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ISORÉ, Charles (1731-1800)
État civil
NOM : ISORÉ     Prénom(s) : Charles     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : IZORÉ
Date(s) : 1731-6-7   / 1800-3-10 
Notes biographiques

Charles ISORÉ effectue toute sa carrière de chantre au service de deux institutions : la collégiale Notre-Dame et l'église paroissiale Saint-Étienne de Mouchy-le-Châtel [Oise]. Il exerce aux côtés de son neveu.

• 7 juin 1731, Cauvigny [Oise] : Charles ISORÉ vient au monde. Il est le fils de Pierre Isoré et de Françoise Naquet. Son père est laboureur. Charles est un des derniers enfants du couple. Il est notamment le petit frère de François ISORÉ, de quinze ans son ainé.

On ne sait rien de la formation musicale du jeune Charles, si ce n'est qu'il est au moins le deuxième de la fratrie à entamer une carrière musicale. Le cursus de son neveu Jean François laisse supposer que Charles a pu commencer comme enfant de chœur dans la collégiale Notre-Dame de Mouchy-le-Châtel.

• [Date inconnue], Mouchy-le-Châtel [Oise] : Charles ISORÉ devient chantre des deux institutions religieuses de Mouchy : la collégiale Notre-Dame et la paroisse Saint-Étienne, lesquelles ont le bas-chœur en commun.

• 6 janvier 1750, Mouchy-le-Châtel : Charles ISORÉ, clerc des deux églises de Mouchy, mineur, épouse Marie Anne Nacquet, fille majeure de feu Nicolas et de feue Jeanne Caron, tous deux demeurant dans la paroisse. Les bans ont étés publiés dans les paroisses de Cauvigny et Bury.

• Années 1760, Mouchy-le-Châtel : Charles ISORÉ signe très régulièrement les registres paroissiaux de la paroisse Saint-Étienne. Il est notamment mentionné comme "chantre et clerc".

• 12 novembre 1768, Mouchy-le-Châtel : Le chapitre général d'hiver est rassemblé au son de la cloche : trois chanoines-prêtres, un chanoine-clerc et greffier et le doyen président sont présents. Charles ISORÉ, chantre, a fait la demande "de se retirer attendu l'affaiblissement de sa voix et de sa santé". Pour "reconnoitre ses services et luy procurer quelques secours pour sa subsistance", le chapitre lui accorde plusieurs compensations matérielles et financières. Jean ISORÉ, son neveu, "qui nous a servi comme enfant de chœur depuis dix ans", est reçu pour le remplacer.

• 24 septembre 1770, Mouchy-le-Châtel : Charles ISORÉ demande sa réintégration comme chantre à la place laissée vacante par la retraite de Jean ISORÉ. On comprend qu'il s'agit de Jean François ISORÉ, neveu de Charles, à qui l'on attribue la place de second chantre.

• Années 1770, Mouchy-le-Chatel : Charles ISORÉ signe presque systématiquement l'ensemble des actes des registres paroissiaux. On constate cependant qu'il ne signe aucun acte en 1774 sans que l'on sache pourquoi. En 1770, il est qualifié de maître d'école. On ne sait s'il exerce cette fonction en association avec ses fonctions de clerc et de chantre, et ce depuis le début de sa carrière, ou bien s'il s'agit d'un emploi ponctuel. Les autres actes indiquent qu'il est clerc. En 1779, lors du mariage de son neveu, Charles ISORÉ appose sa signature comme "chantre de cette paroisse". 

• 30 juin 1772, Mouchy-le-Châtel : Le chapitre d'été de la collégiale Notre-Dame recense Charles ISORÉ comme premier chantre et Jean François ISORÉ second chantre.

• 14 août 1773, Mouchy-le-Châtel : Le chapitre prend acte de la difficulté que représentent les fêtes annuelles pour les chantres. En effet, ces fêtes ayant pour conséquence la multiplication des offices pour la collégiale Notre-Dame et la paroisse Saint-Étienne, il est très difficile pour les chantres d'assurer leur service auprès des deux institutions. Le chapitre souhaite toutefois conserver intact le nombre d'offices.

• Années 1780, Mouchy-le-Châtel : Charles et Jean François ISORÉ signent plusieurs actes des registres paroissiaux comme "chantres de cette paroisse".

 1790, Mouchy-le-Châtel : Charles ISORÉ est chantre, exerçant au chœur de la collégiale Notre-Dame et dans l'église paroissiale Saint-Étienne depuis plus de 30 ans (le bas-choeur, commun aux deux institutions, est composé de deux chantres et de quatre enfants de chœur). Il touche 300 livres par an. Charles, marié et père de famille, est âgé de 59 ans.

• 16 mai 1792, Mouchy-le-Châtel : Charles ISORÉ signe l'acte de sépulture de sa petite-nièce en tant que clerc paroissial. Son neveu Jean François est quant à lui "ci-devant-chantre". Charles ISORÉ n'apparaît plus que sur les actes d'état civil qui le concernent directement.

• 12 février 1793, Mouchy-le-Châtel : Marie Anne Naquet, épouse de Charles ISORÉ, décède à leur domicile. Elle était âgée de 69 ans. Le décès est déclaré par Charles et son neveu Jean François.

• 12 novembre 1793, Mouchy-le-Châtel : Charles Isoré, fils de Charles ISORÉ épouse Françoise Constance Labitte. L'acte ne mentionne pas de profession pour le père du marié, en revanche, son cousin Jean François ISORÉ est désormais manouvrier.

• 5 octobre 1794-21 décembre 1796, Mouchy-le-Châtel : Trois petits-enfants de Charles ISORÉ naissent du mariage de son fils Charles avec Françoise Constance.

• 10 mars 1800, Mouchy-le-Châtel : Charles ISORÉ décède à son domicile à l'âge de 69 ans. Sa mort est déclarée par son fils Charles et son neveu Jean François. L'acte de décès indique que Charles a exercé le métier d'instituteur.

Mise à jour : 20 décembre 2018

Sources
F-Ad60 / 3 E 135 / 4 ; F-Ad60/ 3 E 437 / 3 ; F-Ad60/ 3E437/ 2 ; F-Ad60/ 3E437/ 3 ; F-Ad60/ 5 MI 938 ; F-Ad60/ G 7960

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