Allier
Alpes-de-Haute-Provence
Ardennes
Ariège
Aude
Aveyron
Bas-Rhin
Cantal
Charente
Charente-Maritime
Cher
Corrèze
Côte-d'Or
Côtes d’Armor
Creuse
Dordogne
Doubs
Essonne
Eure
Eure-et-Loir
Finistère
Gard
Gironde
Haute-Garonne
Haute-Loire
Haute-Saône
Hautes-Pyrénées
Haute-Vienne
Hauts-de-Seine
Hérault
Ille-et-Vilaine
Indre
Indre-et-Loire
Isère
Landes
Loire-Atlantique
Loir-et-Cher
Loiret
Lot
Lot-et-Garonne
Maine-et-Loire
Manche
Marne
Mayenne
Morbihan
Moselle
Nièvre
Nord
Oise
Orne
Paris - Notre-Dame
Pas-de-Calais
Puy-de-Dôme
Pyrénées-Atlantiques
Rhône
Saône-et-Loire
Sarthe
Tarn
Tarn-et-Garonne
Val d'Oise
Vaucluse
Vendée
Vienne
Yonne
Yvelines
Actualité de la base Muséfrem
Vous avez dit prosopographie ?
Histoire de l'enquête Muséfrem
Les fondements de l'enquête Muséfrem
Les contributeurs depuis 2003
Les partenaires scientifiques
Contact
Pour citer Muséfrem
LAUNAY, Anne (ca 1741-1792 ap.)
Autre(s) forme(s) du nom : LAUNAI
Date(s) : 1741 ca / 1792 ap.
Établies sur le territoire de la paroisse Saint-Clément à Nantes, les ursulines tiennent, outre un noviciat, un pensionnat et des écoles gratuites. Au sein de la communauté, deux religieuses occupent des fonctions liées à la musique : Anne LAUNAY est "maîtresse de musique instrumentale" tandis que Pélagie Élisabeth MACÉ est "première de chant".
• [vers 1741], Blain [Loire-Atlantique] : D'après un tableau dressé par les commissaires de la municipalité de Nantes lors de la sortie des ursulines de leur couvent, le 1er octobre 1792, Anne LAUNAY est née à Blain. Son acte de baptême n'a pas encore été retrouvé dans les registres paroissiaux de cette paroisse.
• 15 juillet 1790, Nantes : Anne LAUNAY, "maîtresse de musique instrumentale", déclare son intention de "vivre et mourir" en sa communauté des ursulines. Cette communauté compte 39 religieuses dont Pélagie Elisabeth MACÉ, "première du chant et mère d'écriture en classe". Par ailleurs, une novice, une postulante, trois sœurs tourières, six filles domestiques, trois garçons jardiniers et un répondant de messes complètent la communauté. On dénombre 50 cellules et 80 pensionnaires. Les religieuses enseignent gratuitement aux enfants pauvres (de 120 à 150 filles pauvres chaque année).
• 9 juin 1791, Nantes : Les ursulines, et donc Anne LAUNAY, refusent la Constitution civile du clergé et donc de prêter le serment.
• 1er octobre 1792, Nantes : Les ursulines doivent quitter leur monastère. D'après la liste établie à cette occasion par deux commissaires de la municipalité – Godebert et Julien Gaudon –, Anne LAUNAY et Pélagie MACÉ y résident toujours et le couvent compte encore 36 professes, 4 sœurs converses, une affiliée et une novice. Sa pension annuelle s'élève à 600 livres.
Mise à jour : 9 octobre 2021