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JACOB, Jean Épiphane (ca 1753-1795)
État civil
NOM : JACOB     Prénom(s) : Jean Épiphane     Sexe : M
Date(s) : 1753 ca  / 1795-3-16
Notes biographiques

Originaire du nord de la Lorraine, Jean Épiphane JACOB est chantre de la collégiale Saint-Pierre-le-Vieux à Strasbourg [Bas-Rhin] depuis moins de dix ans lorsque la Révolution survient. Il trouve un emploi dans un hôpital militaire et meurt sous le Directoire.

• [vers 1753] : Selon son acte de décès, Jean Épiphane JACOB serait né à "Onez" [lieu non identifié] dans le district de Longwy [Meurthe-et-Moselle]. Il est le fils, d'après son acte de mariage, de Jean JACOB, chantre et régent d'école à Longwy, et de Françoise Rodemack sa femme.

• 3 janvier 1776-17 décembre 1781, Longwy : Jean Épiphane JACOB signe les actes de sépulture de la paroisse Saint-Dagobert. Au début, sa fonction et ses prénoms ne sont pas indiqués. En 1781, il signe "Jacob chantre".

• 9 janvier 1777, Longwy : Jean Épiphane JACOB, "chantre de cette paroisse", 24 ans, s'unit à Cécile Mathieu, 22 ans, fille de Jean-Baptiste Mathieu, marchand ferblantier, et de Jeanne Jousse son épouse. Sont présents Joseph Balon, premier échevin de l'hôtel commun de la ville, et François POUSSEUR, organiste de la paroisse, ami des épousés.

• 28 avril 1786, Strasbourg [Bas-Rhin] : Jean Épiphane, fils de Jean Épiphane JACOB, chantre de la collégiale Saint-Pierre-le-Vieux, et de Cécile Mathieu, né la veille, est baptisé à Saint-Pierre-le-Vieux. 

• 1789, Strasbourg : Jean Épiphane JACOB, chanteur à Saint-Pierre-le-Vieux, privilégié, est locataire au n° 75, Grand' Rue.

• 1790, Strasbourg : Jean Épiphane JACOB, chantre de la collégiale Saint-Pierre-le-Vieux, touche 500 livres de gages à l'année, plus environ 250 livres pour le casuel. Pour son quartier de Pâques 1790, il perçoit 68 florins 2 schillings 2 pfennigs. Il a pour collègues les chantres Georges OTTEMER et Michel MEYERHOFFER et l'organiste Ignace JOST.

• 1791, Strasbourg : Il est toujours chantre, désormais au service de la paroisse Saint-Pierre-le-Vieux.

• En 1792-1793, il n'effectue aucune démarche pour obtenir une gratification, sans doute parce qu'il n'a pas servi le chapitre suffisamment longtemps.

• 26 ventôse an III (16 mars 1795), Strasbourg : Jean JACOB, "employé audit hospice" [des Sans-Culottes], "entré audit hospice le dix-huit du courant, y est mort le jour d'hui, fiévreux".

Mise à jour : 24 février 2020

Sources
F-Ad54/ 5 Mi 322/R 10 ; F-Ad54/ 5 Mi 322/R 14 ; F-Ad67/ 1 L 1573 ; F-Ad67/ 6 L 109 ; F-Ad67/ BMS Strasbourg / St-Pierre-le-Vieux ; F-Ad67/ G 4701 ; F-Ad67/ NMD Strasbourg ; F-AmStrasbourg/ 5 R 26

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