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GIRARDON, Claude (ca 1685-1752)
État civil
NOM : GIRARDON     Prénom(s) : Claude     Sexe : M
Date(s) : 1685 ca  / 1752-2-3 
Notes biographiques

Claude GIRARDON est un musicien actif durant la première moitié du XVIIIe siècle, connu notamment pour avoir été maître de musique à Vézelay. C'est par son fils et ses petits-fils qu'il est lié à l'enquête Muséfrem.

• [1685] : Si l'on en croit l'âge indiqué à son décès, Claude GIRARDON serait né vers 1685.

Les cinquante premières années de sa vie restent à éclairer.

• En 1735, Claude GIRARDON est maître musicien à la collégiale Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay [Yonne], dans le diocèse d'Autun. Il a épousé Françoise Cornesere/Cornefere [Cornefert] avec qui il a (au moins) une fille, prénommée Claire.

• 1735, Vézelay : Claude GIRARDON assiste au mariage de sa fille Claire et de Jean Michel DAGUET, alors musicien à la cathédrale d'Auxerre. Elle sera la mère de Simon Michel DAGUET GIRARDIN et de Claude Étienne DAGUET.

• 20 juin 1736, Vézelay : Un premier enfant du couple Daguet/Girardon, Jean-Baptiste Joseph, naît paroisse Saint-Pierre. Le père est dit "muzicien", sans précision de poste. La marraine est la grand-mère maternelle, qui signe nettement "francoise cornefert".

• 23 juillet 1738, Vézelay : Le nom de Claude GIRARDON apparaît dans le dossier de règlement d'une dette de jeu.

• 24 novembre et 19 décembre 1742, Vézelay : Il est dit "maître de musique à Vézelay" et "musicien à Vézelay", dans les actes de décès de ses petits-fils Joseph-Simon et Jean-Étienne Daguet. Il signe "Girardon me de musique" avec une ruche en "m". Son gendre est alors musicien "à Lunéville en Lorraine".

• 27 janvier 1743, Vézelay : Son épouse Françoise Cornefert décède à l'âge de 62 ans. Sur l'acte de décès, Claude GIRARDON est dit "maître de musique à Vézelay".
• Octobre 1743, Vézelay : Claude GIRARDON cesse ses fonctions de maître de musique à la collégiale Sainte-Marie-Madeleine, et s'attache à la paroisse Saint-Pierre où il exerce les fonctions de chantre. Ceci à la grande satisfaction des paroissiens qui observent que les offices de la paroisse "se sont fait avec beaucoup plus de décense que les années passées ayant toujours soutenu le cœur et fait en sorte qu'il y a tous jour eut des grands messes aux jours acoutumés au lieu qu'on a esté obligé plusieurs fois par le passé de n'en dire que de basse faute de chantre".
• 24 décembre 1743, Vézelay : Claude GIRARDON est parrain de son petit-fils Claude-Anne, baptisé paroisse Saint-Pierre. Il est dit "ancien maître de musique". Son gendre, Jean-Michel DAGUET, est dit "maître de musique à Vézelay" : celui-ci lui a succédé dans le poste de la collégiale.

• 7 avril 1744, Vézelay : L'assemblée des paroissiens de Saint-Pierre entérine les six premiers mois de son activité et fixe son traitement à 10 livres par an (ce qui est dérisoire), plus un casuel (qui, lui, peut être important). Il signe comme témoin dans les actes de cette paroisse jusqu'en mars 1745.

• 2 septembre 1745, Avallon [Yonne] : À la fin des festivités en l'honneur du saint patron de la collégiale, 27 livres sont distribuées par l’ordre du chapitre assemblé à l’issue des vêpres aux musiciens qui ont chanté et joué à la St-Lazare. Sont ainsi rémunérés à égalité, 9 livres chacun, "deux maîtres de Vézelay", qui ne sont autres que Claude GIRARDON et son gendre Jean-Michel DAGUET, le "père MIROLIN" (sans doute Lazare) qui reçoit 6 livres, et un mystérieux CLERANBAU [sic pour l’orthographe] dont ni la provenance ni la spécialité musicale ne sont indiquées et qui reçoit 3 livres.

• Mi-septembre 1746, Saulieu [Côte-d'Or] : Son gendre Jean-Michel DAGUET quitte Vézelay car il a été reçu maître de musique de la collégiale Saint-Andoche, à la place de Jean-Baptiste MIROLIN, qui a démissionné peu avant... et qu'on retrouve à Vézelay peu de temps après.

• 9 octobre 1748, Saulieu : "Daguet" et "Girardon" sont signataires de l'acte de sépulture au cimetière de Saint-Nicolas de la fille d'un employé aux fermes du Roy, morte à l'âge de deux  mois. Cette signature atteste l'installation à Saulieu, probablement chez sa fille, de l'ancien maître de Vézelay. Il y a environ 50 km (en itinéraire pédestre direct) entre les deux villes.

• 4 février 1750, Saulieu : Claude GIRARDON est cité parmi les présents au mariage du fils d'un tonnelier. Sa signature est nettement reconnaissable, avec une sorte de ruche finale qui ressemble plutôt à des "M" entortillés qu'à une ruche classique…
• 14 avril 1750 : En compagnie de Claude BERTHIER, musicien habitué de Saint-Andoche, Claude GIRARDON  assiste et signe à la sépulture au cimetière de Saint-Nicolas d'un enfant de deux ans, fils de René SENÉ chantre de la paroisse Saint-Nicolas. On peut penser qu'il y a chanté. La cérémonie est célébrée par le chanoine théologal de la collégiale.

• 4 février 1752, Saulieu : Décédé de la veille, Claude GIRARDON est inhumé au cimetière de Saint-Andoche. Il est dit "Maître de musique", sans précision de poste, et "âgé d'environ 67 ans", ce qui le fait naître vers 1685. Sont présents à la cérémonie son gendre, Jean Michel DAGUET, lequel est toujours alors maître de musique de Saint-Andoche, René SÉNÉ, chantre de Saint-Nicolas de Saulieu et un certain "Mtre Charles Hedelin" qui signe maladroitement et reste à identifier.

Mise à jour : 8 août 2018

Sources
F-Ad21/ BMS Saulieu en ligne ; F-Ad89/ 5 Mi 1016/ 13, vues 81-82/110 ; F-Ad89/ 5 Mi 1016/13, vue 20/110 ; F-Ad89/ 5 Mi 1016/13, vues 66 et 67/110 ; F-Ad89/ 5 Mi 1018/13 ; F-Ad89/ G 2156

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