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LAURENT, Pierre Antoine (1746-1797)
État civil
NOM : LAURENT     Prénom(s) : Pierre Antoine     Sexe : M
Date(s) : 1746-2-3  / 1797-8-16 
Notes biographiques

Pierre Antoine LAURENT travaille comme chantre pendant près d'un quart de siècle à Creil puis à la collégiale Saint-Frambourg de Senlis [Oise], où on le retrouve en 1790. Le Département de l'Oise lui octroie une pension de 200 livres en 1793, déjugeant ainsi le District de Senlis qui proposait une simple gratification. Il se retire à Montargis (Loiret) pour y exercer le métier d'instituteur. Son épouse et lui meurent à quelques jours d'intervalle au cours de l'été 1797.

• 3 février 1746, Creil [Oise] : Pierre Antoine LAURENT naît du mariage de Pierre Antoine Laurent, compteur des portes et aide au pont de Creil (1773), et de Jeanne Charlotte Contant. Il est baptisé le même jour en l'église Saint-Médard

• 1765-[vers 1777], Creil : Pierre Antoine LAURENT est employé par l'église collégiale Saint-Évremond en qualité de chantre choriste.

• 1er juillet 1773, Creil : Pierre Antoine LAURENT, majeur, épouse Marie Catherine Zedde, fille mineure de défunt Jacques Zedde, cordonnier, et de Marie Catherine Ventribout, de la paroisse de Pont-Sainte-Maxence [Oise].

• 14 novembre 1777, Senlis [Oise] : Pierre Antoine LAURENT est reçu en la qualité de chantre au chapitre de Saint-Frambourg. Le chapitre lui accorde 360 livres d'honoraires annuels.

• 25 décembre 1778, Senlis : Pierre Antoine LAURENT, "chantre vicaire de la chapelle royale Saint Frambourg", époux de Marie-Catherine Zedre signe l'acte de baptême de son fils Jean Hyacinthe, à Notre-Dame.

• 7 octobre 1780, Senlis : Son fils Louis François est baptisé.

• 30 novembre 1790, Senlis : Dans la perspective de la fermeture prochaine des églises collégiales, Pierre Antoine LAURENT rédige un mémoire à l'intention des administrateurs du District pour obtenir une pension. Il revendique 25 années de service "tant à Creil qu’à Saint-Frambourg" et affirme n'avoir jamais démérité. Il est marié, père de deux enfants et sa femme en attend un troisième.
• 11 décembre 1790, Senlis : Il est encore chantre de la collégiale Saint-Frambourg lorsque le chapitre cesse ses activités. La veille, les chanoines lui ont délivré un certificat dans lequel ils soulignent son zèle et son assiduité.

• [1791], Senlis : Avec leurs collègues de la collégiale Saint-Rieul GRÉDELUE, HÉRON, HUBERT et Collet, les sieurs LAURENT, DEMICHY et Collo, "chantres et appariteurs de la cidev. collégiale de st Frambourg dud. Senlis [...] exposent qu'ils sont dans la plus grande détresse et sans aucune ressource et demandent qu'il leur soit accordé un secours provisoire".
• 7 juillet 1791, Senlis : Le District propose d'accorder à LAURENT un secours provisoire de 150 livres.
• Juillet 1791, Senlis : Le directoire du District estime que la "gratification annuelle" (en fait une pension) de 200 livres que le Département envisage d'octroyer à LAURENT et à DEMICHY, anciens chantres de Saint-Frambourg, est "trop considérable pour deux sujets qui peuvent trouver à se replacer et dont les gages n'étoient d'ailleurs que de 400#".

• [vers 1793], Senlis : Pierre Antoine LAURENT demande la fixation de sa pension, conformément à la loi du premier juillet 1792.
• 11 mars 1793, Senlis : Le directoire du District estime que les services du citoyen LAURENT au chapitre de Creil ne sont pas justifiés, "que ses fonctions n'ayant d'ailleurs eut [sic] lieu que les jours de fêtes, elles ne pouvaient être comptées parmi les années de services" ; de sorte qu'il ne peut se prévaloir que de 14 années de service. En conséquence, il faut lui accorder le paiement de la somme de 600 livres, somme égale au montant d'une année et demie de ses gages, conformément à l'art. 6 de la loi du premier juillet 1792.
• 2 avril 1793, Beauvais : Le directoire du Département ne suit pas l'avis précédent. Il prend en compte les dix années passées à Creil et estime que LAURENT a bien 25 ans d'ancienneté (ce qui n'est pas tout à fait le cas, le demandeur n'ayant pas immédiatement rejoint la collégiale Saint-Frambourg à son départ de Creil). Il lui accorde donc une pension annuelle de 200 livres, en conformité avec l'art. 4 de la loi de juillet 1792, payable à compter de janvier 1791. 
• 28 juillet 1793, Senlis : Le receveur du District certifie que le citoyen LAURENT, ancien chantre, l'a informé qu'il était dans l'intention de fixer sa résidence à Montargis [Loiret]. Il pourrait y avoir succédé à Claude-François PIFFAULT.

• 16 août 1797, Montargis : Pierre Antoine LAURENT, instituteur, décède à son domicile, section du Loing, à l'âge de 50 ans. 
• 25 août 1797, Montargis : Sa femme Marie Catherine Zedre [sic] meurt en couches à l'âge de 46 ans. L'enfant meurt aussi à la naissance.

Mise à jour : 11 janvier 2019

Sources
F-Ad45/ 4 NUM 208/12 ; F-Ad60/ 1MI/ ECA612R13 ; F-Ad60/ 1MI/ECA612R17 ; F-Ad60/ 1MI/ECA612R2 ; F-Ad60/ 1MI/ECA612R20 ; F-Ad60/ 1MI/ECA612R6 ; F-Ad60/ 1Q2/1013 ; F-Ad60/ 1Q2/173 ; F-Ad60/ 2 LP 9144 ; F-Ad60/ 2 LP 9148 ; F-Ad60/ 5MI2146

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