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LAVOUTE, Antoine, fils (ca 1747-1803)
État civil
NOM : LAVOUTE     Prénom(s) : Antoine     Sexe : M
Complément de nom : fils
Date(s) : 1747 ca  / 1803-5-19 
Notes biographiques

En 1790, Antoine Lavoute et son père Étienne sont tous les deux musiciens et choristes à la collégiale de Saint-Junien en Haut Limousin.

• [1747], [St-Junien] : Antoine LAVOUTE naît vers 1750 puisqu'il a 40 ans en 1790, et très certainement à St-Junien où résident ses parents, Étienne LAVOUTE, tailleur et musicien de la collégiale, et Marguerite Rigaud.

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1790, St-Junien [Haute-Vienne] : Antoine LAVOUTE a 40 ans, il officie à la collégiale St-Junien des-Neiges comme musicien auprès de son père Étienne, de Jean Baptiste COMPAING, du serpent basson Pierre Joseph HITIER, de l'organiste Amand JOUVY, lui même assisté de son fils Vincent. Parmi les enfants de chœur, l'on trouve deux fils de Pierre HITIER, dont les prénoms sont inconnus, ainsi qu'un dénommé MERIGUET. La psallette est dirigée par Michel DENYS DUJARDIN
• 27 octobre 1790, St-Junien : Sa mère "Marguerite Rigeaud épouse en son vivant d'Etienne LAVOUTE" décède à l'âge d'environ 67 ans.
23 novembre 1790, St-Junien : C'est maintenant son jeune frère Junien, qui décède âgé d'"environ 20 ans", un mois après leur mère. L'année 1790 est décidément une année bien difficile pour les Lavoute, tant sur le plan professionnel que personnel.

• [Mars-Avril] 1791 : Avec son père, Antoine adresse une supplique au directoire de Saint-Junien. Ils y réclament une gratification pour leurs années de service au sein du chapitre et le reste de leur traitement pour l'année 1790.
• 15 avril 1791 : Le directoire du district statue sur leur demande. Il décide d'accorder une pension de 50 livres annuellement à Étienne Lavoute en vertu de ses longs services et de son grand âge. Antoine Lavoute, lui, ne touchera pas de pension et n'aura qu'une gratification de 30 livres "une fois payée".

• 19 mai 1803, Lesterps [Charente] : Antoine LAVOUTE, célibataire, âgé de 56 ans, s'éteint en sa maison sur les dix heures du matin. Son frère François Lavoute, ministre du culte catholique et François Gamony, sacristain sont présents au constat de décès. LAVOUTE exerçait-il alors des fonction cantorales à l'église paroissiale depuis la reprise du culte? Ou bien seule la présence de son frère explique-elle son installation dans ce petit village situé à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de son lieu d'exercice de 1790?

Mise à jour : 15 octobre 2022

Sources
F-Ad16/ 3E 193/ 4 ; F-Ad87/ L 650 ; F-An/ DXIX/091/776

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