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HUNA, Jean (ca 1753-1795)
Date(s) : 1753 ca / 1795-9-24
Né en Alsace dans une famille protestante, Jean HUNA migre vers Paris d'abord, puis vers l'ouest, Nantes, en 1784. Brièvement organiste, il est ensuite durablement attesté comme professeur de musique.
• [vers 1753], Colmar [Haut-Rhin] : D'après son acte de mariage, Jean HUNA est natif de la paroisse de l'hôpital de la confession d'Augbourg de la ville de Colmar en Alsace au diocèse de Bâle. Il est né du mariage d'entre Mathias Huna et Anne Catherine Huna.
• 17 décembre 1784, Nantes [Loire-Atlantique] : Jean HUNA publie une annonce dans les Affiches, annonces nouvelles et avis divers de la ville de Nantes pour des leçons de chant et de clavecin. Il dit être organiste des pères carmes de Nantes et être arrivé de Paris depuis novembre 1784. Il remplace temporairement DUCHATEAU qui reste l'organiste en titre des Carmes et des Dominicains jusqu'en 1790.
• 21 septembre 1787, Nantes : Jean HUNA, en vue de son mariage, abjure la foi protestante devant Mr Desprez, directeur de la Communauté de Saint-Clément.
• 13 novembre 1787 : En l'église Saint-Vincent après la publication d'un ban et la dispense des deux autres, Jean HUNA, âgé de 34 ans et "professeur en musique", épouse Marie-Élisabeth Berruet (d'après sa signature) ou Bruet (d'après l'acte) originaire de la paroisse Saint-Saturnin de Nantes. L'acte nous apprend que seule sa mère est en vie et qu'elle autorise, par "acte en forme de procuration", ce mariage. Les témoins de ce mariage et justifiant du domicile du marié sont le sieur Jean [Cantin ?], maître en chirurgie, demeurant rue Verdun en la paroisse Saint-Vincent ; le Sieur Guillaume HILLEBRAND, facteur de clavecin, demeurant rue Graslin sur le territoire de la paroisse Saint-Nicolas ; le sieur Adrien-Pierre Fabré, cousin germain par alliance, maître en chirurgie, demeurant rue Verdun en la paroisse Saint-Vincent et Maître Pierre Savariau, procureur fiscal de la Chatellenie de la Regrippière, demeurant au bourg de Vallet [Loire-Atlantique]. Les jeunes mariés et les témoins signent tous l'acte.
• 1788, Nantes : Résidant rue Sainte-Claire sur le territoire de la paroisse Saint-Vincent, Jean HUNA, musicien, paie une livre au titre de la capitation.
• 23 août 1788, Nantes : Le couple Huna accueille la naissance d'un premier enfant, Jean-Elisabeth-Adrienne qui est baptisée le même jour en l'église Saint-Nicolas. Elle a pour parrain "Adrien-Pierre Fabré docteur en medecine, ancien chirurgien major de la marine royale, maitre et professeur en chirurgie en cette ville" et pour marraine, sa tante maternelle, Dame Perrine-Élisabeth [Gatier ?] veuve de Guillaume Painparay, un négociant. L'acte précise que la famille demeure dans le quartier de La Fosse et que Jean HUNA occupe des fonctions de professeur de musique : la famille a donc, depuis la capitation de 1788, déménagé et changé de paroisse.
• 14 septembre 1790, Nantes : La famille Huna accueille la naissance de Guillaume-Julien qui ne sera baptisé que le 1er octobre suivant en l'église Saint-Nicolas. À cette occasion, le père – Jean HUNA – est qualifié de "professeur de l'académie royalle de musique & de danse". L'enfant décède quelques mois plus tard, le 8 décembre 1790 et est inhumé au cimetière de la dite paroisse. Dans l'acte d'inhumation, son père est simplement qualifié de musicien. La famille a de nouveau déménagé puisqu'elle réside rue Dauphine, toujours sur le territoire de la paroisse Saint-Nicolas.
• 13 novembre 1791, Nantes : Jean HUNA, toujours qualifié de professeur de musique, porte sur les fonts baptismaux de l'église Saint-Nicolas un garçon né deux jours plus tôt et qui reçoit pour prénoms Jean-Marie-Pierre. Ses parrain et marraine sont son oncle maternel Pierre Yvon – marchand de blanc – et sa cousine germaine Marie-Susanne Yvon. La famille Huna réside toujours rue Dauphine.
• 24 février 1794, Nantes : Lors de la déclaration de la naissance survenue la veille d'un garçon prénommé Beaurepaire, Jean HUNA – son père qui décline, peut-être en lien avec ses origines "étrangères", son lieu de naissance ainsi que la date et le lieu de son mariage – occupe toujours les fonctions de professeur de musique. La famille demeure en la section Jean-Jacques, rue Parée.
• 24 septembre 1795, Guérande [Loire-Atlantique] : Jean HUNA, arrivé d'après son acte de décès depuis neuf mois soit vers décembre 1794 ou janvier 1795, décède en cette ville. Sa mort est déclarée le lendemain par trois témoins qui ignorent sa profession mais connaissent ses origines. Nous ignorons le pourquoi de son départ de Nantes et les raisons de son établissement en la cité guérandaise où sa fille Jeanne-Élisabeth-Adrianne se mariera quelque vingt ans plus tard.
Mise à jour : 13 octobre 2021