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Pour citer Muséfrem
KETTENHOVEN, Jean (1780-1791 ap.)
Autre(s) forme(s) du nom : QUETENOVE
KETTEN HOVEN
Date(s) : 1780-9-13 / 1791 ap.
Fils d'un facteur d'orgues et de clavecins, Jean KETTENHOVEN est en 1790 l'un des six enfants de chœur de la collégiale Saint-Pierre de Mâcon dans le sud de la Bourgogne.
• 13 septembre 1780, Mâcon [Saône-et-Loire] : Jean KETTENHOVEN est l'un des nombreux enfants de Pierre KETTENHOVEN et d'Émiliane Parisse (ou Émilande Parize). Né sur la paroisse Saint-Pierre, il y est baptisé le même jour, ayant pour parrain et marraine un couple de "bourgeois en cette ville", qui savent signer tous deux. Son père, facteur d'orgues et de clavecins, est attesté à Mâcon dès 1760. Puis il part quelques années à Lyon entre 1772 et 1778, avant de revenir à Mâcon. L'un de ses frères, Antoine, baptisé à Lyon le 24 mai 1767, deviendra lui aussi facteur d'instruments.
• 23 juin 1786, Mâcon : Jean KETTENHOVEN est reçu enfant de chœur à la collégiale Saint-Pierre, à la place de Benoît MORNAND, sorti de la maîtrise le jour même. Son acte de réception précise sa date de naissance, le 13 septembre 1780 et rappelle le métier de son père : "facteur".
• 8 novembre 1789, Mâcon : Son père, Pierre KETTENHOVEN, "facteur de clavessin, natif de Strasbourg" [sic], meurt paroisse Saint-Étienne, à l'âge de "75 ans" (en fait : 74 ans et demi).
• 1790, Mâcon : Jean KETTENHOVEN est toujours enfant de chœur du chapitre collégial Saint-Pierre. Avec un lapsus sur son prénom et une lourde déformation de son patronyme, il est cité à l'avant-dernière place de la liste des six enfants de chœur établie en 1791 : Bernard MÉZIAT, Antoine MOMIGNY, Jean SENAILLET, Étienne CHAMONARD, Pierre "QUETENOVE" et Claude RICHARD. Leur maître de musique est le jeune prêtre Charles CHATAIGNER. Cette église Saint-Pierre est la deuxième église de Mâcon en terme d'effectifs musicaux, juste après la cathédrale. Elle semble même revêtue d'un prestige supérieur à celui de la cathédrale puisque le "chapitre noble de Saint-Pierre" se targue d'une très longue ancienneté et exige de ses chanoines quatre degrés de noblesse.
• 18 juillet 1791, Mâcon : Le directoire du Département de Saône-et-Loire envoie au Comité ecclésiastique à Paris un tableau récapitulatif des ecclésiastiques et laïcs attachés aux chapitres des églises de Mâcon. Sans prendre la peine de faire des distinctions entre les enfants de chœur en fonction de leur ancienneté, les directoires du District de Mâcon et du Département sont d'avis de donner à chacun d'eux une gratification de 300 livres.
• On ignore ce que le jeune garçon est devenu ensuite. Il ne semble pas être décédé à Mâcon.
Mise à jour : 19 avril 2021