JEANDIN, Jacques (1701-1790)

NOM : JEANDIN     Prénom(s) : Jacques     Sexe : M
Date(s) : 1701-3-15   / 1790-2-23

Jacques JEANDIN (1701-1790) débute sa carrière de musicien à Saint-Dié-des-Vosges [Vosges]. En 1746, il est recruté comme chantre et serpentiste par le chapitre de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg [Bas-Rhin].

• 15 mars 1701, Saint-Dié-des-Vosges [Vosges] : Jacques JEANDIN est baptisé paroisse Saint-Martin. Il est le fils de Nicolas Jeandin et d'Anne Matrel sa femme.

• 9 avril 1725, Saint-Dié-des-Vosges : Jacques JEANDIN, "musicien en cette insigne église de St Diey" (la cathédrale), épouse en l'église paroissiale Sainte-Croix Anne Plaisantin, fille des défunts Joseph Plaisantin et Marie Mourot, originaire de la paroisse de Lunéville [Meurthe-et-Moselle], installée à Saint-Dié.

• 22 décembre 1742 : Leur fils Jacques Nicolas JEANDIN naît à Saint-Dié-des-Vosges, où il est baptisé le 23. La profession de Jacques JEANDIN n'est pas indiquée dans l'acte de baptême.

• 1746, Strasbourg [Bas-Rhin] : Jacques JEANDIN devient chantre à la cathédrale Notre-Dame. En mai, il assiste au remariage de son collègue René DUGUÉ.

• 1760-1790, Strasbourg : Jacques JEANDIN perçoit chaque année 100 livres de gratification comme serpentiste, outre ses gages de chantre qui s'élèvent à 300 florins ou 600 livres (1769-1790). La moitié de la somme lui est versée au printemps, l'autre en automne. L'autre serpent est Louis Ignace GUIBERT, remplacé après son décès (1762) par Nicolas JEANDIN, fils de Jacques.

• 19 juin 1761, Strasbourg : Jacques JEANDIN, chantre et serpent, obtient une avance de 100 livres ; il lui sera prélevé 10 livres par mois jusqu'au remboursement de la somme.

• 17 mai 1764, Strasbourg : Il obtient une nouvelle avance de 50 livres ; le chapitre ordonne de soustraire 10 livres par mois sur son salaire jusqu'au remboursement complet de la somme.

• 29 septembre 1766, Strasbourg : Le chapitre lui accorde 150 livres d'avance.

• 1789, Strasbourg : Jacques JEANDIN, qualifié de chanteur à la cathédrale, loue un logis au n° 11, rue du Bouclier.

• 23 février 1790, Strasbourg : Jacques JEANDIN, chantre [et serpentiste] de l'église cathédrale, veuf d'Anne Plaisantin, décède à l'âge de 90 ans, muni des sacrements de l'Église. Il est enterré au cimetière Saint-Gall.

Mise à jour : 13 juillet 2020

A. Cl. Pfeiffer, La vie musicale dans les lieux de culte à Strasbourg..., 2014 ; F-Ad67/ BMS Strasbourg ; F-Ad67/ G 3192 ; F-Ad67/ G 3193 ; F-Ad67/ G 3194 ; F-Ad67/ G 3195 ; F-Ad67/ G 3196 ; F-Ad67/ G 3197 ; F-Ad67/ G 3198 ; F-Ad67/ G 3199 ; F-Ad67/ G 3200 ; F-Ad67/ G 3201 ; F-Ad67/ G 3202 ; F-Ad67/ G 3203 ; F-Ad67/ G 3204 ; F-Ad67/ G 3205 ; F-Ad67/ G 3206 ; F-Ad67/ G 3207 ; F-Ad67/ G 3208 ; F-Ad67/ G 3209 ; F-Ad67/ G 3210 ; F-Ad67/ G 3447 ; F-Ad67/ G 3448  ; F-Ad67/ G 3450 ; F-Ad67/ G 3451 ; F-Ad67/ G 3453 ; F-Ad67/ G 3454 ; F-Ad67/ G 3455 ; F-Ad67/ G 3456 ; F-Ad88/ Edpt419/GG_20-65688 ; F-Ad88/ Edpt419/GG_5-65542 ; F-Ad88/ Edpt419/GG_6-65557 ; F-AmStrasbourg/ 5 R 26 ; F-AmStrasbourg/ VII 134