Login
Menu et informations
GUILLEMART, Jean-Baptiste, abbé (1782 av.-1794 ap.)

GUILLEMART, Jean-Baptiste, abbé (1782 av.-1794 ap.)

État civil
NOM : GUILLEMART     Prénom(s) : Jean-Baptiste     Sexe : M
Complément de nom : abbé
Autre(s) forme(s) du nom : GUILMART
Date(s) : 1782-9-22 av.  / 1794-7-4 ap.
Notes biographiques

Jean-Baptiste GUILLEMART est un chantre ecclésiastique au service de la paroisse Saint-Nicolas de Rethel [Ardennes] des dernières années de l'Ancien Régime à la fermeture de l'église.

• 22 septembre 1782, Rethel [Ardennes] : L’abbé Jean-Baptiste GUILLEMART, second chantre en l'église paroissiale Saint-Nicolas, touchera 72 livres à compter du 1er janvier 1783 à condition de "s’entretenir" en rochets, surplis et bonnets carrés.

• 14 novembre 1784, Rethel : Les appointements de l’abbé GUILLEMART, second chantre, passent à 100 livres en considération des nombreux services qu’il rend.

• 12 avril 1789, Rethel : Les choristes et le serpent font scandale en prenant place dans les stalles au lieu de gagner leurs escabelles. Ils sont privés de trois mois de gages et menacés de destitution. On leur ordonne d’avoir les égards et le respect dû aux chantres ecclésiastiques, "même pour Me Guillemart l’un des chantres eclésiastiques, [...] et de ne point troubler ce dernier dans ses intonnations, comme il leur arrive très fréquemment de le faire". Mandés, les choristes et le serpent demandent à ne pas être privés de leurs gages.

• 20 mars 1794 :  Le citoyen Jean-Baptiste GUILLEMART, ci-devant chantre de la paroisse de Rethel, a déclaré qu’il lui est dû par la fabrique de Rethel une somme de 85 livres 9 sols 4 deniers de son dernier trimestre à raison de 450 livres par an ; plus 10 livres "pour avoir assisté pendant deux années aux Processions qui se faisoient tous les Jeudis de l’année".
• [1794], Rethel : Dans une pétition aux administrateurs du District de Rethel, Jean-Baptiste GUILLEMART, "cydevant chantre de la paroisse de cette commune", expose que la fabrique paroissiale lui doit la somme de 95 livres 9 sols 4 deniers pour deux mois et huit jours à lui due sur son dernier trimestre de 1793 à raison de 450 livres par année, y compris une somme de dix livres pour assistance aux processions des jeudis pendant deux années. Il demande que la municipalité lui verse cette somme, à prendre sur les revenus échus en novembre 1792 de la vente d'une partie du mobilier de la fabrique.
• 25 juin 1794, Rethel : La municipalité de Rethel délivre à Jean-Baptiste GUILLEMART un certificat qui estime sa demande justifiée.
• 4 juillet 1794, Mézières : Le Département des Ardennes ordonne la délivrance d’une reconnaissance de liquidation de la somme évoquée ci-dessus en faveur de Jean-Baptiste GUILLEMART.

Mise à jour : 5 novembre 2016

Sources
F-Ad08/ G 235 ; F-Ad08/ Q 478 ; F-Ad08/ Q 502

<<<< retour <<<<