Alpes-de-Haute-Provence
Ardennes
Ariège
Aude
Aveyron
Bas-Rhin
Cantal
Charente
Charente-Maritime
Cher
Corrèze
Côte-d'Or
Côtes d’Armor
Creuse
Dordogne
Doubs
Essonne
Eure
Eure-et-Loir
Finistère
Gironde
Haute-Garonne
Haute-Loire
Haute-Saône
Hautes-Pyrénées
Haute-Vienne
Hauts-de-Seine
Hérault
Ille-et-Vilaine
Indre-et-Loire
Isère
Landes
Loire-Atlantique
Loir-et-Cher
Loiret
Lot
Lot-et-Garonne
Maine-et-Loire
Manche
Marne
Mayenne
Morbihan
Moselle
Nièvre
Nord
Oise
Orne
Paris - Notre-Dame
Pas-de-Calais
Puy-de-Dôme
Pyrénées-Atlantiques
Rhône
Saône-et-Loire
Sarthe
Tarn
Tarn-et-Garonne
Val d'Oise
Vaucluse
Vendée
Vienne
Yonne
Yvelines
Actualité de la base Muséfrem
Vous avez dit prosopographie ?
Histoire de l'enquête Muséfrem
Les fondements de l'enquête Muséfrem
Les contributeurs depuis 2003
Les partenaires scientifiques
Contact
Pour citer Muséfrem
GILBERT, à Rennes (1785 av.-1792 ap.)
Complément de nom : à Rennes
Date(s) : 1785 av. / 1792-5 ap.
Prêtre et chantre dans l'une des paroisses de Rennes, le sieur GILBERT – dont le prénom n'est jamais livré dans les documents disponibles – semble avoir eu un statut quelque peu fragile, puisqu'il apparaît surtout en supplétif d'un autre prêtre chantre.
• 3 avril 1785, Rennes : Le sieur GILBERT, prêtre, s’est présenté pour occuper la place de chantre de l’église de la paroisse Saint-Jean laissée vacante par le départ du sieur URVOY, 1er chantre. Comme les deux autres candidats, JENVRAIN, diacre, et BOUQUET, écolier de logique, il chante "à la messe de ce jour pour concourir à la dite place". GILBERT n’obtient pas ce poste qui revient à Pierre JENVRAIN.
• 7 novembre 1788, Rennes : Le prêtre Julien POULAIN-DELAUNAY (parfois dit LAUNAY) établit une sorte de procuration autorisant GILBERT, prêtre, à percevoir du receveur de la fabrique de Toussaints les honoraires liés à sa place de "chantre d'office de la paroisse". On apprend qu'à compter de ce jour GILBERT remplace DELAUNAY dans toutes ses fonctions et qu'il en sera de même "pendant le tems de mon absence et jusqu’à ce que j’aye donné au général la démission de ma place". Cela correspond au moment où DELAUNAY tente de s'établir à Caen. On peut par ailleurs s'interroger sur le sens exact du titre de "chantre d'office".
• 1790, Rennes : Entre temps DELAUNAY, n'ayant pu obtenir un poste de professeur à l'Université de Caen, est revenu à Rennes et a récupéré sa place de chantre d'office à Toussaints. Il l'exerce durant les quatre premiers mois de l'année 1789.
• 1er mai 1790 : Un nouveau "concordat" est passé entre les deux hommes, par lequel le sieur POULLAIN "dit LAUNAY" "autorise M. GILBERT prêtre à me remplacer dans mes fonctions de chantre de Toussaint et à toucher le quartier courant de mes honoraires".
Une certitude : que ce soit avant ou après le 1er mai, ni l'un ni l'autre ne signent les actes de sépulture de la paroisse (sauf exceptionnellement comme le 2 novembre 1790 où une inhumation est enregistrée par "Gilbert prêtre"). En revanche on aperçoit assez régulièrement GARNIER, prêtre, assurant cette fonction d'assistance aux enterrements. Est aussi identifié comme chantre de la paroisse Toussaint en 1790 le sieur BULLER.
• Mai 1791 : GILBERT est nommé vicaire à Toussaints et, à partir du 31 mai, il établit régulièrement des actes de sépulture. Il signe "Gilbert vic. de Toussaints". Il s'inscrit donc pleinement dans le fonctionnement de l'Église constitutionnelle. Inversement, ses confrères GARNIER et POULAIN-DELAUNAY quittent leurs postes de chantre de l’église Toussaints lorsque s'installe le nouveau curé constitutionnel, ces démissions correspondant clairement à un refus de la constitution civile du clergé et un rejet de la Révolution.
• 22 août 1791 : La fabrique nomme le sieur GILBERT pour 3ème chantre "attendu sa qualité de sous-diacre".
• 6 mai 1792 : La fabrique de Toussaints paye au citoyen GILBERT, chantre, la somme de 43 livres 9 sols 6 deniers, qui correspond à une fondation. C'est la dernière trace que nous ayons de lui dans les comptes paroissiaux, qui s'interrompent peu après. La fabrique rémunère également un joueur "de cornabouquin", le citoyen ARAU, qui reçoit 80 livres / an, en quartiers de 20 livres.
Son prénom n'ayant pas été (jusqu'alors) retrouvé, il est difficile d'amorcer l'enquête nécessaire pour savoir ce que GILBERT devint ensuite...
Mise à jour : 3 juin 2019