasbourg ; F-AmStrasbourg/ 1 MW 139 ; F-AmStrasbourg/ 3 MW 23 ; F-AmStrasbourg/ 5 R 26 ; F-AmStrasbourg/ VII 134 ; F-AmStrasbourg/ VII 90 ; F-An/ DXIX/086/678bis/02-06 - F-An/ DXIX/086/678bis/12 ; F-An/F19/1126/1099 ; F-Strasbourg méd/ A 59724

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