Login
Menu et informations
JACQUOT, François (1734-1803)
État civil
NOM : JACQUOT     Prénom(s) : François     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : JACOT
JAQUOT

Date(s) : 1734-6-13  / 1803-5-4
Notes biographiques

En 1790, tout en étant vigneron, François JACQUOT est l'un des trois chantres de la paroisse de Lucy-sur-Cure, située dans le diocèse d'Auxerre, à 25 km au sud-est d'Auxerre, à 4 km au sud de la petite ville de Vermenton.

• Né à Lucy-sur-Cure le 13 juin 1734, dans un milieu de vignerons, François JACQUOT devient naturellement vigneron. Le 8 février 1757, il épouse Reine Rougeot, une lointaine cousine au 4ème degré, elle aussi fille d'un vigneron. La seule silhouette socialement différente est celle de son parrain, François Grégoire, "buraliste à Lucy". François Grégoire est présent au mariage de son filleul et sa signature aisée et ornementée tranche par rapport aux signatures laborieuses des autres assistants.

• À partir du début des années 1780, ensemble ou séparément, Pierre Paul HOUDOT, Étienne HOUDOT et François JACQUOT signent ponctuellement et parfois fréquemment le registre paroissial, sans pour autant être cités dans les actes. On peut penser qu'ils sont déjà chantres de la paroisse, mais que le célébrant n'a pas pris l'habitude de mentionner officiellement leur rôle.
• Le 16 décembre 1787, pour la première fois, ils sont mentionnés tous les trois en tant que chantres.
• Durant les années qui suivent, et jusqu'en 1792, ils sont ensuite très régulièrement donnés comme chantres, en général seuls ou par deux, ou encore accompagnés d'un sonneur, d'un porte-croix, voire d'un "acholite" [sic pour l’orthographe]. La paroisse Saint-Amâtre de Lucy-sur-Cure ne compte pourtant que 255 habitants en 1793 [Wikipédia] mais, comme une grande, elle se targue de toute une structure d'encadrement du culte paroissial.
L’abbaye cistercienne de Reigny, toute proche, est peut-être un facteur explicatif ? Elle était au XVIIIe siècle en plein dynamisme puisque l’église abbatiale est bâtie de 1759 à 1765 sur les plans d’un architecte parisien, Claude Louis Daviler relayé par Claude Nicolas Ledoux, en 1763. On sait que des liens existaient entre l'abbaye et les villages voisins : en atteste la présence, le 15 juillet 1790, de Nicolas CUENOT "choriste à l’abbaye de Reigni" à une sépulture dans le village d'Essert, tout proche de Lucy-sur-Cure.

• Plus âgé de dix à douze ans que ses deux compagnons de lutrin, François JACQUOT meurt le premier, le 14 Floréal an 11 (4 mai 1803), qualifié de vigneron. Étienne HOUDOT, devenu maire, paraphe son acte de décès.

Sources
F-Ad89/ BMS Lucy-sur-Cure

<<<< retour <<<<