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HÉRAUD, Dominique (1761 av.-1794)
État civil
NOM : HÉRAUD     Prénom(s) : Dominique     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : HEYRAUD
Date(s) : 1761 av.  / 1794-7-31 
Notes biographiques

Dominique HÉRAUD est un prêtre du diocèse de Saint-Flour, qui devient chanoine du chapitre de la collégiale Saint-Julien de Brioude où il est organiste. Considéré comme prêtre réfractaire il est condamné et exécuté au Puy-en-Velay.

• 8 mars 1760, Brioude : Antoine Douet, official général du diocèse de Saint-Flour visite la collégiale Saint-Julien de Brioude et rédige un procès verbal. Dominique HEYRAUD, chanoine comte et organiste de la collégiale, rend compte de l'état de l'orgue. Il expose que les orgues doivent être relevées, que le petit orgue souffre de vétusté et que les soufflets "ne valoient rien". Il estime les réparations nécessaires à 10 000 livres au moins.

• 28 août 1760, Brioude : Dominique HEYRAUD chanoine hebdomadier et organiste est engagé par le chapitre de la collégiale Saint-Julien.

• 1761, Brioude : Dominique HEYRAUD est reçu chanoine et organiste du chapitre Saint-Julien. Encore en poste en 1790, il touche 1 200 livres. Le chapitre précise que ses appointements pour ses services d'organiste étaient de 120 livres, compris dans la masse de son traitement.

• [1790-1791], Brioude : Les chanoines sacerdotaux de Saint-Julien de Brioude, dont HÉRAUD adressent un mémoire au Comité ecclésiastique contre les chanoines nobles. Le district propose de lui accorder un traitement provisoire de 1100 livres par an.

• 1793-1794, Brioude : Selon certaines sources Dominique HÉRAUD aurait prêté serment, selon d’autres non. Il cependant est arrêté, interrogé et conduit au Puy-en-Velay devant le tribunal criminel.

• 31 juillet 1794 [13 thermidor an II], Le Puy-en-Velay : À cause de ses relations avec aussi bien les chanoines nobles de Brioude, qu'avec d’ex-nobles de la région, Dominique HÉRAUD est condamné à mort comme « prêtre réfractaire », sentence qui fut exécutée dans les 24 heures, place du Martouret. Une source précise qu’il aurait pu être sauvé au dernier moment : « son neveu, porteur de sa grâce, entrait à toute bride sur la place du Martouret, au moment même où la hache révolutionnaire tombait sur la tête de son malheureux oncle, qui eut la peine des martyrs sans en avoir le mérite. »

Mise à jour 29 avril 2017

Sources
Conférences ecclésiastiques du diocèse du Puy ; F-Ad15/ 1 G 56/36 ; F-Ad43/ G 1074 ; F-An/ DXIX/047/021/15

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